Archives par mot-clé : lycée

Buzz et métadonnées

Vous trouverez dans cet article deux vidéos sur « comment faire le buzz ». Ces deux vidéos  sont réalisées par les étudiants de BTS communication du Groupe Arcades à Dijon.

 

 

A voir également sur le même sujet un Prezi réalisé par  Wanner Emma, Apolline d’Acremont, et Bérénice Bensaci, étudiantes en BTS Com’ du Groupe Arcades. Cliquez sur l’icône !

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Texte de substitution et légendes pour améliorer l’accès à tous

Les trois singes sageshttp://fr.freepik.com/photos-libre/trois-singes_571826.htm

Saviez-vous que plus que 40% de la population est affecté par une déficience?
Saviez-vous que les personnes plus de 50 ans représentent 30% des internautes et les plus de 74 ans 16%?
Et savez-vous qu’est-ce que l’accessibilité web?

Sur Wikipédia, l’accessibilité de tous à un site web est définie comme l’accès au contenu de ce site quelques soient les handicaps :  visuels (cécité, trouble de la vision, daltonisme, achromatopsie), auditifs (surdité totale ou partielle), moteurs, cognitifs ou neurologiques, ou encore liés au vieillissement.

Des normes et recommandations

World Wide Web consortiumLes personnes ayant une déficience visuelle utilisent des « Lecteurs d’écran » pour prendre connaissance du contenu d’une page web ( exemple: http://www.nvda-fr.org/).

Afin que ces lecteurs d’écran fonctionnent bien et puissent décrire l’intégralité du contenu d’une page, il est indispensable de suivre les normes données par le W3C au travers du WCAG (Web Content Accessibility Guidelines). Pour plus d’information : https://www.w3.org/TR/WCAG20/. Ainsi, comment le contenu de l’image en haut de cet article pourrait être comprise d’une personne ayant des troubles visuels ?

La première recommandation du WCAG est de « fournir des alternatives équivalentes aux contenus visuels et auditifs (images statiques ou animées, contenus audio et vidéo) ; »

Ajouter des textes de substitution ou légendes dans ma page web

Les images constituent le premier obstacle majeur à l’accessibilité des pages Web. En y associant une description, les lecteurs d’écran pourront lire celle-ci en remplacement de l’image.

L’attribut alt

L’attribut alt est le principal vecteur des textes alternatifs pour :

  • les images img ;
  • les zones réactives des images cliquables area ;
  • les boutons de formulaire input type="image".

Ces descriptions doivent être concises et complètes. Les termes les plus importants doivent être placés au début du texte.

L’attribut longdesc et le lien D

Si la description excède 10 mots, il faut en effet envisager le recours à l’attribut longdesc des éléments img, qui crée un lien vers cette description détaillée placée dans un document annexe. Cependant, le support de cet attribut est encore très partiel. On le remplace donc fréquemment par un lien « D » (pour Description) : placé après la balise image, ce lien, avec la lettre « D » en guise de texte, mène à la page de description de l’image. C’est particulièrement utile dans le cas des images contenant des informations complexes, telles les graphiques.

Attention toutes les images ne sont pas concernées

Seules les images dites « significatives » doivent-être substituées. Il s’agit:

  • d’images ayant un sens,
  • des images porteuses d’un lien
  • ou du texte en image.

Les images transparentes ou à titre décoratif ne nécessiteront pas de légende.

Pour illustrer cet article voici une vidéo issue du site www.access-key.org réalisée par l’université de Nice Sophia Antipolis.

 

Alors, quels texte alternatif et légende pourrions-nous proposer à l’image en tête de cet article?

En cliquant sur une image insérée dans un article du blog, il est possible d’insérer ces informations et donc d’être plus accessible.

Mon mot de passe est-il sécurisé ?

« 123456 »
« azerty »
« soleil »
« iloveyou »
« password »
….
Ai-je trouvé votre mot de passe ?
Ou peut-être ne suis-je pas loin ?
Si oui, cela est très inquiétant…
Ces mots de passe sont parmi les plus répandus sur internet.

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Savez-vous que si votre mot de passe est trop commun, il faudra moins d’une seconde à un pirate informatique pour le découvrir ?

Mettre un mot de passe sur un compte en ligne, c’est souvent un casse-tête, il faut pouvoir s’en rappeler facilement, on se dit qu’il est plus simple de mettre un terme qui nous parle : une date d’anniversaire, le prénom d’un membre de la famille, … Et tant qu’à faire, on va mettre le même pour tous nos comptes !

C’est l’erreur que font la majorité des internautes qui prennent cette procédure un peu trop à la légère, les mots de passe sont les protecteurs de vos données. S’ils sont négligés, les dégâts pourraient être particulièrement ennuyeux : accès à votre messagerie ou à vos comptes de réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook. Est-ce que cela vous plairait qu’un pirate informatique s’amuse à dire n’importe quoi à vos amis sur Facebook ?

Syrian.hacker

Des sites pour tester la force du mot de passe

La majorité des services en ligne proposent maintenant un testeur de mot de passe qui vous informe de la solidité de votre mot de passe lorsque vous devez créer un compte.

Voici toutefois une liste de sites qui vous diront s’il est temps de changer le votre :

Alors comment sécuriser un mot de passe ?

Certaines « règles » permettent d’avoir un mot de passe qui dispose d’un minimum de sécurité.

