Archives de catégorie : Les mobilités subies

La Grèce, lieu d’accueil pour les migrants

Il n’existe pas de définition juridiquement reconnue du terme «migrants». Toutefois, on peut considérer que ce terme désigne «toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quelques soient les moyens, réguliers ou irrégulier, utilisés pour migrer».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir reçu des centaines de milliers de migrants des pays de l’ex bloc soviétique à partir de 1988, puis une autre vague d’immigration après l’ouverture des frontières avec l’Albanie en 1992, la Grèce fait face depuis 2008 à un autre afflux d’immigrés, cette fois en provenance de l’Afrique et des zones en guerre au Proche-Orient, phénomène qui explose à partir de 2015.

Immigration légale:

En Grèce, 564 608 personnes de nationalité étrangère étaient détentrices d’un titre de séjour valable au 31 décembre 2017. Elles étaient 522 752 en 2008, soit une différence de 41 856 personnes (+8%).

66 965 demandes pour bénéficier du droit d’asile ont été enregistrées en Grèce en 2018, en augmentation de 8 315 (+14%) sur l’année précédente. La même année, 32 340 décisions de première instance ont été rendues, dont 15 210 positives (47%) et 17 130 demandes rejetées (53%).

Avec 20,00% de l’ensemble des demandes pour bénéficier du droit d’asile, la Syrie est le premier pays de provenance des demandeurs d’asile. Avec l’Afghanistan et l’Irak, ils représentent 52,34% des demandeurs d’asile auprès des autorités grecques en 2018.

Dans le nord de la Grèce, le 06/04/19, de nouvelles échauffourées se sont produites devant un camp de migrants entre policiers et plusieurs centaines de clandestins voulant se rendre à la frontière gréco-macédonnienne à la suite de rumeurs répandues sur les réseaux sociaux affirmant que des organisations de défenses des droits de l’homme se tenaient prêtes à aider les migrants à franchir la frontière. Un photographe de l’AFP a constaté qu’un groupe de 800 migrants restés sur place ont lancé des pierres sur les policiers qui tentaient de se diriger vers la frontière, et ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Le même jour, 200 demandeurs d’asile avaient envahi les rails de la principale gare d’Athènes. Pour rejoindre le camp de Diavata, ils avaient acheté des billets pour Thessalonique.

Le ministre de l’Intérieur a expliqué ce 05/04/19 que les migrants ont été «trompés» par des «fake news» qui se sont répandues sur les réseaux sociaux.

Sources :

https://refugeesmigrants.un.org

info-grece.com

amp-lefigaro-fr.cdn.ampproject.org

Camille R., Perrine R. & Camille R.

La jungle de Calais

La «jungle de Calais», dont le nom officiel est «la Lande» désigne les camps de migrants réfugiés installés à partir du début des années 2000 à Calais, Coquelle et Sangatte, aux abords de l’entrée française du tunnel sous la Manche et de la zone portuaire de Calais.

Plusieurs fois démantelés par les forces de l’ordre, ces camps de fortune voient leur population fortement grossir à la suite de la fermeture du centre de Sangatte en 2002 et de la crise migratoire des années 2010. Face à cet afflux, le gouvernement annonce, le 21 octobre 2015, un plan pour accélérer la répartition des clandestins de Calais sur tout le territoire afin de désengorger la jungle. La première semaine, 400 migrants sont envoyés dans sept régions françaises, dont 51 à Villeurbanne dans le centre d’une association spécialisée (Forum réfugiés) qui traite 140 entrées par mois. Tous obtiennent des papiers. Ils sont également envoyés vers des centres de rétention administrative (à Toulouse, Nîmes, Marseille, Metz, et Vincennes).

L’État loue, entre autres, un jet, pour un montant de 1,5 million d’euros par an, à raison de trois vols par semaine. Ce jet servait en fait depuis le mois de mars 2015 à de tels transferts, et, en août déjà, Bernard Cazeneuve affirmait la volonté de mettre en place des renvois au pays pour les exilés qui le souhaitent et pour ceux qui ne répondent pas du statut de demandeur d’asile. À ce jet privé s’est ajouté un avion de 25 places de l’aviation civile réquisitionné par le ministre de l’Intérieur.

