La Grèce, lieu d’accueil pour les migrants

Il n’existe pas de définition juridiquement reconnue du terme «migrants». Toutefois, on peut considérer que ce terme désigne «toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quelques soient les moyens, réguliers ou irrégulier, utilisés pour migrer».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir reçu des centaines de milliers de migrants des pays de l’ex bloc soviétique à partir de 1988, puis une autre vague d’immigration après l’ouverture des frontières avec l’Albanie en 1992, la Grèce fait face depuis 2008 à un autre afflux d’immigrés, cette fois en provenance de l’Afrique et des zones en guerre au Proche-Orient, phénomène qui explose à partir de 2015.

Immigration légale:

En Grèce, 564 608 personnes de nationalité étrangère étaient détentrices d’un titre de séjour valable au 31 décembre 2017. Elles étaient 522 752 en 2008, soit une différence de 41 856 personnes (+8%).

66 965 demandes pour bénéficier du droit d’asile ont été enregistrées en Grèce en 2018, en augmentation de 8 315 (+14%) sur l’année précédente. La même année, 32 340 décisions de première instance ont été rendues, dont 15 210 positives (47%) et 17 130 demandes rejetées (53%).

Avec 20,00% de l’ensemble des demandes pour bénéficier du droit d’asile, la Syrie est le premier pays de provenance des demandeurs d’asile. Avec l’Afghanistan et l’Irak, ils représentent 52,34% des demandeurs d’asile auprès des autorités grecques en 2018.

Dans le nord de la Grèce, le 06/04/19, de nouvelles échauffourées se sont produites devant un camp de migrants entre policiers et plusieurs centaines de clandestins voulant se rendre à la frontière gréco-macédonnienne à la suite de rumeurs répandues sur les réseaux sociaux affirmant que des organisations de défenses des droits de l’homme se tenaient prêtes à aider les migrants à franchir la frontière. Un photographe de l’AFP a constaté qu’un groupe de 800 migrants restés sur place ont lancé des pierres sur les policiers qui tentaient de se diriger vers la frontière, et ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Le même jour, 200 demandeurs d’asile avaient envahi les rails de la principale gare d’Athènes. Pour rejoindre le camp de Diavata, ils avaient acheté des billets pour Thessalonique.

Le ministre de l’Intérieur a expliqué ce 05/04/19 que les migrants ont été «trompés» par des «fake news» qui se sont répandues sur les réseaux sociaux.

Sources :

https://refugeesmigrants.un.org

info-grece.com

amp-lefigaro-fr.cdn.ampproject.org

Camille R., Perrine R. & Camille R.

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