Les 4 saisons est le nom d’une salle du Musée « En temps et en œuvre». Ce musée, a été réalisé par les élèves de 3e2 et a présenté les productions de différentes classes de 3ème pendant le festival.
Dorian et Fahed nous ont présenté un tableau du château du Plessis, qui était accroché à un des murs de la salle. Autour de la salle, il y avait des poèmes écrits par les 3e2 accompagnés de photos du château et du lac.
Les 3e ont enregistré une piste audio en utilisant les poèmes des 3e2 en se servant de l’appareil phonatoire en Musique.
Nous avons aimé le principe même si nous étions mal à l’aise d’entendre nos propres voix.
C’est d’abord un musée consacré au temps qui passe.
Dans le cadre d’un EPI commun à toutes les classes de 3e, le professeur d’Arts Plastiques nous a fait tirer au sort une citation avec le nom de l’auteur en rapport avec ce thème, individuellement. Nous devions dessiner un objet en liaison avec la citation.
Puis étape suivante, en Technologie, par groupe de trois nous avons choisi un seul dessin à transformer en objet à placer dans le musée.
Ces œuvres sont destinées à être exposées au collège devenu un musée pendant le festival «Autrement», avec son, image, et guidage par flash code. Ce parcours artistique s’accompagne d’une exposition de la B. N. F. qui raconte le temps qui passe de la gazette de Théophraste Renaudot à l’ère d’internet.
Le tunnel temporel expose lui les grandes découvertes à travers les siècles, préparé par les professeurs de S. V. T. N’oubliez pas le théâtre qui traite de l’auto destruction des valeurs fondamentales au fil des années «Place publique» est joué par nos camarades de 3e Excell, jeunes comédiens. Mais le cirque est là aussi à travers une réflexion pluridisciplinaire sur la ville idéale, sans oublier le théâtre visuel et pour terminer, un bœuf musical.
EN TEMPS ET EN OEUVRE : ce festival veut favoriser la rencontre, jeunes comédiens, public et partager la culture. Mais aussi valoriser les efforts des élèves dans le cadre de nouvelles actions pédagogiques.
Le temps passe mais il peut nous servir à garder en mémoire des valeurs et à mieux affronter la réalité.
Le lundi 10 avril 2017, Mme Ibn Ziaten, mère du militaire tué par le terroriste Mohamed Merah en 2012, est venue nous parler de son histoire.
Elle est née au Maroc et est arrivée en France à l’âge de 17 ans. A son arrivée, elle ne parlait pas notre langue, c’est pourquoi ses voisins l’ont aidé à apprendre les bases.
Quelques années plus tard, elle aura 4 enfants (2 filles et 2 garçons), elle les éduquera avec les 2 cultures (Française et Marocaine) .
Plus tard, son fils Imad s’engagera dans l’armée. Imad postera une annonce pour vendre sa moto sur le site internet de vente: Le Bon Coin.
Un acheteur le contacte et lui donne rendez-vous sur un parking pour l’échange. Arrivé sur le lieu de rendez-vous, l’homme lui demande s’il est militaire, il lui répond que oui. L’homme sort alors une arme à feu et une caméra pour filmer son acte. Il lui demande de se mettre à genoux, ce que Imad refusera de faire. Le terroriste Mohamed Merah le tuera alors sur place.
Après l’annonce de la mort de son fils, Mme Ibn Ziaten recherchera le lieu de résidence de l’agresseur de Imad. Arrivée là-bas la mère de famille entame la discussion avec des jeunes du quartier.
Suite à cette discussion, elle se rend compte que certains jeunes ont une image positive du terroriste qu’ils ne devraient pas avoir. Elle décide alors d’aider cette jeunesse en difficulté en créant une association.
En assistant à cette conférence, elle nous a sensibilisé à propos de la tolérance et de la paix, mais aussi sur l’importance de l’école, du respect des autres et de la laïcité.
La phrase qui nous a le plus marqués est «Démarrez votre moteur» ce qui pour elle signifie mettez vous au travail sans perdre de temps.
Pour elle,le temps passe mais il ne faut pas oublier, c’est aussi un devoir de mémoire de se souvenir et de transmettre les valeurs auxquelles son fils croyait.
En novembre dernier, nous avions rencontré les élèves de 5ème Expert qui travaillaient sur une scène de crime dans un des appartements du collège. Des constatations ont été faites, des indices prélevés. Les assassins sont… ?
Mr Anfosso nous dit tout !
-Qu’est ce que les élèves de 5ème on fait lorsqu’il sont retournés en classe ?
Ils ont trié les indices, et fait une hypothèse sur la façon dont les meurtres ont eu lieux. Ils ont fait une reconstitution des crimes et ils ont aussi cherché le lien entre les 3 victimes.
-Quelles conclusions ont-ils tirées ?
A la fin de cette expérience ils ont trouvé deux des criminels sur trois.
Ont-ils trouvé comment les victimes sont mortes ?
Une est morte étranglée deux se sont fait tirer dessus par un snipper, de la fenêtre. Un d’entre eux s’est pris un coup de coupe dans la salle a manger plutôt vers la droite du corps.
-Que font les élèves maintenant dans le cadre de l’EPI ?