La jungle de Calais

2 000 à 3 000 migrants auraient quitté la jungle de Calais avant et pendant son démantèlement et se trouveraient actuellement dans plusieurs lieux entre le Calaisis et Paris, selon les estimations de plusieurs associations. Ces dernières redoutent que les réfugiés ne tentent de retourner à Calais.

Sources : Pas de sources mentionnées.

Mathias F. & Mathis R.

Une frontière mortelle

Introduction : Lors de sa campagne électorale, Donald Trump, président des États-Unis, a promis de construire un mur pour fermer totalement la frontière entre son pays et le Mexique. C’est par cette frontière que passent le plus grand nombre de migrants. La frontière avait déjà été renforcée, à la demande de l’ancien président américain Georges W. Bush, à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

Drapeau du Mexique

Drapeau des États-Unis

À la frontière Mexique/États-Unis, des centaines de migrants tentent de forcer le passage. Environ 5 000 personnes sont arrivées à la frontière, après avoir parcouru plus de 4 000 km en un peu plus d’un mois dans l’espoir d’entrer aux États-Unis.

  1. Histoire des États- Unis

• Les Européens ont colonisé ce continent, où vivaient les Amérindiens, les premiers peuples d’Amérique.

• Puis le commerce des esclaves venus d’Afrique a été établi pour construire le pays.

• Le peuple américain s’est donc construit sur plusieurs cultures. Mais le racisme est parfois très fort, créant de nombreux problèmes.

• Les États-Unis est le pays qui accueille le plus d’immigrés au monde.

Chaque année, des milliers d’étrangers arrivent aux États-Unis car ils espèrent y trouver une vie meilleure : 1,2 million de migrants ont eu le droit de s’installer aux États-Unis en 2016. Mais 11 millions de personnes y vivent de façon illégale, 6 sur 10 viennent du Mexique. Aujourd’hui, certains Américains sont contre l’arrivée d’étrangers dans leur pays. Pour se faire élire, Donald Trump a promis qu’il limiterait fortement l’immigration.

Source : Breizh-info.com

Source : L’Express

Source :France 24

2. Qui sont les migrants qui veulent passer aux États-Unis ?

En 2017, près de 350 000 migrants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir une frontière pour passer aux États-Unis. Parmi eux, beaucoup viennent d’Amérique centrale. Souvent, ces personnes fuient la pauvreté, la violence, l’insécurité, la drogue dans leur pays. Elles espèrent trouver aux États-Unis une vie meilleure, un travail et la sécurité pour leur famille. Au mois de juin, des images, diffusées dans la presse, ont révélé que la police américaine séparait de force les familles de migrants. 13 000 enfants sont présents parmi ces migrants.

Source : 1 jour, une actu

Plusieurs centaines de migrants venant d’Amérique centrale ont tenté dimanche 25 novembre 2018 de franchir la frontière américaine à Tijuana, dans le nord-ouest du Mexique. Au moins 500 d’entre eux, parmi lesquels des femmes et des enfants, qui participaient à une manifestation pacifique aux abords de la frontière se sont dirigés vers la barrière métallique de délimitation et y ont grimpé pour tenter d’entrer aux États-Unis. Ils ont été interrompus par les autorités mexicaines qui leur ont demandé d’attendre une autorisation pour manifester.

Source : Le Monde

Le président américain Donald Trump a menacé ces derniers jours de fermer totalement la longue frontière entre les États-Unis et le Mexique si la situation devait dégénérer. Environ 5 000 migrants de la caravane sont arrivés cette semaine à Tijuana, après avoir parcouru plus de 4 000 kilomètres en un peu plus d’un mois, fuyant la violence et la pauvreté au Honduras, dans l’espoir d’entrer aux États-Unis. Près de 9 000 militaires américains ont été déployés à la frontière avec le Mexique pour empêcher toute intrusion.

Définition:

Migrants: Personne qui s’expatrie pour des raisons économiques.

Personne qui fuit son pays pour échapper à un conflit armé.

Immigration : Entrée dans un pays, une région, de personnes qui vivaient à l’extérieur et qui viennent s’y établir, y chercher un emploi.

Sources : le monde, 1jour 1actu, France 24, Le 20h TF1 (Sources incomplètes).

