La prison pour migrants: l’île Nauru

L’île de Nauru est un état insulaire d’Océanie situé en Micronésie au large des côtes Est de l’Australie. C’est l’un des plus petits états (21km² ) et également l’une des plus petites démocraties parlementaires du monde. Elle abrite 12 000 habitants, sa capitale nauruanne est la ville de Yaren. Il y a moins de 20 ans, l’île était l’un des pays les plus riches du monde grâce a leur exploitation de phosphate mais aujourd’hui l’État est en faillite, la population est obèse et le chômage a atteint 90% des actifs a cause de 40 ans de minages intensifs qui ont rendu les terres inhabitables et incultivables. La république de Nauru possèdent une banque, un tribunal et un parlement. Le président de l’île est Baron Waqa.

L’Australie ne sait plus quoi faire de ces demandeurs d’asile. Jusqu’à présent, elle les enfermait sur une île loin de ses côtes « Manus island » (2 100km²) en Papouasie , Nouvelle-Guinée. Mais la justice locale a condamné le camp de détention qui a dût fermé suite à cette événement . Depuis 2012, Canberra a trouvé une nouvelle solution, un autre camp sur l’île Nauru en échange d’une somme d’argent conséquentes (415 millions de dollars australiens par an soit 284 millions d’euros ).

Conditions de vie :
L’île abrite un camp pour migrants à l’allure d’une prison. Il y a environ 800 hommes qui y sont installés. Ils sont Somaliens, Irakiens, Iraniens, Pakistanais, Afghans… Ils se sont fait interceptés par les autorités australiennes puis exilés sur l’île. Leurs conditions de vie sont très critiques, beaucoup d’entre eux se suicident, les viols, les agressions et les attaques sont très fréquentes et ont donc une espérance de vie de seulement 40 ans. Les enfants des réfugiés ont seulement accès a une éducation de base en vertu de la charte des droits de l’Homme mais les classes secondaires sont très rares. Le règlement est très stricte, il limite les douches à une par jour, et d’une durée de seulement deux minutes alors que la température s’ élève généralement a plus de 45 degrés Celsius. Malgré toutes ces horribles conditions les soins santé restent gratuits.
« La santé mentale des réfugiés est grave » déplore l’organisation médecin sans frontières qui a été expulsé de l’île.
« Je n’ai pas d’école, je n’ai pas de futur, je n’ai pas de vie » exprima un jeune réfugié.

Les méthodes utilisées par l’Australie pour masquer la situation critiques de l’île Nauru :
Le gouvernement a commencé par interdire aux journalistes ou encore au ONG(organisation non gouvernementale )de parler de la situation déplorable de cette île. Ils ont pour obligation de respecter cette règle sinon ils encourent d’une peine de deux ans de prison. Dès que le sujet est abordé le gouvernement n’avoue pas et garde le silence au sujet de Nauru. L’espérance que toute cette organisation change est peu probable car tant que le gouvernement Australien ne révèlera pas la vérité à la population australienne, toutes les personnes enfermées dans ces camps devront continuer à subir les conditions de vie médiocres qu’elles vivent actuellement.

Sources : OBS, reportage France 2, vidéo youtube, blog du collège (sources incomplètes).

Ilona V., Lyséa B. & Mélissa S.

 

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