Archives de catégorie : Les mobilités subies

La frontière Corée du NORD/Corée du SUD

Corée du Nord

Corée du Sud

Introduction :

La guerre de Corée s’est déroulée de 1950 à 1953. Elle

opposait la Corée du Nord, communiste et soutenue par l’URSS

à la Corée du Sud qui était soutenue par les Etats-Unis. Elle trouve son origine aussi dans la partition du pays, en 1948, ainsi que dans la guerre froide qui fait rage.

Déroulement :

L’URSS et les États-Unis décident de s’implanter en Corée,

en 1945, alors que la seconde guerre mondiale est sur le point de

s’achever. En 1945, suite aux accords de la conférence de Yalta, la frontière inter coréenne a été créée. Suite à la défaite du Japon, à la Seconde Guerre mondiale, les Américains et Soviétiques s’étaient mis d’accord sur une occupation militaire conjointe de la péninsule coréenne.

Déroulement de la guerre :

Désormais, suite à un échec de la tenue d’élection libre dans la péninsule, en 1948, aggrave la division entre les deux côtés: le Nord a mis en place un gouvernement communiste tandis que le Sud a mis en place le gouvernement pro-Américain. Le 38ème parallèle devint une frontière péninsule entre les deux États Coréens.

Vue de la frontière

La guerre de la Corée , se déclare le 25 juin 1950 et se termine le 27 juillet 1953. Selon Séoul, qui est la capitale de la Corée du Sud, la Guerre aurait été déclenchée par une agression Nord-Coréenne, selon un plan fait préalablement en liaison avec Moscou, qui est la capitale de la Russie .

Pendant la Guerre qui opposait les deux Corées. La Corée du Nord était soutenue par l’URSS et la Corée du Sud était soutenue par les États-Unis. Ce conflit a fait environ un million de morts, dont 147 000 soldats Sud Coréens et 520 000 soldats Nord coréens. Les forces de l’ONU comptabilisent 55 000 morts qui sont essentiellement des Américains … La situation militaire reste aujourd’hui presque inchangée, la tension entre le Nord et le Sud reste toujours vive.

C‘est la pire destruction matérielle et humaine qu’il soit arrivé au pays. Ce conflit fut le premier d’importance internationale après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Conclusion :

Suite à se désaccord , la Corée du Nord et la Corée du Sud d’aujourd’hui sont toujours en conflit .

Définition :

L’URSS : ancienne Russie, ancien pays communiste dirigé par Staline de 1924 à 1953. (Union des Républiques Socialistes Soviétiques).

Guerre froide : L’expression « Guerre froide » désigne la période de tension et d’hostilité qui opposa les États-Unis et l’URSS, ainsi que leurs alliés respectifs au cours de la seconde moitié du XXe siècle

Sources :

Jimmy Wales. Wikipédia . [en ligne] .https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia

(page consultée le 16 février 2018)

Erva C. & Flavy V.

Fuir le chaos de la guerre : Les migrants syriens et irakiens.

Introduction : Nous allons vous parler des migrants syriens et irakiens qui quittent leurs pays pour fuir le chaos de la guerre.

1/ La Guerre:

Syrie : Il faut savoir que c’est une guerre civile, elle a débuté à cause du printemps arabe en 2011, cela fait maintenant 7 ans. Une partie de la Syrie est contre le régime baasiste dirigé par Bachar-el-Assad. L’armée syrienne libre mène la rébellion. Il faut savoir qu’à cause des attentats, les autres pays se sont unis contre les djihadistes en Syrie (l’État islamique). Cependant beaucoup de civils ont été tués quand les pays unis ont voulu abattre les djihadistes.

Irak : La guerre d’Irak, autrement dit seconde guerre du Golfe, a débuté en 2003. L’Irak est envahie par les États-Unis qui eux sont contre le parti Baas de Saddam Hussein. La guerre a commencé quand le président d’Irak n’a pas voulu détruire les armes de destructions massives qu’il était soupçonné de posséder, du coup, l’armée Américaine a décidé de faire la guerre à l’Irak.