Luna L. & Héloïse P.

Les mobilités internationales : un monde en mouvement

La mobilité internationale et les migrations comptent parmi les grands enjeux du XXIe siècle. Le phénomène migratoire est d’ampleur mondial et constitue désormais une question internationale majeure. Les migrations sont le plus souvent associées aux déplacements des ressortissants des pays les plus pauvres vers les pays riches, c’est faux. A l’échelle mondiale, un tiers des migrants se déplace des pays en développement (sud) vers les pays développés (nord). La migration témoigne de la mobilité grandissante des personnes et de la densification des réseaux transnationaux économiques, culturels, matrimoniaux et religieux. Les mouvements migratoires se développent particulièrement le long des grandes lignes de fractures géographiques, qui séparent des régions aux caractéristiques politico-économiques fortement distinctes : la Méditerranée, la frontière américano-mexicaine, ou celle entre la Russie et la Chine. Le vieillissement de la population et la faible natalité en Europe et au Japon accroissent leur dépendance à l’égard des travailleurs issus des autres régions du monde.

Sources :

https://www.cairn.info/revue-techniques-financieres-et-developpement-2014-3-page-3

https://www.cairn.info/revue-techniques-financieres-et-developpement-2014-3-p-37.htm

https://journals.openedition.org/remi/5435

Pauline U., Kaïleena S. & Bruna T.

La crise des migrants : États-Unis et Mexique

En 2007,près de 350 000 migrants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir une frontière pour passer aux États-Unis. Parmi eux, beaucoup viennent d’Amérique Centrale.

Ces personnes fuient la pauvreté, la violence, l’insécurité, la drogue dans leur pays. Elles espèrent trouver aux États-Unis une vie meilleure, un travail et la sécurité pour leur famille.

Plus précisément, il existe déjà entre le Mexique et les États-Unis, un immense mur de grillage et de barbelés qui s’étend sur 3141km de frontière. Chaque année, des millions d’immigrants tentent d’accéder clandestinement aux États-Unis mais pour cela il faut traverser la frontière surveillée par plus de 18 000 policiers. Face à cet afflux de migrants, le vendredi 15 février 2019, dans les jardins de la Maison Blanche, le président Donald Trump, a décrété l’urgence national, dénonçant « une invasion de drogues, de gang et de gens »*. Trump veut obtenir les fonds nécessaires pour construire un mur tout au long de la frontière avec le Mexique. Le projet est évalué à 25 milliards de dollars.

Mur déjà existant

Pendant ce temps, à la frontière Mexicaine, des millions de migrants tentent de passer. Leurs conditions de vie sont dramatiques. Ils n’ont plus rien à perdre.

«  On est prêt, s’il le faut, à mourir pour essayer de passer, quand vous vivez dans la pauvreté et la violence, il vaut mieux mourir que vivre » a confié à l’AFP, Mario Lopez un Hondurien qui venait de parcourir avec 5 000 autres migrants, plus de 4 000km en un mois.

Pendant leur exode, les migrants sont confrontés à de nombreux danger :

  • L’insécurité
  • La fatigue extrême
  • Déshydratation
  • Hypothermie dans le désert
  • Animaux sauvages,
  • Intoxication par la nourriture avariée ou l’eau
  • Noyade
  • Abandon par les passeurs
  • Agressions diverses
  • Séquestration ou viol
  • Brulures importantes ou asphyxie lors des passages cachés dans les moteurs de voitures
  • Course-poursuite à grande vitesse avec les agents de migration.
  • Conduit par des trafiquants d’êtres humains (un passage coute environ 3 000 dollars), les migrants croisent aussi sur leur route, des trafiquants de drogue qui les utilisent à leur guise pour assurer leur trafic.

Cette crise des migrants se retrouve un peu partout dans le monde : la France et la Belgique avec les migrants qui veulent aller en Angleterre, l’Italie et les migrants qui veulent rentrer en Europe…Partout les mêmes conditions dramatiques, avec des femmes et des enfants enfermés et séparés.

