Archives mensuelles : mai 2018

La vulgarisation scientifique sur youtube, pour ou contre ?

Notre génération a vu la vulgarisation scientifique se développer assez fortement, dans les revues scientifiques (Futurascience, Sciences et vie junior, Pour la science …) mais surtout sur internet avec certaines de ces revues qui se numérisent, ou juste des sites ayant pour but la vulgarisation. Sur Youtube, des vidéastes s’intéressent à la science. Voici deux chaînes Youtube à vocation scientifiques : E-penser et Poisson fécond. Face au succès des vidéos de vulgarisation scientifique, les chaînes se sont multipliées. Les youtubeurs francophones du genre étaient à peine une quinzaine en 2014, on en compte plus de 70 aujourd’hui.
La chaîne e-penser est aujourd’hui une référence en matière de vulgarisation scientifique sur le web français. Bruce Benamran explique avec aisance les phénomènes naturels peu connus ou incompris du grand public. Il parle de sujets complexes en partant de questions anecdotiques et amusantes comme “Pourquoi les feux rouges sont rouges ?” ou “Pourquoi bâiller est contagieux?” Avec des titres racoleurs comme “Le lieu le plus dangereux de France“, il attire notre attention pour finalement nous expliquer que l’endroit où nous avons le plus de chances de mourir est notre lit, car c’est là que 70% des gens meurent. Aujourd’hui, e-penser est la référence en terme de vulgarisation scientifique sur YouTube.

Voici un autre personnage qui divise les internautes pour certaines de ses productions qui « prédisent l’avenir » : Chris, de la chaîne Poisson Fécond. Au Khundhar (le nom de son entreprise -voyez l’personnage) les concepts de vidéos ne manquent pas. Mais nous nous attardons plutôt sur la playlist “Bulle Féconde” ou “La Bulle”. Dans cette émission, Chris présente un grand nom de la science : il passe en revue ses inventions et découvertes, les anecdotes sur sa vie et ses influences. Le format est travaillé, documenté et sourcé. Seuls trois épisodes sont sortis à ce jour. On y parle de Nikola Tesla, Gary McKinnon et d’Elon Musk.

 

Romain et Hugo

Clichés sur canapé

Pour dénoncer les stéréotypes sexistes, le groupe 2 EMC-2nde 5 a écrit le scénario et tourné ce clip vidéo, qui a participé au concours #zerocliché organisé par le CLEMI.

Chers participants,

Nous tenons tout d’abord à vous remercier pour votre engagement pour l’égalité hommes/femmes, la qualité de vos productions pour le concours #ZéroCliché ainsi que le temps que vous avez consacré à la réalisation de ces dernières.

Nous avons reçu en tout 603 productions pour 3979 élèves impliqués. Il s’agit de la plus grande implication jamais relevée pour ce concours, et pour cela, nous vous félicitons pour votre mobilisation.

Nous avons le regret de vous annoncer que votre production n’a pas été retenue pour cette édition.

La pré-sélection a été effectuée selon les critères suivants :

  • la créativité des modes de traitement ;
  • l’originalité des angles choisis et du sujet traité ;
  • la qualité des textes notamment le respect de l’orthographe.

N’hésitez pas à retenter l’expérience  l’année prochaine, la déconstruction des stéréotypes sexistes est un engagement important. Une fois de plus, le jury ainsi que l’ensemble des membres du CLEMI vous remercie et vous félicite pour votre participation.

L’équipe #ZéroCliché

 

Louise Weiss : militante des droits des femmes

Louise Weiss est née le 25 janvier 1893 à Arras et est décédée le 26 mai 1983 à l’âge de 90 ans à Paris. Mais qui était donc cette femme ? Que lui doivent la France et surtout les françaises ? Elle vient d’une famille alsacienne aisée. Contre l’avis de son père qui était peu favorable à l’éducation des filles, Louise Weiss devient agrégée de lettres à 21 ans et diplômée d’Oxford. Elle refuse le poste d’enseignant qui lui est proposé puis se tourne vers le journalisme. Elle fréquente alors les exilés tchèques et slovaques à Paris et s’intéresse aux relations internationales.

Une combattante pour l’Europe :

Lors de la première guerre mondiale elle s’engage comme infirmière dans un hôpital pour soldats à Saint-Quay-Portrieux en Bretagne où sa famille s’était réfugiée. Horrifiée par cette guerre elle décide d’intervenir grâce à ses écrits qui paraîtront dans divers journaux. Elle sera donc une personnalité importante lors de cette guerre car malgré son côté pacifique elle apportera des avancées positives dans cette guerre.

Une combattante pour les femmes et leurs droits :

Louise Weiss along with other suffragettes in 1935. The bold text on the newspaper reads THE FRENCHWOMAN MUST VOTE. Source : Wikipedia

Louise Weiss est connue pour être une des féministes les plus célèbres des années 30. Elle travaille en tant que journaliste dans le magazine L’Europe nouvelle où elle combat pour l’égalité et surtout les droits des femmes. Elle possède un poste à haute responsabilité au siège de l’entreprise. Elle fonde une association nommée La Femme Nouvelle dans le but d’obtenir le droit de vote pour les femmes.

Durant la deuxième guerre mondiale, la grande majorité des associations féministes françaises mettent leurs revendications entre parenthèses. Elle se consacre à la résistance en collaborant avec un journal et en militant pour la paix.

Après la guerre elle continue à se consacrer au féminisme avec son association et en multipliant les actions politiques.

 

Sources :

  • Wikipédia
  • histoire-image.org

Özlem & Manon 

Une femme dans la Résistance :Marie-José Chombart de Lauwe

Marie-José Chombart de Lauwe, née Wilborts, est née à Paris le 31 mai 1923.  Elle entre dans la Résistance en Bretagne en 1940, à l’âge de 17 ans, parce qu’elle n’accepte pas la collaboration. Jusqu’en 1941, elle transporte des messages, tout en faisant des études de médecine à Rennes. Elle peut donc se procurer un laisser-passer pour aller voir ses parents sur la côte. Elle entre dans le réseau « Georges France 31 », qui est lié aux services britanniques. Elle contribue à diverses évasions vers l’Angleterre et donne des renseignements sur les défenses côtières. Elle cachait les plans de défense côtière dans ses cahiers d’anatomie pour qu’ils soient acheminés jusqu’aux alliés en Angleterre.

Le 22 mai 1942, elle fut dénoncée puis arrêtée avec ses parents. Elle fut condamnée à mort mais cette condamnation se changea en déportation. Elle est d’abord emprisonnée à Rennes puis à Angers avant d’être déportée à Ravensbrück avec sa maman et 56 autres femmes, en 1943. En 1944, elle s’occupe des nouveaux-nés du camp, dans la kinderzimmer, qui était plutôt un mouroir. Elle a été la « puéricultrice » des trois bébés français survivants de Ravensbrück: Sylvie Aylmer-Roubenne, Guy Poirot et Jean-claude Passerat.

 Le 2 mars 1945, elle est transférée au camp de Mauthausen. Elle est libérée le 21 avril et est évacuée vers la Suisse par la Croix-Rouge internationale. Elle y retrouve sa mère qui lui apprend que son père est décédé à Buchenwald en février 1944.

Aujourd’hui encore, elle agit dans des associations et dans des établissements scolaires pour perpétuer le souvenir de la déportation. Elle a  écrit ses mémoires et raconte ce qu’elle a vécu dans son livre Toute Une Vie De Résistance, paru en 2002.

Lucie

Les recherches pour réaliser cet article ont été faites dans le cadre de la préparation du CNRD 2018.