Le tennis

J’aime le tennis car c’est un sport que je pratique depuis que je suis tout petit.  C’est une passion que j’ai eu dès l’âge de 6 ans.  Mon premier club dans lequel je me suis inscrit été celui de Malay-Le-Grand. J’y suis resté 3 ans. Je me suis retiré du club car je n’aimais plus les cours… J’avais le pressentiment de ne pas évoluer. Du coup, j’ai changé de club et je me suis inscrit à Saint-Clément jusqu’où je suis rester 6 ans. Je me suis retiré du club car le président avait licencié mon entraîneuse. J’ai donc décidé de la suivre et de m’inscrire dans le club de Paron. Cette saison cela fera 2 ans que j’y suis et je suis très à l’aise.

Je me souviens d’un match, la saison dernière j’avais perdu la première manche et j’ai  très mal commencé la deuxième. Puis, un moment où l’on devait faire une pause, mon coach est venu sur le terrain pour venir me voir. Il m’a encouragé et donner quelques conseils sur les faiblesse de mon adversaire.  La pause se termine et les conseils que mon coach  m’avait donnés,  je les ai mis en place. Je me suis concentré et je mettais mon adversaire en danger à chaque début de point. Lorsque je remontais de plus en plus, la confiance revenait petit à petit.

Je  ne prenais plus conscience des points que je perdais.  je restais positif et concentré. Je gagne avec la rage la deuxième manche. Je voyais très bien que mon adversaire commencer à perdre confiance.

La troisième et dernière manche débute. J’ai pris de l’assurance.  J’appliquais avec facilité les conseils que mon coach m’avait donnés. Mon adversaire n’était plus du tout dans le match. La dernière manche se termine sur un score de 6/0. J’ai gagné le match avec envie.

 

J‘étais content mais un peu déçu car je pouvais largement faire mieux pour le battre. Mais après, je me suis dit qu’une victoire c’est une victoire peu importe  la manière de gagner.

Théo

 

Le vélo

Ce matin, il faisait beau donc pour aller faire du vélo j’étais motivé.

 Mes roues défilent sur la route.

 Au bout de quelques kilomètres, mes jambes sont déjà bien échauffées.

 En levant la tête, le ciel devient noir, je sens quelques gouttes.

 Mes roues défilent sur la route.

 Je jette un coup d’oeil sur mon compteur connecté.

 En levant la tête, le ciel devient noir, je sens quelques gouttes.

 Je me mets à accélérer pour rentrer.

 Je jette un coup d’oeil sur mon compteur connecté.

 La route défile et j’aperçois au loin un stade de foot.

 Je me mets à accélérer pour rentrer.

 Je suis loin de chez moi, je doute.

 La route défile et j’aperçois au loin un stade de foot.

 La vitesse s’accélère, le rythme devient régulier.

 Je suis loin de chez moi, je doute.

 Ce matin il faisait beau donc pour faire du vélo, j’étais motivé.

Théo

Atelier d’écriture

 

 

Les nuages directement tombés du ciel,

Le brouillard au sol,

Cette laine qui recouvrait l’industriel,

Nous n’avons vu aucun tournesol,

C’était comme l’universel en sensoriel.

 

Comme une impression artificielle,

J’ai eu le sentiment d’être folle.

Je me suis senti comme éternel,

Une sensation d’être en plein vol.

 

Les nuages directement tombés du ciel,

Le brouillard au sol,

Comme une impression artificielle,

J’ai eu le sentiment d’être folle.

 

Cette laine qui recouvrait l’industriel,

Nous n’avons vu aucun tournesol,

Les nuages directement tombés du ciel,

J’ai eu le sentiment d’être folle.

 

Le brouillard au sol,

Les nuages directement tombés du ciel,

Une sensation d’être en plein vol,

Je me suis senti comme éternel.

 

Nous n’avons vu aucun tournesol,

Les nuages directement tombés du ciel,

Une sensation d’être en plein vol,

Comme une impression artificielle.

Assise  dans mon siège en tailleur,

dans ma bulle, je suis décontractée.

Je suis seule, apeurée malgré la chaleur.

Je me demande ce qu’il peut m’arriver.

 

Dans ma bulle, je suis décontractée.

écoutant de la musique avec mes écouteurs.

Je me demande ce qu’il peut m’arriver.

Paniquée par le devoir de me transporter ailleurs.