Sources :

Journal de France 3, le 12.13h présenté par Catherine Matausch le 16 février 2019. (Source incomplète)

Stéphane Vintas « l’accès à la santé pour les migrants à la frontière du Mexique et E-U » Humanitaire. (Source incomplète)

« Le Pentagone débloque 1 Milliard de dollars pour le mur de Trump » sur www.20minutes.fr (consulté le 26 mars 2019)

Carla V.

La prison pour migrants: l’île Nauru

L’île de Nauru est un état insulaire d’Océanie situé en Micronésie au large des côtes Est de l’Australie. C’est l’un des plus petits états (21km² ) et également l’une des plus petites démocraties parlementaires du monde. Elle abrite 12 000 habitants, sa capitale nauruanne est la ville de Yaren. Il y a moins de 20 ans, l’île était l’un des pays les plus riches du monde grâce a leur exploitation de phosphate mais aujourd’hui l’État est en faillite, la population est obèse et le chômage a atteint 90% des actifs a cause de 40 ans de minages intensifs qui ont rendu les terres inhabitables et incultivables. La république de Nauru possèdent une banque, un tribunal et un parlement. Le président de l’île est Baron Waqa.

L’Australie ne sait plus quoi faire de ces demandeurs d’asile. Jusqu’à présent, elle les enfermait sur une île loin de ses côtes « Manus island » (2 100km²) en Papouasie , Nouvelle-Guinée. Mais la justice locale a condamné le camp de détention qui a dût fermé suite à cette événement . Depuis 2012, Canberra a trouvé une nouvelle solution, un autre camp sur l’île Nauru en échange d’une somme d’argent conséquentes (415 millions de dollars australiens par an soit 284 millions d’euros ).

Conditions de vie :
L’île abrite un camp pour migrants à l’allure d’une prison. Il y a environ 800 hommes qui y sont installés. Ils sont Somaliens, Irakiens, Iraniens, Pakistanais, Afghans… Ils se sont fait interceptés par les autorités australiennes puis exilés sur l’île. Leurs conditions de vie sont très critiques, beaucoup d’entre eux se suicident, les viols, les agressions et les attaques sont très fréquentes et ont donc une espérance de vie de seulement 40 ans. Les enfants des réfugiés ont seulement accès a une éducation de base en vertu de la charte des droits de l’Homme mais les classes secondaires sont très rares. Le règlement est très stricte, il limite les douches à une par jour, et d’une durée de seulement deux minutes alors que la température s’ élève généralement a plus de 45 degrés Celsius. Malgré toutes ces horribles conditions les soins santé restent gratuits.
« La santé mentale des réfugiés est grave » déplore l’organisation médecin sans frontières qui a été expulsé de l’île.
« Je n’ai pas d’école, je n’ai pas de futur, je n’ai pas de vie » exprima un jeune réfugié.

Les méthodes utilisées par l’Australie pour masquer la situation critiques de l’île Nauru :
Le gouvernement a commencé par interdire aux journalistes ou encore au ONG(organisation non gouvernementale )de parler de la situation déplorable de cette île. Ils ont pour obligation de respecter cette règle sinon ils encourent d’une peine de deux ans de prison. Dès que le sujet est abordé le gouvernement n’avoue pas et garde le silence au sujet de Nauru. L’espérance que toute cette organisation change est peu probable car tant que le gouvernement Australien ne révèlera pas la vérité à la population australienne, toutes les personnes enfermées dans ces camps devront continuer à subir les conditions de vie médiocres qu’elles vivent actuellement.

Sources : OBS, reportage France 2, vidéo youtube, blog du collège (sources incomplètes).

Ilona V., Lyséa B. & Mélissa S.

 

Les migrants dans les Alpes

Chaque année, des migrants majoritairement originaire d’Afrique de l’ouest tente de franchir le Col de l’échelle des Hautes-Alpes entre l’Italie et la France. Ils ignorent tous de la montagne. Ils effectuent une traversé à haut risque car le Col de l’échelle est à 1762 mètre d’altitude. Ils partent d’Italie et marche 30 km pour allé en France et rejoindre le petit village de Névache et la petite vallée de Briançon. En évitant les forcez de l’ordre qui multiplie les contrôle pour empêcher des entrés clandestine.