Lien vers un article récent sur la guerre en Syrie :

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180315-sept-ans-guerre-syrie-pas-eclaircie-ordre-mondial

2 / Les migrants :

Les syriens ont commencé à fuir leur pays en 2015. Ils sont plus de 4 millions à fuir la Syrie (crise migratoire). Pour commencer, ils sont d’abord allés dans les pays voisins comme la Jordanie, la Turquie, le Liban, l’Irak et d’autres. Ensuite ils ont tous commencé à se dire qu’ils seront mieux en Europe car c’est un continent qui est riche. La migration syrienne est la plus grosse des fuites de guerre car il y a la plus grosse situation d’urgence humanitaire ! Certains se font arrêter par la police. De ce fait, les autres migrants vont commencer les passages clandestins pour parvenir à leur fin.

Irak : On s’est aperçu que l’Irak et la Syrie sont liés. Les Irakiens quittent leur pays pour aller dans des pays voisins et la plupart veulent aller en Europe. Plus les années passent, plus il y a de clandestins en Europe. En premier, les migrants se réfugient en Grèce, en Macédoine, à Belgrade, en Hongrie, en Autriche. Ils ont le choix de s’arrêter ou prennent le risque d’aller en France en arrivant sur la ville de Monaco.

Sources : Wikipedia, Le Monde, Slate, La Croix.

Emma C. & Kassandre P.

Les Mexicains qui rêvent des États-Unis

Chaque année des milliers de mexicains traversent la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Les destinations les plus recherchées par les migrants pour travailler sont la Californie et le Texas. Ils sont attirés par le niveau de vie plus élevé et les meilleurs salaires que propose les Etats Unis mais aussi parce que ils y a beaucoup moins d’inégalité et de gangs mais la frontière est très surveillée la plupart des migrants sont des jeunes qui cherchent une vie meilleure. Ils s’entassent dans les grandes villes au bord de la frontière comme Tijuana ,Ciudad Juarez et Piedras Negras pour attendre le bon moment pour traverser. Ils font appel à des passeurs (les coyotes) ou montent clandestinement dans des trains de marchandises mais le voyage coûte cher et est très dangereux.

Les migrants sont victimes de vols , de la violence des gangs, ils sont parfois séquestrés pour demander une rançon à leur famille, beaucoup de migrants ne survivent pas au périple. Les plus chanceux qui arrivent à traverser la frontière doivent encore faire attention aux miliciens (la police qui patrouille à la frontière) pour ne pas se faire expulser.

Carte de la frontière États-Unis/Mexique.

Chaque jour, des milliers de migrants sont rapatriés dans leur pays mais quelques un d’entre eux sont incapables de se remettre de leur périple donc beaucoup se suicident et pour les migrants qui arrivent à s’installer sans se faire expulser ni tuer, 90% d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté des États-Unis. Mais entre 2008 et 2012 seulement 819 000 migrants ont traversés la frontière contre 2 millions entre 2001 et 2007 donc depuis quelques années le nombre de Mexicains qui traversent la frontière est moins élevé que le nombre de Mexicains qui rentrent dans leur pays. Les mexicains reviennent car il y a moins d’offre emploi mais aussi parce que l’économie mexicaine s’est beaucoup développée ces dernières années.

Sources : Latinreporters

L’express : l’immigration mexicaine aux États-Unis divisée par deux en 12 ans

l’immigration aux États-Unis : le rêve mortifère des Centraméricains

Hugo D.  & Florian F.

Les Rohingya en Birmanie

La Birmanie se situe en Asie du Sud-Est. Ce pays, aussi appelé Myanmar, compte plus de 51 millions d’ habitants et a une superficie de 676 578 km². Le pays est soumis à des dictatures militaires depuis 1962. Depuis 2011, l’État n’est plus dirigé officiellement par l’armée, mais dans les faits elle a gardé le pouvoir.