 

Ecoutant de la musique avec mes écouteurs,

J’écoute le rythme de ma musique en pensant

à mes souvenirs qui m’ont blessés.

Paniquée par le devoir de me transporter ailleurs.

 

J’écoute le rythme de ma musique en

pensant à mes souvenirs qui m’ont blessés.

Confortablement dans un endroit avec de la chaleur,

Inquiète de devoir seule me déplacer.

Assise dans mon siège en tailleur.

 

Les jeunes de la MLDS de Sens

Atelier d’écriture animé par Julie Lacour, Professeure de Lettres modernes

Quand je me sens bien… Quand je me sens mal….

Quand je me sens bien, je vais jouer au foot

Quand je me sens mal, je vais quand même jouer au foot

Quand je me sens bien, je suis heureux

Quand je me sens mal, j’ai un démon qui se réveille en moi

Quand je me sens bien, je sors faire du cross

Quand je me sens mal, pour un regard de travers je me bats

Quand je me sens bien, j’ai l’espoir d’accomplir de grandes choses

Quand je me sens mal, je perds tout espoir

Quand je me sens bien, je sors voir celle que j’aime

Quand je me sens mal, j’ai envie de tout casser

Quand je me sens bien, je suis habillé avec style

Quand je me sens mal, je suis habillé comme un clochard

Quand je me sens bien, j’ai toujours du plaisir à faire beaucoup de choses

Quand je me sens mal, j’ai aucun plaisir à faire quoi que ce soit

Quand  je me sens bien je rigole 

Quand je  me sens mal je dis rien

Quand  je me sens bien je sors voir des amis

Quand je me sens mal je reste chez moi dans mon lit

Quand je me sens bien je sors en ville

Quand je me sens mal je garde tout pour moi

Quand je me sens bien je vais à l’entraînement

Quand je me sens mal je vais aussi à l’entraînement

Quand je me sens bien je vais courir

Quand je me sens mal je suis de mauvaise humeur

Quand je me sens bien je suis joyeux

Quand je me sens mal je dors

Quand je me sens bien je fais du vélo

Quand je me sens mal je ne suis pas sociable

Quand je me sens bien je suis sociable

Quand je me sens mal j’aime être seul

Quand je me sens bien j’aime voir mes cousines

Quand je me sens bien, je sors avec mes amis

Quand je me sens mal, je reste chez moi

  

Quand je me sens bien, je mange

Quand je me sens mal, je ne mange pas

  

Quand je me sens bien, j’écoute de la musique joyeuse

Quand je me sens mal, j’écoute de la musique triste

  

Quand je me sens bien, je parle

Quand je me sens mal, je ne parle pas

 

Quand je me sens bien, je rigole

Quand je me sens mal, je pleure

  

Quand je me sens bien, je m’amuse

Quand je me sens mal, je dors

  

Quand je me sens bien, je pense à rien

Quand je me sens mal, je pense à pourquoi je suis mal 

 

Quand je me sens bien, j’écris mon bonheur

Quand je me sens mal, j’écris ma douleur

  

Quand je me sens bien, je regarde des films drôles

Quand je me sens mal, je regarde des films tristes

  

Quand je me sens bien, je regarde dans les yeux

Quand je me sens mal, je baisse les yeux

  

Quand je me sens bien, je ne réfléchis pas

Quand je me sens mal, je réfléchis

  

Quand je me sens bien, je saute de joie.

Quand je me sens mal, je tire la gueule.

Quand je me sens bien, je parle bien avec tout le monde.

Quand je me sens mal, je réfléchis beaucoup.

Quand je me sens bien, je rigole pour rien.

Quand je me sens mal, je vais vers les chevaux.

Quand je me sens bien, je réussis tout ce que je fais.

Quand je me sens mal, j’ai la tête ailleurs.

Quand je me sens bien,  je complimente.

Quand je me sens mal, j’insulte les gens qui ont une sale gueule.

Quand je me sens bien, je suis toute excitée.

Quand je me sens mal, j’apporte des mauvaises ondes.

Quand je me sens bien, je peux faire plusieurs choses en même temps.

Quand je me sens mal, je fais tout de travers.

Quand je me sens bien, personne ne peut avoir le dessus.

Quand je me sens mal, je cris sur tout le monde.

Quand je me sens bien, j’apprends plein de choses.

Quand je me sens mal, personne ose me contrarier.

Quand je me sens bien, j’aime sortir dehors.

Quand je me sens mal, je reste enfermée.