Source : Le Point

Les migrants traversent dans de mauvaise condition aussi bien vestimentaire que météorologique. Ils traversent le Col de l’échelle avec des baskets en toile mais aussi des joggings et des chaussette en guise de gants, les condition météorologique se sont très dégradé avec l’apparition du grand froid. La température est de -15 mais le ressentis est de -20 à -30 degrés. Donc la traversé est désormais un exploit.

Des habitants des alentours sillonnent les petite routes pour aidé les migrants. Ils disent rencontrer 10 à 20 migrants par soir. Plusieurs associations se mobilisent pour porter secours au migrants.

Claire Guérin est membre du collectif refuge, chargé de l’accueil d’urgence des migrants, elle raconte:

 » Nous avons été prévenus qu’une personne appelait au secoue, nous l’avons retrouvé à moitié ensevelie sous la neige, il avait perdu sa basket. » Les association et les collectif en place des rondes. Chaque nuit, 2 équipes se repartissent le Col de l’échelle.

Les militants des collectifs lors de la cordé solidaire.https://www.20minutes.fr/

Plusieurs associations participent à des cordées solidaire pour sensibiliser sur leur situation. Dimanche 17 décembre, 300 professionnels de la montagne ont participé à un cordé solidaire, ils partent de Névache pour se rendre vers le Col de l’échelle dans les Hautes-Alpes. Cette cordées à été organiser pour dénoncé les condition de passage périlleux des migrants dans les Haute-Alpes. Cette marche a regroupés des militants de Briançon mais aussi de Savoie, de Haute-Savoie, de l’Isère et de la Drôme.

A leur arrivé en France, et plus particulièrement dans les alentours de Briançon, ils sont accueillis dans des refuges, qui sont des lieux de premier assistance.

Magalie gère les suivies médicaux des migrants, elle nous explique:

 » Les principaux blessures des migrants sont avidement lié au froid. Nous avons de plus en plus de cas de gelure mais aussi certain risque l’amputation, d’autre arrivent frigorifiés et même parfois déshydraté.  »

Les refuges permettent aussi de faire un tri parmi les personnes qui ont besoin le plus de soin. Lucide raconte:  » On leur permet de se reposer et de prendre des forces pour continuer leur parcours car nous savons que Briançon ne peux pas tous les accueillir. »

En 2017, près 2000 migrants ont réussis à franchir le Col de l’échelle.

Source des informations:

https://www.20minutes.fr/

http://www.lepoint.fr/

http://www.lemonde.fr/

Lisa D. & Anaïs D.

Le port d’Algesiras : dernier arrêt avant l’Afrique

Situation de la ville .

Algesiras se situe dans la province de Cadix et dans la communauté autonome (comunidad autónoma en espagnol) d’Andalousie . Elle se situe au sud est de l’Espagne a l’ouest de Gibraltar.

Source : Google image

Histoire de ce port et de cette ville qui existent depuis des siècles.

Algesiras est habitée sans interruption depuis l’homme de Neanderthal elle est très importante depuis l’époque phénicienne . Elle souffrira beaucoup après la chute de l’Empire romain . Elle est conquise par Byzance et le royaume wisigoth en 711 lors de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique.

En 858, Algésiras fut pillée par le chef viking Hasting.

Le port :

Le port d’Algésiras est situé à l’entrée du détroit de Gibraltar. Il assure un important trafic de passagers (4,5 millions par an) et de véhicules (1 million) entre l’Espagne et le Maroc. Le trafic portuaire s’élève à 94,9 Mt(tonnes métriques) en 2015 (94.9t= 94900.00kg )

Le port a beaucoup d’importance et beaucoup de moyen de transports pour y accéder  :

  • en voiture

  • en bus

  • en train

  • en avion

  • en bateau évidement !

C’ est aussi un point central d’un réseau de transport aussi appelé « hub » car il l’un des points fondamentaux du commerce et de l’échange pour l’Espagne.

Le port d’Algesiras dans le détroit de Gibraltar a des destinations vers

– le port de Tanger Med en Afrique ( au Maroc )

– le port de Ceuta ( en espagne )

– et quelques autres.