Les Rohingya sont un peuple indo-aryen. Leur présence en Arakan est, selon certaines sources, datée du VIIIe siècle après Jésus-Christ. Ils auraient été, au cours des siècles, mêlés aux peuples arabes, mongols, turcs, bengalis, voire portugais et se sont convertis à l’Islam tardivement, au XVe siècle, alors qu’à l’époque la région était un État vassal du Bengale. Des colonies musulmanes existent en Arakan depuis la venue des Arabes au VIIIe siècle. Il est possible que des descendants directs des colons arabes auraient vécu au centre de l’Arakan près de Mrauk et de Kyauktaw, plutôt que dans la zone frontière Mayu , la région où vit la majorité des Rohingya.

De 1824 à 1826, lors de la première guerre entre l’empire britannique et la Birmanie, les Rohingyas sont supplétifs dans l’armée britannique et considérés comme des traîtres par les indépendantistes birmans. Après la Seconde guerre mondiale, ils soutiennent de nouveau les Anglais face aux Birmans, qui ne leur pardonneront jamais. En 1948, la Birmanie retrouve son indépendance et les Rohingyas sont alors rejetés et persécutés.

L’exode massif des Rohingyas vers le plateau de l’Arakan, à la fin du XIXe siècle est, en grande partie, liée à la politique d’immigration encouragée par l’administration coloniale durant la période du Raj britannique, ceci afin de les inciter à travailler comme main d’œuvre dans les exploitations agricoles. Au fil des générations, les Rohingyas ont perdu leur caractère bengali, leur langue se différenciant nettement du bengali parlé au Bangladesh. Cet État n’est rattaché à la Birmanie qu’en 1948. Les Rohingya vivent dans l’État actuel d’Arakan (dont ils forment environ la moitié de la population), séparés de la Birmanie proprement dite par l’Arakan Yoma.

Carte : En jaune, l’État d’Arakan, montrant sa situation par rapport au reste de la Birmanie, avec le Bangladesh à sa frontière nord-ouest, et l’Inde plus au Nord.

Les Rohingyas habitant dans l’actuel État d’Arakan, rattaché à la Birmanie en 1948, sont aujourd’hui considérés par l’ONU comme:

« une des minorités les plus persécutées du monde ».

Les Rohingyas furent victimes d’attaques venues soit de la Birmanie voisine, soit des Portugais, avec notamment l’attaque de 30 000 soldats birmans en 1785, qui emmenèrent alors 20 000 personnes comme esclaves. Par la suite, la monarchie birmane encouragea ces raids pour briser tout esprit de résistance chez cette population étrangère, capturant et brûlant vifs des centaines de personnes rassemblées.

L’ONU estime que près de 379 000 personnes ont fui le pays depuis fin août. Le Conseil de sécurité a réclamé à la Birmanie d’agir pour faire cesser une « violence excessive » contre les Rohingya.

En près de deux semaines, ils sont quelque 379 000 Rohingya à avoir fui la Birmanie pour trouver refuge au Bangladesh, échappant ainsi aux violences qui frappent l’État d’Arakan Quelle est l’origine de cette crise qui dure depuis des dizaines d’années ?

Les Rohingyas sont un groupe d’hommes qui ont la même religion et la même culture et qui parlent la même langue. Ils vivent au Sud de la Birmanie, aussi appelée le Myanmar.

Alors que ces populations sont mélangées dans certaines villes, il y a de nombreux hameaux habités à 100 % par les uns ou les autres. Les Rohingya sont généralement peu intégrés au Myanmar. La plupart ne sont pas reconnus officiellement comme citoyens. Au cours des siècles et des dernières décennies, il y a eu plusieurs épisodes violents entre les immigrants et les populations locales. Le dernier conflit entre les musulmans et les bouddhistes a éclaté en 2012.