Quand je me sens bien, je suis sociable.

Quand je me sens mal, je regarde mal.

Atelier d’écriture animé par Catherine Baillet pour les jeunes du Pôle Persévérance de Sens

J’aime ! Je n’aime pas !

J’aime le foot

Je n’aime pas les footix

J’aime les femmes

Je n’aime pas les hypocrites

J’aime les soirées entre potes

Je n’aime pas les menteurs

J’aime fumer la chicha toute la nuit

Je n’aime pas les traites

J’aime rouler la frappe de Superman

Je n’aime pas ceux qui décourage les plus faibles

J’aime Cristiano Ronaldo

Je n’aime pas les rabat-joie

J’aime les courageux et les vaillants

Je n’aime pas la Loi de maintenant

J’aime créer mes propres Loi

Je n’aime pas les personnes qui parlent sans savoir la vraie histoire

J’aime MA MAMAN et MA PETITE SOEUR

J’aime le tennis

Je n’aime pas le curling

J’aime le vélo

Je n’aime pas la pétanque

J’aime les jeux vidéo

Je n’aime pas les hypocrites

J’aime les personnes honnêtes

Je n’aime pas l’école

J’aime sortir avec mes amis

Je n’aime pas réviser

J’aime me coucher tard

Je n’aime pas me lever tôt

J’aime aller sur les réseaux

Je n’aime pas faire des insomnies

J’aime rigoler

Je n’aime pas pleurer

J’aime regarde la télé

Je n’aime pas dormir sur le canapé

J’aime dormir dans mon lit

Je n’aime pas me faire disputer

J’aime aller sur l’ordinateur

Je n’aime pas déjeuner le matin

J’aime aller à Bordeaux

Je n’aime pas aller dans le nord

J’aime faire des grasses matinées

 

J’aime le chocolat au lait

Je n’aime pas le chocolat blanc 

J’aime l’été

Je n’aime pas l’hiver 

J’aime les enfants qui rigolent

Je n’aime pas les enfants qui crient 

J’aime les chats

Je n’aime pas les chiens 

J’aime les gens francs

Je n’aime pas les gens qui n’assument pas 

J’aime les légumes

Je n’aime pas le poisson 

J’aime la piscine

Je n’aime pas la mer 

J’aime le volleyball

Je n’aime pas le basketball 

J’aime Paris

Je n’aime pas Marseille

 J’aime la vérité

Je n’aime pas le mensonge 

J’aime les films dramatiques

Je n’aime pas les films gores 

J’aime mettre des robes

Je n’aime pas mettre des jupes 

J’aime voir les gens heureux

Je n’aime pas voir les gens tristes 

J’aime Macdonald’s

Je n’aime pas Kfc 

J’aime porter des baskets

Je n’aime pas porter des ballerines 

J’aime Apple

Je n’aime pas Samsung 

J’aime les jeans serrés

Je n’aime pas les jeans larges

 

J’aime l’équitation.

Je n’aime pas les gens grincheux. 

J’aime les animaux.

Je n’aime pas les cheveux gras. 

J’aime les gens vrais.

Je n’aime pas les prétentieux. 

J’aime la nature.

Je n’aime pas la pluie. 

J’aime me balader.

Je n’aime pas rester dans mon lit à ne rien faire. 

J’aime écouter de la musique.

Je n’aime pas les alcooliques. 

J’aime la mode.

Je n’aime pas quand ma sœur fait trop la belle ! 

J’aime aller à la piscine.

Je n’aime pas la transpiration. 

J’aime faire la gamine.

Je n’aime pas les gens qui font la gueule. 

J’aime la coiffure.

Je n’aime pas le foot. 

J’aime les glaces.

Je n’aime pas la cantine du collège. 

J’aime le rose.

Je n’aime pas la nuit. 

J’aime être avec mes amies.

Je n’aime pas voir la gueule des gens le matin.

 J’aime les fruits.

Je n’aime pas la viande rouge. 

J’aime les sensations fortes.

Je n’aime pas les gens qui ne pensent qu’au mal.

 

Atelier d’écriture animé par Catherine Baillet pour les jeunes du Pôle Persévérance de Sens

Visite des espaces culturels Savinien à Sens

Le jeudi 6 décembre 2018, nous avons été visiter les Espaces Culturels Savinien. Patrice Regnault,  coordinateur des espaces nous a reçus et guidés.