Les gardes côtes sont très présents dans cette zone car des migrants fraudent les frontières entre ces deux côtes qui sont très rapprochées malheureusement beaucoup d’entre eux meurent chaque années et les chances de réussites sont moindres a cause des gardes côtes des navires surchargés qui se renverse ou les barques trop faibles pour traverser ces 14 km (ou la profondeur peut atteindre 1000 m de profondeur ).

Sources :

La jungle de Calais

Un an après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, 42 % des migrants qui avait demandé l’asile l’ont obtenu. Ils sont 46 % à attendre une décision définitive l’Office français de l’immigration et de l’intégration

«Plus de 7400 femmes, hommes et enfants ont été mis à l’abri à l’occasion de cette opération humanitaire» lancée le 24 octobre 2016 et menée pendant trois jours pour orienter les migrants vers des centres d’accueil et d’orientation (CAO). Les derniers migrants, des mineurs, ont quitté la « Jungle» .

Au total « 5466 adultes ont été acheminés» en régions et « 1952 mineurs non accompagnés ont été orientés » vers des CAO dédiés

Parmi les adultes, 58 % étaient Soudanais, 25 % Afghans, 5 % Erythréens et 4 % Pakistanais, précise l’Office. A 95 % des hommes, ils étaient âgés pour la plupart (85 %) de 18 à 34 ans.

Ce décompte ne concerne que les personnes évacuées, et donc pas les migrants qui auraient pu quitter le campement avant le démantèlement pour ne pas renoncer au rêve britannique, très présent chez les Afghans.

Sur les personnes restantes, 34 % étaient déjà en demande d’asile, en France ou dans un autre pays d’Europe, et « 66 % ont accédé à la procédure ».

Pas de renvoi vers le pays européen où les réfugiés étaient arrivés

En ce qui concerne les mineurs, une synthèse antérieure de la Direction générale de la cohésion sociale rappelait que 515 d’entre eux avaient été transférés vers le Royaume-Uni ou l’Irlande, 194 orientés vers l’aide à l’enfance,

Des réfugiés déterminés à rejoindre le Royaume-Uni

Entre 800 et 1000 migrants sont revenus à Calais et ses alentours avec l’espoir de rejoindre le Royaume-Uni.

En août, 12 organisations et associations humanitaires ont écrit au préfet du Pas-de-Calais, pour dénoncer dans une lettre rendue les conditions d’accès à l’hygiène pour les exilés sans-abris à Calais, qu’elles jugent non-conformes aux dispositions exigées en juin par le tribunal administratif de Lille (Nord) et confirmées par le Conseil d’État fin juillet. Depuis des toilettes mobiles et des robinets ont été installés a minima.

Image de la jungle de Calais Prise pour le site Huffpost

http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/02/jungle-de-calais-cazeneuve_n_11834730.htmlLe Parisien (avec AFP)

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a estimé que la France ne prenait pas bien soin des réfugiés alors qu’il «n’existe aucune difficulté insurmontable» pour les prendre en charge de façon «honorable et digne »

Ici, les migrants viennent se laver, sommairement, en plein air, et attendent la livraison de repas. Un an après l’évacuation de la « jungle », ils sont encore nombreux à venir à Calais (Pas-de-Calais). L’an dernier, au plus fort de la crise migratoire, près de 10 000 exilés vivaient dans ce campement. Aujourd’hui, ils sont dix fois moins nombreux. La municipalité a tenté d’employer la manière forte pour éviter le retour de ces migrants, à coup d’arrêtés pour empêcher l’accès aux douches ou encore la distribution de repas.

Sources : Le Parisien et l’émission « dimanche en politique » sur France Info .

Antoine M. & Gabin P.

Rejoindre les Canaries : déjà un pied en Europe

     Les îles Canaries, se situent au large des côtes du Maroc et du Sahara occidental (environ 110km entre Fuerteventura et le Maroc). Elles constituent un archipel de l’Océan Atlantique.  Les Canaries sont composés de sept îles différentes ( Hierro, La Palma, Gomera ,Tenerife ,Gran Canaria, Lanzarote, Fuerteventura).