Depuis lors, une insurrection clairement islamique s’est développée dans la région. Elle a pris le nom d’Armée du Salut des Rohingya de l’Arakan (ARSA) et elle est dirigée par Ataullah abu Ammar Junjuni, un djihadiste pakistanais. (ARSA s’appelait auparavant Harakah al-Yakin, ou Mouvement de la paix.) Ataullah est né dans la grande communauté Rohingya de Karachi, au Pakistan. Il a grandi et a été éduqué en Arabie saoudite. Il a reçu une formation militaire au Pakistan et c’était un Imam wahhabite en Arabie saoudite avant son arrivée au Myanmar. Depuis, en lavant les cerveaux, il a recruté et formé une armée locale de guérilla d’environ 1 000 Takfiris.

Selon un rapport de 2015 du journal pakistanais Dawn, il y a plus de 500 000 Rohingya à Karachi. Ils sont arrivés du Bangladesh au cours des années 1970 et 1980 à la demande du régime militaire du général Zia ul-Haq et de la CIA pour lutter contre les Soviétiques et le gouvernement de l’Afghanistan.

Sources : aucune source n’a été communiquée par les rédacteurs.

Rémi P. & Maxime P.

L’atoll de bikini, la mort d’un paradis

L’atoll de Bikini est un atoll des îles Marshall. Cet atoll est au nord de l’Australie, dans l’Océan Pacifique. Cet atoll a été victime de plusieurs essais nucléaires des États-Unis. Le premier essai nucléaire par les États-Unis a été le 1er juillet 1945, l’opération s’est appelée l’opération « Crossroads ». L’atoll a été victimes des essais nucléaires pendant 10 années (1940-1950).

« Les Iles Marshall, de par les souffrances dont elles ont été victimes, ont des raisons particulières de se préoccuper du désarmement nucléaire« , a reconnu le président Abraham. Pendant cette période, il y a eu 67 armes nucléaires de différentes puissances ont explosé sur cette île. Les habitants de cette île ont demandé un asile pour échapper aux effets dévastateurs du réchauffement climatique sur les îles où ils ont trouvé refuge. «Nous voulons nous installer aux États-Unis», a déclaré le maire de Bikini, Nishma Jamore.

Dans une nouvelle tentative d’actualiser les informations concernant le niveau de contamination nucléaire dans les Îles Marshall, les scientifiques se sont rendus sur place et ont évalué le taux d’émission de rayons gamma sur l’île de Bikini. Sur les trois îles qui ont été touché le plus ont été: Enewetak, Rongelap et Bikini. Si pour les îles d’Enewetak et de Rongelap, le verdict des scientifiques a été positif, les radiations ont enfin atteint la norme. L’atoll de Bikini présente toujours un danger pour l’homme. De ce fait, les exilés ne sont toujours pas autorisés à rentrer chez eux. Selon les scientifiques, il faudrait de nouvelles études pour pouvoir bien évaluer tous les risques pour l’Homme. Les habitants qui vivaient sur l’atoll de bikini se sont réfugiée dans Ejit et Kili, deux des autres îles qui peuplait de l’archipel des Marshall. Kili est inhospitalière et ne dispose pas de lagon, donc on ne peut pas pêcher. Les anciens habitant de l’île de bikini estiment que les États-Unis sont responsables de l’hostilité de leurs îles mais n’en font rien pour les aider.

Sources : Wikipédia ; Le Figaro ; Le monde ; sputniknews*

Rafael R. & Loïc S.

Fuir le chaos de la guerre, le cas des migrants afghans en Europe

L’Afghanistan est en proie à un conflit qui a débuté en 1979 et dure encore de nos jours. Ce conflit a commencé lors de la guerre froide lorsque l’URSS soutient le pays pour lutter contre le Pakistan, et par extension les États-Unis. Face au coup d’état des pro-soviétiques une partie de la population, les Moudjahidin, se soulève contre l’URSS et par conséquent contre les communistes au pouvoir. C’est à ce moment précis que l’on constate une scission dans le pays entre la résistance islamique, soutenue par le bloc ouest, et les pro-communistes dirigés par l’URSS. Cette période marque le début de guérillas entraînant la fuite de plus de de six millions d’afghans. Vaincue, l’URSS se retire du pays en 1988 ce qui laisse place à de nouveaux conflits de pouvoir au sein du pays. Le pouvoir communiste s’effondre en 1992, les factions moudjahidin se livrent bataille à cause des divergences ethniques, culturelles ou religieuses qui les animent. Armées en masse par les États-Unis, le Pakistan et l’Arabie Saoudite, la guerre civile fait rage et entraîne un climat d’anarchie au sein du pays et plus particulièrement autour de Kaboul, la capitale.

