La vidéosurveillance est de plus en plus utilisée dans le monde pour de nombreuses raisons et situations.
Prenons le cas de la Chine, le pays le plus peuplé du monde avec environ 1,4 milliard d’habitants.
Pour contrôler sa population le gouvernement chinois a mis en place un système de surveillance qui analyse les passants, la densité de la foule (détermination d’un attroupement) ou encore les modèles de voitures. Il y a des caméras dans tous les coins de rue et dans tous les lieux possibles et inimaginables. Celles-ci mémorisent les visages et les reconnaissent. Par exemple au niveau des passages piétons, lorsque qu’une personne traverse au feu rouge sa photo apparaît alors sur les écrans alentour. Cette image qui apparaît provient de la photo d’identité de la personne.
Le taux d’erreur est très faible d’après l’entreprise chinoise qui développe le programme (0.001%).
La Chine utilise ce système dans de nombreux domaines, comme par exemple pour le mot de passe, la sécurité, les accès aux lieux privé, pour l’identification d’une personne…, et est très en pointe sur cette technologie.
John Sudworth, un reporter de la BBC, a testé le système de surveillance de la Chine, dans la ville de Guiyang. Là-bas à partir de la photographie du journaliste enregistrée dans leurs dossiers, les autorités ont repéré le journaliste seulement 7 minutes après qu’il est posé le pied sur le territoire chinois.
En France, ce système se développe également dans les métropoles. Comme à Nice, où après l’attentat du 14 juillet 2016, Christian Estrosi (le Maire de Nice) avait annoncé le renforcement du programme de vidéo surveillance à Nice, alors que la ville dispose déjà de 1256 caméras, soit environ une pour 280 habitants. De plus il voudrait renforcer ce système notamment par un programme de reconnaissance faciale des fichiers « S », nonobstant la loi ne le permet pas actuellement. « La vidéosurveillance est un moyen pour les élus d’afficher une politique sécuritaire pro-active, de montrer qu’on ne baisse pas les bras face au terrorisme ou à la délinquance », d’après Cyril Rizk, analyste de l’ONDRP, (Office national de la délinquance et des réponses pénales).
Cette technologie commence à émerger dans de petites villes telle qu’Avallon. Des caméras ont été installées par la municipalité près de la gare mais aussi au centre ville et dans tous les parkings.
La vidéosurveillance est très controversée, puisque bien qu’elle facilite la détection de criminels et permet le renforcement de la sécurité, elle risque peu à peu de limiter nos libertés et d’atteindre à notre vie privée car toute notre vie est observée.
Finirons-nous un jour comme dans roman de George Orwell, 1984…
Yann et Julian