La jungle de Calais

La «jungle de Calais», dont le nom officiel est «la Lande» désigne les camps de migrants réfugiés installés à partir du début des années 2000 à Calais, Coquelle et Sangatte, aux abords de l’entrée française du tunnel sous la Manche et de la zone portuaire de Calais.

Plusieurs fois démantelés par les forces de l’ordre, ces camps de fortune voient leur population fortement grossir à la suite de la fermeture du centre de Sangatte en 2002 et de la crise migratoire des années 2010. Face à cet afflux, le gouvernement annonce, le 21 octobre 2015, un plan pour accélérer la répartition des clandestins de Calais sur tout le territoire afin de désengorger la jungle. La première semaine, 400 migrants sont envoyés dans sept régions françaises, dont 51 à Villeurbanne dans le centre d’une association spécialisée (Forum réfugiés) qui traite 140 entrées par mois. Tous obtiennent des papiers. Ils sont également envoyés vers des centres de rétention administrative (à Toulouse, Nîmes, Marseille, Metz, et Vincennes).

L’État loue, entre autres, un jet, pour un montant de 1,5 million d’euros par an, à raison de trois vols par semaine. Ce jet servait en fait depuis le mois de mars 2015 à de tels transferts, et, en août déjà, Bernard Cazeneuve affirmait la volonté de mettre en place des renvois au pays pour les exilés qui le souhaitent et pour ceux qui ne répondent pas du statut de demandeur d’asile. À ce jet privé s’est ajouté un avion de 25 places de l’aviation civile réquisitionné par le ministre de l’Intérieur.

La jungle de Calais

2 000 à 3 000 migrants auraient quitté la jungle de Calais avant et pendant son démantèlement et se trouveraient actuellement dans plusieurs lieux entre le Calaisis et Paris, selon les estimations de plusieurs associations. Ces dernières redoutent que les réfugiés ne tentent de retourner à Calais.

Sources : Pas de sources mentionnées.

Mathias F. & Mathis R.

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