Ces conflits permettent aux mouvements talibans de gagner du terrain, soutenu par le Pakistan et la population restante, et les talibans arrivent au pouvoir en 1996. Dirigé par Mouhammad Omar, ce nouveau régime instaure les nouveaux principes de l’islamisme radical et cela marque le début d’un conflit encore plus grand, celui contre la communauté internationale et plus particulièrement avec les États-Unis. Ce conflit va prendre de plus en plus d’ampleur avec les attentats commandités par Oussama Ben Laden ce qui va engendrer une insécurité et un climat de guerre encore plus fort dans le pays et entraîner la fuite de milliers d’Afghans. Encore actuellement, le pays fait face à de nombreux attentats plus meurtriers les uns que les autres. En effet, début d’année 2018 Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, a été frappée trois fois par le terrorisme urbain. Deux de ces attaques ont été revendiquées par les Talibans et ont causé la mort d’au moins centre trente personne. Tout ceci contribue à l’insécurité, la précarité et aux difficultés de développement de l’Afghanistan ce qui entraîne la fuite de ces habitants.

Reportage de France 24 sur le parcours de quelques migrants afghans.

L’année 2015 avait vu plus d’un million de migrants arriver en Europe par la Méditerranée. Le chiffre s’est nettement réduit en 2016, 352 822 personnes sont entrées en passant par l’Espagne, l’Italie ou la Grèce. Bien que le chiffre soit élevé, il a bien diminué par rapport à l’année 2015.

Sur ces 352 822 migrants, il y a 45 867 Afghans (soit 13 % des migrants totaux venus en Europe).

Si le nombre de migrants arrivés en Europe a fortement baissé au cours de cette dernière année, le nombre de morts ou de disparus sur les routes migratoires a lui encore augmenté par rapport à 2015. Au total, 160 547 sont morts en passant par : la Grèce, l’Italie, le détroit de Gibraltar.
La France a accueilli en 2016 un peu plus de 256 000 migrants, parmi tous ces migrants, il y a 5 640 Afghans.

Sources :

AFGHANISTAN LIBRE, Histoire de l’Afghanistan, http://www.afghanistan-libre.org/docs-eve-culturels/histoire/ (Page consultée le 15 février 2018)

THE CONVERSATION, Afghanistan 2018, le chaos et les Taliban, http://theconversation.com/afghanistan-2018-le-chaos-et-les-taliban-91462. (Page consultée le 15février 2018)

LE FIGARO, En 2016, l’Europe a vu le nombre d’arrivées de migrants fortement diminuer, par Guillaume Descours, publié le 18/12/2016, http://www.lefigaro.fr/international/2016/12/18/01003-20161218ARTFIG00011-en-2016-l-europe-a-vu-le-nombre-d-arrivees-de-migrants-fortement-diminuer.php (Page consultée le 17 février 2018)

LES ECHOS, La France, cinquième destination des migrants, par Richard Hiault, publié le 29/06/2017 https://www.lesechos.fr/29/06/2017/lesechos.fr/030417560290_la-france–cinquieme-destination-des-migrants.htm (Page consultée le 17 février 2018)

France Terre d’Asile, Le nombre de demandes d’asile en France continue de croître en 2016, publié le 24/01/2017, http://www.france-terre-asile.org/rss-actualites/actualites/lactualite-france-terre-dasile/le-nombre-de-demandes-d-asile-en-france-continue-de-croitre-en-2016 (Page consultée le 17 février 2018).

Francis C. & Maxence H.