Il y a 13 studios, ce sont différentes salles réservées aux associations :

  • Salles de danse
  • Arts plastiques
  • théâtre
  • Salles de musique
  • Chant
  • Ecole de cirque, …

On a visité la nouvelle salle de spectacle et de concert qui s’appelle « La Scène » et les loges des artistes. Lorsque nous sommes arrivés dans la salle de spectacle une compagnie de théâtre était entrain de répéter. Ensuite, nous nous sommes rendus dehors pour visiter le « Garage » qui est un studio d’enregistrement + salle de répétition. Ils louent la salle pour répéter ou enregistrer.

Les espaces culturels Savinien accueille aussi  une école de musique inter-communale et une école de cirque. Les espaces appartiennent à la ville de Sens. Les horaires d’ouverture sont : 

Lundi : 8h à 12h30 / 14h à 17h30
Mardi : 8h à 12h30 / 14h à 17h30
Mercredi : 8h à 12h /14h à 17h30
Jeudi : 8h à 12h / 14h à 17h30
Vendredi : 8h à 12h / 14h à 17h30

Sur le site Savinien, il y a une association de Jeunes Danseurs Sénonais qui s’appelle AJDS qui pratique la danse Africaine, HipHop et Latine.

Il suffit de se rendre sur place pour découvrir les activités. Du groupe, personne ne connaissait les nouveaux locaux sauf Théo qui connaissait anciennement la MJC  de Sens.

Pour aller plus loin :

https://www.ville-sens.fr/annuaire/espaces-culturels-savinien/

Des choses … !

Choses qui me font rire :

Les gens drôles. Les vidéos drôles. Les films comiques.

Choses qui ont un aspect sale :

Les poubelles sales qui sentent la pourriture quand l’on passe dans les rues. Les bestioles mortes que l’on écrase quand elles font peur. Les chaussettes quand on les retire après les avoir gardées toute la journée à nos pieds.

Choses qui rendent triste :

Quand tu te fais quitter pour une autre personne. Quand tu fais des adieux à tes proches pour leur dire au revoir. Quand tu verses des larmes après un moment difficile.

Choses qui font battre le cœur :

Quand les personnes que j’aime me donnent de la tendresse. Quand les personnes m’offrent des jolis cadeaux. Quand les personnes me chuchotent des mots doux.

Choses qui me mettent en colère :

Les personnes qui n’assument jamais ce qu’ils ont fait ou dit. Les personnes qui sont immatures. Les   personnes qui trompent des personnes qui les aiment vraiment.

 

J’aime passer du temps avec ma mère

J’aime passer du temps avec ma mère car on rigole beaucoup toutes les deux , on se raconte des secrets. On se confie. Je profite le maximum d’être avec elle car lorsqu’elle ne sera plus là : elle partira avec mon esprit , je serais la plus triste.

Je suis la seule fille donc nous sommes très proche. Je me sens le mieux quand je suis en sa compagnie.  Je me sens en sécurité lorsqu’elle est là. Et je n’aime pas quand mes frères lui parle mal ou lui manque de respect devant moi car je ne peux rien faire. Mais si je pouvais,  je frapperais mes grands frères lorsqu’il lui parle mal , car eux ne réalisent pas tout ce qu’elle a fait pour nous :  elle nous a élevé toute seule alors elle mérite beaucoup de respect et d’estime.

On discute de tout. Elle se confie plus que moi je me confie à elle sur sa situation amoureuse. Souvent on se conseille. Je sais qu’elle me protège , peut-être trop… Car je suis une fille et elle fait beaucoup de différences entre mes frères et moi,  mais je  comprends , je ferais pareil si j’avais une fille.

Les filles sont plus influençables que les garçons , du coup, elle est beaucoup sur mon dos quand je sors « Tu fais quoi ? »  « T’es ou ? » « Avec qui ? ». Mais moi ça m’énerve lorsqu’elle fait ça car ça m’oppresse et ça signifie qu’elle  n’a pas confiance en moi.

 

Parcours d’orientation au Parc de la Ballastière

Nous sommes allés au Parc de la Ballastière  faire un parcours d’orientation. Nous sommes partis du collège à pied à midi pour aller pique-niquer au parc. Il ne faisait pas beau du tout. On a eu un peu froid. A 14 h, Monsieur Criez est venu nous rejoindre pour commencer le parcours. Des enfants de petites classes étaient aussi là pour faire le parcours.

Il fallait repérer des balises cachées dans le parc, repérer les numéro et poinçonner le coupon réponse.