SOURCE :

Wikimedia Foundation, «Îles Canaries », Wikipédia, consulté le 19/02/2018 à 17h10. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_Canaries

      Depuis plus de 10 ans, aux îles Canaries, l’une des grandes peurs des îliens est de voir arriver une vague de bateaux avec 500 ou 600 personnes à leur bord cherchant à arriver sur la plage. De petites embarcations arrivent contenant entre 40 et 60 passagers qui risquent leur vie. En 2002 (année record), 10 000 personnes ont ainsi débarqué aux Canaries à bord de barcasses (grosse barque). Plus de 7000 personnes en provenance d’Afrique sont arrivées au début de l’année 2006 par voie maritime. En dix ans il y a eu environ 362 000 habitants supplémentaires.

      Actuellement la diminution des arrivées s’expliquerait par l’excellente collaboration avec les forces de police marocaines. Les autorités des Canaries assurent que le peuple est accueillant envers les migrants mais que la capacité d’accueil est limitée. Le territoire, s’étend sur 7 500 kilomètres carrés, dont 40 % d’espace protégé. Les nationalistes veulent que l’Etat imperméabilise les frontières et leur permette de contrôler plus strictement le séjour des étrangers non-ressortissants de l’Union européenne qui résident déjà sur l’archipel. Car si les arrivées massives de réfugiés subsahariens par voie de mer sont très médiatisées, ceux qui arrivent tout simplement par avion représentent la source principale d’immigration illégale. Les spécialistes savent que des milliers d’êtres humains attendent pour embarquer là où ils pourront : des travailleurs, des réfugiés, des déplacés fuyant les crises d’Afrique de l’Ouest. L’accès aux anciens pays colonisateurs étant de plus en plus difficile, les Canaries constituaient en 2006 le territoire sous juridiction européenne le plus proche des côtes africaines.

     Les principaux clandestins sont des Latino-Américains, des Maghrébins et des Européens non communautaires. Les réfugiés viennent surtout pour chercher du travail. Les immigrés qui arrivent dans des canots de fortune sont repêchés ou parfois simplement interceptés par les services de l’Etat et pris en charge dès leur arrivée par les dispositifs d’urgence. Mis à part quelques cas d’évasion les clandestins sont transférés dans des centres de détention où ils n’ont pas le droit de sortir pendant quarante jours, délai légal au cours duquel ils doivent être remis à leur pays d’origine ou transférés vers d’autres régions espagnoles.

La population des Canaries avoisine les 2 millions. Or l’archipel enregistre plus de 50 000 nouveaux résidents par an plus les 12 millions de touristes annuels, il est impossible de continuer sur cette lancée. Les Canaries comptaient officiellement 222 000 résidents étrangers en 2006 (11,3 % de la population). Un chiffre effectivement supérieur à la proportion d’étrangers en Espagne.

SOURCE :

www.courrierinternational.com/article/2006/05/24/aux-canaries-les-clandestins-ne-font-que-passer

N°812, du 23 mai 2006, à 16h05, de Courrier international, « aux Canaries, les clandestins ne font que passer », écrit par Joaquín Pirieto.

     Les arrivées s’effectuent même en pleine journée sur les plages touristiques.

SOURCE : France inter, Des migrants débarquent au milieu des vacanciers d’une plage espagnole, publiée le 11/08/2017, à 6 :00 écrit par Marylène Lapichino. Consulter le 20/02/2018, à 8 :47.

https://www.franceinter.fr/societe/des-migrants-debarquent-au-milieu-des-vacanciers-d-une-plage-espagnole

   En Janvier 2018 un article explique l’arrivée d’un zodiac sur l’île de Lanzarote aux Canaries, à bord duquel se trouvaient 27 migrants : 7 étaient morts avant leur arrivée sur les côtes, 2 étaient blessés et les 18 autres ont été remis à la garde civile.

     Les Canaries, à une centaine de kilomètres à l’ouest des côtes marocaines, ont été au milieu des années 2000 l’une des principales routes de l’immigration clandestine vers l’Union européenne, un itinéraire passant par l’Atlantique moins emprunté actuellement. Les migrants africains passent davantage aujourd’hui par la Méditerranée pour gagner l’Espagne ou l’Italie dans des embarcations de fortune.

SOURCE : AFP,  7 réfugiés meurent en tentant d’atteindre les Canaries, le point international, publié le 15/01/2018 à 17h50,

 1 page, consultée le 22/02/2018 à 10h

Léah B. et Marilène M.