L’enclave espagnole de Ceuta

Localisation

Ceuta est une ville située au nord ouest du Maroc sur le détroit de Gibraltar entre Méditerranée et Océan Atlantique. Ce territoire est particulier car il s’agit d’une enclave espagnole sur un territoire marocain. Ceuta est une ville de 19 km contenant 85000 habitants.

Historique

Ceuta appartient à l’Espagne depuis 1580. Mais en 1993, le pays entre dans l’Union Européenne et Ceuta devient donc un territoire européen enclavé en plein cœur du Maroc.

Situation

Ceuta est une plaque tournante de toutes sortes de trafics (drogue et contrebande) en direction de l’Europe.

Par ailleurs, des milliers de femmes passent chaque jour cette frontière chargée d’énormes paquets de marchandises pour la consommation de tous les jours. On retrouve ces produits dans les souks de Tétouan et de Tanger. Ceuta vit de ce commerce car il n’y a ni agriculture ni industrie dans l’enclave et le port décline car il est concurrencé par Gibraltar et Tanger.

Voici ce qu’explique un marocain qui fait le trajet chaque jour : « c’est simple, en Afrique, il n’y a rien et ici il y a tout, alors nous pouvons vivre de ce commerce.  »

Les femmes mulets

La frontière sépare deux mondes différents : inégalités de richesses et de développement, différences de religion.

Quels sont les problèmes ?

Ceuta est une porte d’accès à l’Europe pour des milliers d’Africains qui souhaitent une vie meilleure. Face à l’augmentation de l’immigration illégale, le gouvernement espagnol décide de construire des barrières tout autour de la ville (double clôture de barbelés) pour barrer la route aux migrants.

En 2007, les barrières atteignent 6 mètres de hauteur. Il existe tout un système perfectionné de surveillance et pourtant l’ Union Européenne ne parvient toujours pas à réguler le flux de migrants clandestin qui pénètre sur son territoire.

De plus, le Maroc demande le rattachement de l’enclave à son territoire. Il est aussi en charge de la surveillance de Ceuta et menace de relâcher son contrôle aux frontières si l’Union Européenne ne l’inclut pas dans un accord de libre échange concernant les produits agricoles et la pêche.

De nombreux incidents :

Les migrants tentent par tous les moyens de franchir les barrières en se munissant par exemple de chaussures cloutées. Il y a des altercations violentes avec les policiers marocains et espagnols. Plusieurs migrants ont été tués lors d’assauts entre les barrières. On pratique aussi les reconduites sur les territoires marocains.

Pourtant les migrants parviennent encore à franchir les barrières. Depuis 2015, 3845 clandestins ont rejoint l’Espagne selon l’organisation internationale pour les migrations. En 2016, plusieurs centaines de migrants ont réussi à forcer le passage.

Certains migrants ne reculent pas devant les triples barbelés et les lames situées au dessus des barrières.

L’Espagne a alors décidé de doubler la capacité des centres d’accueil des migrants passant de 4500 à 8500 places.

Quel avenir pour les migrants qui réussissent à franchir la frontière ?

Les migrants sont conduits dans un centre d’accueil où ils peuvent demander l’asile. Mais peu obtiennent le statut de réfugiés.

Conclusion

Chaque année, des milliers de migrants Africains tentent à tout prix de rejoindre l’Europe de manière légale ou illégale. Ceuta en est une preuve.

Les autorités Espagnoles essayent de réguler les flux migratoires entre l’Afrique et l’Europe et rencontrent pour cela d’importantes difficultés.

Ce problème de migrations met en relief les inégalités entre le nord et le sud.

Dans le cas de Ceuta, le problème est encore plus compliqué car c’est une enclave espagnole sur le territoire Africain.

Sources :

http://www.lecafuron.fr/ blog pédagogique d’histoire géographie et éducation civique

www.lepoint.fr 19/02/2018 Madrid AFP ; 16/07/2017 Rabat AFP

Le Figaro, Ceuta, plaque tournante des femmes mulets, 26/06/09

www.sudouest.fr/25/07/2017/ceuta-et-mellila

Jolan Y.