  1. Ne lésinez pas sur la longueur : les mots de passe trop courts sont encore plus faciles à trouver, il est conseillé d’avoir au moins 8 caractères.
  2. Mélangez les types de caractères : il est important de les varier, vous pouvez mélanger des majuscules et des minuscules, rajouter des chiffres et aussi des caractères spéciaux tels que ? % ; / ! $
  3. Évitez au maximum les mots du dictionnaire : c’est le premier test qu’un pirate informatique réalisera, il dispose d’une immense base de données contenant tous les mots du dictionnaire et lancera donc son attaque jusqu’à ce que le mot de passe soit dévoilé.
  4. Votre mot de passe doit être unique : chaque site / service doit avoir son propre mot de passe. Si un de vos mots de passe est cassé, cela évitera d’avoir accès à tous vos autres services.

Quelques techniques pour générer un mot de passe sécurisé et surtout le retenir

C’est bien beau tout ça, mais ça rend mon mot de passe très complexe et difficile à retenir !

Voici deux techniques utilisant des moyens mnémotechniques :

Technique 1 :

La première consiste à prendre une phrase, une citation, un titre de film qui nous plaît et qu’on retient facilement.

Prenons par exemple une citation de Confucius : « Le silence est un ami qui ne trahit jamais »

On peut donc sélectionner les première lettres de chaque mot, ce qui donne « lseuaqntj »

Bien ! On a un mot de passe de 9 caractères qui n’est pas dans le dictionnaire.

… mais d’après ce qu’on a vu précédemment, on peut faire mieux, on va le complexifier en mélangeant des majuscules et des minuscules : « LseuAqntJ »

Maintenant on va transformer certaines lettres en chiffres, « un » peut être changé en « 1 », le « s » ressemble au chiffre « 5 » : « L5e1AqntJ »

Enfin pour le fun on va rajouter un caractère spécial (ou plusieurs) : « L5e1AqntJ! »

Et voilà ! « L5e1AqntJ! » est un mot de passe sécurisé qu’on pourra retrouver à partir de la citation d’origine.

Technique 2 :

Vous aimez écrire en SMS ?
Alors pourquoi ne pas générer un mot de passe en SMS ?

Sur le même principe que la technique précédente, nous allons créer un mot de passe en substituant les sonorités des mots par des chiffres ou d’autres sonorités qui s’en rapprochent.

Prenons la phrase : « J’ai eu un cours de maths ce matin, c’était trop bien ! »

Cela donnerait : « Gu1Kour2MatCeMat1,CTtrobi1! »

Pas mal non ?

Utiliser un site pour générer mon mot de passe

Vous pouvez toujours utiliser des sites spécialisés qui vous permettent de générer aléatoirement un mot de passe sécurisé, il en existe des tonnes sur internet, en voici deux exemples :

Conclusion

Voilà, vous être prêt à générer un vrai mot de passe !

Attention, un mot de passe se périme, pensez à le changer de temps en temps.

Bien sûr, la terre entière ne cherche pas à voler tous vos comptes en ligne, mais cela permettra de les sécuriser un minimum et de garder l’esprit tranquille.

Et surtout, ne le donnez à personne !

Qu’est-ce qu’un Troll ?

Un Troll est un géant de la mythologie nordique. Ce Troll est réputé peu amical et parfois agressif.

A priori, rien à voir avec internet.

Jan Hammershaug - Creative Commons CC-BY
Jan Hammershaug – Creative Commons CC-BY

Le verbe « troler » est également utilisé dès la fin du Moyen-Âge pour désigner l’action de « chercher la bête avec les chiens sans avoir aucune piste et sans avoir quêté auparavant avec le limier » [source : http://www.cnrtl.fr/definition/troller].

chasse
Rien à voir non plus avec Internet.

Alors pourquoi parler de Troll dans un billet sur le concours de blogs ?

Internet permet de mettre en relation de nombreuses personnes par l’intermédiaire d’outils de communication : forums, messageries instantanées, listes de diffusion, etc.
Sur chacun de ces espaces, un comportement revient de la part de certains utilisateurs, celui de chercher à semer la discorde, quel que soit le sujet de discussion en cours.colère
Ce comportement, peu amical et agissant au fil des discussions, a rapidement été qualifié de Troll. La personne qui déclenche un Troll peut aussi être appelée un Troll.

Comment définir un Troll sur Internet ?

Le Troll a pour but de provoquer, créer des polémiques, produire des conflits dans une discussion. Pour cela, il peut adopter plusieurs attitudes : le plus souvent il réagit de manière non constructive, sans lien avec le sujet de l’article, ou encore il règle un compte personnel avec une personne citée dans la discussion.flame
Le Troll cherche souvent une reconnaissance en s’imposant dans une discussion par des avis non constructifs. Il a ainsi une influence directe sur la tournure que prend alors la discussion.
Le Troll peut aussi, dans de rares cas, faire prendre du recul aux autres participants et ainsi être constructif.

Quelle attitude adopter pour lutter contre les trolls ?

La règle la plus répandue est « don’t feed the troll », autrement dit « n’alimentez pas le troll ». Lorsqu’un commentaire est clairement identifié comme tel, il y a deux solutions :

  • soit le supprimer (indispensable lorsque les propos sont choquants ou vulgaires),
  • soit le laisser et l’ignorer. Sans réagir. Surtout sans réagir. Parfois cela est particulièrement frustrant lorsque des énormités sont énoncées.

Malgré tout, il n’existe pas de solution ultime qui protégerait un site contre les trolls. La patience et la maîtrise de ses nerfs sont le plus souvent les meilleures alliées.zen

Pour aller plus loin, je vous propose la lecture d’un billet de Coreight à propos des « commentateurs lourds sur internet » .