C’était bien mais on a eu un peu froid.

           Atelier animé par Pascal Criez, Professeur d’EPS     pour les jeunes de la MLDS de Sens et de Joigny .     

         Vous trouverez ici le PPO  ( Parcours Permanents               d’Orientation ) que l’on a fait ainsi que d’autres                à faire entre amis ou en famille :

https://ycone-sens.jimdo.com/les-parcours-permanents/

« Je ne voudrais pas crever… » A la manière de Boris Vian

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir observé un coucher de soleil

avec des couleurs chaudes camaïeu de rouge, d’ocre et d’orange.

Devant la mer, je serais allongée sur le sable

en l’observant au dessus de moi

la mer sans vague,  sans personne autour.

En n’entendant que le bruit de la mer et des oiseaux.

Je ne voudrais pas partir

sans avoir fait une soirée avec toutes les personnes que j’aime

afin de pouvoir leur dire adieu

en repensant à tous nos moments passés.

Avec le sourire en oubliant les mauvais souvenirs.

Je ne voudrais pas aller au ciel

avant que les araignées, horribles et répugnantes créatures vivantes

aient disparu de la nature.

Et moi, j’imagine la fin de ma vie

comme une bestiole.

Une grande et grosse bestiole

qui mettrait fin à ma vie

en ouvrant ses mandibules

avec des horribles longues pattes poilues.

Je ne voudrais pas disparaître

Non Monsieur non Madame

avant d’avoir tâté

le goût qui me tourmente,

le goût qu’est le plus fort.

Je ne voudrais pas m’en aller

Avant d’avoir goûté

La saveur du bonheur

La saveur du sourire.

                                     

Je ne voudrais pas crever avant d’avoir vu

l’Alaska et son étendue blanche depuis un bateau

ou encore sans avoir rencontré Leonardo Dicaprio

Je ne voudrais pas mourir sans avoir fait un vol en zéro G

ou avoir vu New York et sa taille démesurée

Je ne voudrais pas rendre l’âme sans que celle-ci

soit passée par les nuages

 ou avoir touché un koala et son pelage

Et enfin, je ne voudrais pas partir sans avoir vu disparaître

le racisme,

l’homophobie ou les classes sociales

 

Je ne voudrais pas mourir

Avant d’avoir escalader un dragon

Qui à la couleur du coqueliquot

Avant d’avoir volé dans les nuages,

Traversé les étoiles rayonnantes,

Touché ses immenses ailes époustouflantes,

Et le voir craché du feu froid.

Je ne voudrais pas mourir

Avant d’avoir vu l’amour s’éterniser à jamais,

Dans les cœurs de toutes races et de touts objets,

Qui seront a jamais liés,

Comme un champ de blé ou tout serait doré.

Je ne voudrais pas mourir

Avant d’avoir été dans la lune et le soleil,

Mélanger la lumière et le noir,

Voir le noir du ciel se transformer en une pétillante blancheur,

La blancheur des albinos qui serait vu pour une fois,

Comme un éclatant rayon de soleil.

Je ne voudrais pas mourir

Avant d’avoir dansé et chanté sur la grande place,

Avec tous ces gens qui seraient en folie,

La musique serait comme un nid d’oiseau,

Elle nous rassemblerait petits et grands.

Je ne voudrais pas mourir

Avant d’avoir galopé sur la plage,

Le sable volant, et l’eau qui caresserait le vent,

Ou les nuages serait froid et le vent chaud.

 

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir observé

la terre de l’espace.

Je serais entrain de planer

dans les constellations d’étoiles

Enorme globe bleu ciel. 

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir fait

un retour dans le passé

pour pouvoir le caresser

une dernière fois

son poil si doux. 

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir entendu

un dernier ronronnement

qui m’apaise. 

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir touché

la lune

et de l’avoir croquée,

dès l’aube

tel un croissant

au petit déjeuner. 

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir goûté

une rose blanche

pour que la paix soit en moi

tous mes pêchés apaisés 

Je ne voudrais pas mourir

avant d’avoir vu disparaître

toutes les routes

qui démembrent le paysage

pour réinventer le voyage

en se téléportant.

 

Les jeunes de la MLDS de Sens

Atelier d’écriture animé par Julie LACOUR, Professeure de lettres 

OutilBoris Vian

Je me mobilise… Tu te mobilies… Nous nous mobilisons !