La désertification en Afrique

Les deux tiers du continent africain
sont des déserts ou des sols arides. Les
principales causes de la désertification
sont les variations du climat et les
activités humaines.
En effet, lorsque les températures sont
élevées pendant plusieurs mois et qu’il ne
pleut quasiment pas, cela provoque des
sécheresses qui empêchent la végétation
de pousser.

Mais aussi, on constate une
augmentation de la population ces
dernières décennies, qui s’est
sédentarisée. Ces habitants ont
donc modifié les modes d’usage des
terres en zone sèche. La production
agricole a connu un accroissement
et a donc entraîné une
surexploitation des terres et des
pâturages (élevages) qui épuisent les
sols, ce qui aboutit à la destruction
du couvert végétal protégeant le sol
contre l’érosion. De plus, le bois est
la principale source d’énergie
domestique. Cette exploitation
abusive (déforestation) ainsi que de mauvaises pratiques d’irrigation entraînent une augmentation de la salinité et assèchent les
cours d’eau alimentant les lacs.

Toutes ces causes entraînent des conséquences. Tout d’abord, la destruction du couvert végétal expose les terres à l’érosion et provoque une baisse de la réserve en eau. Il existe deux
types d’érosions,l’érosion hydrique (eau, pluies) et l’érosion éolienne ( vent, tempête de sable). Cette perte de végétation associée à l’érosion libèrent du carbone dans l’atmosphère provoquant un réchauffement climatique planétaire. Aussi, on observe une diminution en eau, due à la perte de la couverture végétale, à la mauvaise irrigation de la surexploitation des terres agricoles, ainsi qu’à l’évaporation ( haute température climatique) qui provoque la
disparition ou l’assèchement de certains lacs et cours d’eau. Cette perte a de nombreuses conséquences comme la diminution ou la disparition d’animaux sauvages ou d’élevages (perte de biodiversité), et la baisse de la productivité agricole. De ce fait, la pauvreté et les
famines menacent les population et la sécurité alimentaire. La malnutrition et la sous alimentation soulèvent des problèmes sanitaires, des maladies.

Tout ce qui précède peut entraîner de fortes migrations. Ces habitants du désert partent à la recherche de meilleures conditions de vie et de travail. Ceci va augmenter les naissances dans les régions ou pays où s’installent les migrants, que ce soit sur le plan social , ethnique ou politique, car les ressources naturelles font défaut. Les impacts de la désertification ne s’étendent pas qu’aux régions directement affectées, mais à l’échelle planétaire: tempêtes de sable, dérèglement climatique, inondations… Les coûts pour
lutter contre ce phénomène sont considérables. Il s’agit d’un
problème mondial. Pour trouver une solution à ce problème,
le reboisement serait la meilleure, étant donné qu’il consistera à lutter contre l’érosion des sols, ralentir les saletés des eaux de pluies et lutter contre le vent.

“Tempête de sable en plein désert”

Les sources de l’article n’ont pas été communiquées.

Saber M. & Tom L.

 

Les réfugiés climatiques au Bangladesh

Le Bangladesh subit le réchauffement climatique : les typhons sont de plus en plus fréquents, le niveau de la mer monte, les villages sont engloutis par les eaux et les familles fuient leurs habitations.

Dans le village de Padmapukur, situé à quelques dizaines de kilomètres du golfe du Bengale, les cabanes en tôle tiennent en équilibre sur des lambeaux de terre sortant des eaux, comme des embarcations de fortune perdues au milieu de l’océan. Seulement les femmes, leurs enfants, les personnes âgés et les blessés amputés vivent encore dans les maisons tout au long des rizières. Cette région est menacée par les cyclones et les inondations, les hommes sont partis chercher du travail plus loin. Il n’y a même pas de bois pour pouvoir cuire le pain. Des commerçants sur des barques, avec des produit de base viennent aider les villageois.

Le Bangladesh est l’un des pays les plus fragiles au changement climatique. Les deux tiers de ses terres dominent à moins de 5 m au-dessus du niveau de la mer. Le niveau de l’eau augmente et ceci est déjà très visible dans les îles au bord du golfe du Bengale, comme Sagar ou Kutubdia. Le pays compte 60 % des victimes de cyclones dans le monde ces vingt dernières années. Selon la Banque mondiale, jusqu’à 8 millions de Bangladais pourraient devoir fuir leurs terres d’ici 2050.

Les inondations à Dacca, la capitale du Bangladesh.

Source : Hasan Ali / Shutterstock.com

Le cyclone Aila en 2009, a fait des dizaines de morts dans le village. Les habitants s’étaient réfugiés sur un petit mure, et avaient attendu des mois avant que l’eau ne revienne, pour rebâtir leurs maisons, encore un peu plus en hauteur sur leurs fondations en terre séchée. A Padmapukur, on ne se donne même plus la peine de reconstruire les maisons en brique. Les murs provisoires en tôle suffisent.

Tous les habitants veulent fuir le Sud du pays ou se réfugier derrière des digues toujours plus hautes mais seules les femmes n’ont pas le droit de partir. Comme exemple : la famille Monwara a quitté son village ravagé par les inondations en 2007. Et aujourd’hui, elle vit à des dizaines et des dizaines de kilomètres au nord de Padmapukur, dans une petite cabane qui est recouverte de branchages, sur un terrain raide, en dessous d’une route. Élevés de quelques mètres, les bords des routes sont très utilisés, car le fait qu’elles soient surélevées diminue les risques d’inondation.

Sources : Le Monde, Focus

Rébecca R. & Samantha Z.

L’accueil des migrants en France

1/D’où arrivent-ils ?

D’après le site « Le Monde », les migrants en France viennent du Proche et du Moyen- Orient et aussi de l’Union Européenne. Les 3 pays d’où partent le plus de migrants pour rejoindre la France sont, d’après « BFM TV « , l’Afghanistan pour fuir les talibans, l’Érythrée pour fuir la dictature et le Soudan pour fuir la guerre.

2/Comment arrivent-ils en France ?
Les migrants qui partent pour la France traversent la Méditerranée en bateau (zodiac, barque…) et une fois arrivés à la frontière, ils se cachent dans des camions pour arriver dans les Hauts de France, plus précisément à Calais pour ensuite essayer d’arriver à leur but, c’est-à-dire aller en Angleterre.

3/Où sont-ils accueillis ?
Il y existe plusieurs centres d’accueil pour les migrants, notamment à Calais où ils peuvent rester quelques jours afin d’être soignés. Ensuite s’ils veulent rester, ils doivent se cacher.

Source : AFP

4/Combien sont-ils ?
D’après le site « Le Monde », on compte à peu près 9 millions de migrants partis vers la France soit 2,5 millions de plus que en 1982. On constate une hausse de 1,75% depuis 1982.

5/A quelle raison est dû cette « explosion » de migrants ?
Cette « explosion » est dû à la famine, à la guerre dans certains pays d’Afrique, à la dictature ou à des proches qui habitent en France. La France essaye de bloquer les frontières mais certains arrivent quand même à passer.

6/Pourquoi les migrants veulent aller en Angleterre ?
Selon «France Info» les migrants veulent aller en Angleterre parce que le taux de chômage est à 5,6% en Angleterre contre 10% en France c’est donc plus facile pour les migrants de trouver un emploi en France. La langue aussi est un facteur essentiel car la plupart des migrants parlent anglais même s’ils parlent assez bien français. Les migrants essayent de passer par le tunnel sous la Manche. Par contre, la prestation sociale reste la même qu’en France de même que le logement fourni. Le système de santé NHS est gratuit. Les demandeurs d’asile sans enfant touchent 80,15 euros par semaine en France contre seulement 52 euros en Angleterre.

7/Conclusion :
Les migrants préfèrent pour autant aller en Angleterre car le salaire est meilleur.

Sources :

France info, BFMTV, Le monde

Romain B. & Jules G.