Pendant les semaines culturelles (du 13 au 24 mars) les élèves ont plutôt travaillé sur le jardinage avec la venue d’un paysagiste pour l’organisation du jardin. Après les semaines pluridisciplinaires les élèves ont rencontré au collège jeudi 13 avril deux agents de la police techniques et scientifique de Montceau-Les-Mines.
Les deux policiers ont expliqué leurs méthodes d’investigation.
Pendant les semaines pluridisciplinaires, nous avons travaillé sur les médias pour illustrer la semaine de la presse.
C’est pourquoi nous avons choisi des journalistes qui ont marqué, à notre avis, les médias.
-Nous avons réalisé une affiche sur Françoise Giroud.
Françoise Giroud à eu un rôle déterminant dans le monde de la presse.
A cette époque il est rare de voir une femme dans le monde des médias. Elle a fondé «L’Express» en 1953. Elle est éditorialiste du «Nouvel Observateur» et dirige la rédaction de «Elle».
Elle choisit de s’appeler François Giroud en 1964 (son vrai nom étant Léa France Gourdji)
Nous avons fait également des recherches sur Albert Londres .
Qui était-il ?
C’est un grand reporter, il a voyagé sur tous les continents pour faire son travaille d’investigation.
Exemple: Il décrit l’horreur du bagne de Cayenne (1923), ou au Congo (1928) pour dénoncer les mots parmi les travailleurs africains, lois de la construction des voies ferrées. Son dernier voyage s’effectue à Hong-Kong et à Shanghai, où il découvre trafic d’armes, d’opium, pillages, exactions. Il meurt en 1932 dans l’incendie du bateau qui le ramenait de Chine en France, vraisemblablement assassiné.
Sa devise était:
«Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie.»
Le prix Albert Londres est décerné à des reporters travaillant dans la presse écrite et dans l’audiovisuel, qui sont fidèles à sa devise.
Nous, élèves de 4e Palladio avons écrit des textes pour imaginer la ville écologique et un futur prometteur pour Montceau-les-Mines. Cela nous a permis d’envisager des solutions pour le futur. Nous avons appris à rédiger sous la forme d’un article. Nous en garderons l’idée qu’il est possible de créer une nouvelle ville à partir de l’ancienne.
Les articles de la catégorie » EPI 4e : la ville de demain » témoignent de notre imagination fertile !
Dans cet article il y aura des informations sur Montceau Parc , une interview sur un habitant de la ville. On découvrira comment la ville a été créée.
Le comment et le pourquoi de Montceau Parc.
Ce sont les habitants qui ont voté pour créer le parc : ils en avaient assez de ne pas avoir d’animations et du fait que la ville n’était pas connue.
Lundi dernier, je suis allé à Montceau .Enfin Montceau les Parcs devrais-je dire! En effet depuis mon départ il y a quelques années, la ville a beaucoup évolué en créant un gigantesque parc . Nous allons commencer par les horaires d’ouverture : le parc ouvre du lundi au samedi , de 8h a 19h . Il est divisé en quatre parties avec des thèmes différents comme celui de Mario, dont l’attraction phare est le « MarioWillSpeed ».
Pour notre première visite du nouveau Montceau nous avons été agréablement surpris par toutes les nouveautés que le maire a pu apporter à Montceau Parc à la suite de la création de cet espace. Dans les restaurants, les serveurs sont remplacés par des robots que des personnes commandent . Ensuite tous les parcs sont animés par des spectacles. Chaque mise en scène est unique ( animaux, carnaval ). Dans cet ensemble il y a des fontaines fabuleuses, une plutôt particuliere avec des bassins cylindriques en marbre aussi bleus que l’océan et aussi étincelants que le soleil.
Dans la ville , les fastfood sont d’excellente qualité. Les piscines sont magnifiques avec leurs céramiques à la marocaine , de formes différentes. Le lac du Plessis est utilisé pour des activités de canoë. Enfin, si on est un peu trop fatigué, on peut aller se reposer dans des hôtels 10 étoiles .
C’est l’un des plus beaux parcs que j ai vus de toute ma carrière, dans la mesure où il réinvente la dynamique de la ville. Je conseille fortement à toutes les municipalités de s’inspirer de ce renouvellement qui fait revivre la ville.
J’ai enfin obtenu une réservation au « Parfait », restaurant de renommée mondiale à Montceau.
Les menus sont très bien : les aliments sont biologiques, il n’y a pas de surgelés. Ils sont livrés le jour même et la cuisine est faite sur place. Ils ont leur propre jardin pour les fruits et légumes. Les poissons sont pêchés dans un lac à côté. Les poules sont élevées en plein air.
Le personnel est nombreux, ce qui leur permet d’avoir des jours de repos, les vêtements leur sont offerts ainsi que les massages après leur service. Les personnels vivent dans une très bonne ambiance entre eux, ce que les clients ressentent.
Le lieu est très beau, il y a des baies vitrées pour voir le lac autour. Les sièges sont très confortables. La décoration est très belle comme les fleurs, l’aquarium, les belles lampes, et des bougies parfumées. Les lieux sont nettoyés au moins 2 fois par jour avec des produits biologiques qui sentent bon.
Les menus changent tous les jours, ils sont bio et végétariens. Les prix sont corrects. Le restaurant s’est inspiré de toutes les cultures du monde, ce qui fait de lui un restaurant unique.
Le restaurant mérite la Super étoile dans tous les guides.
A.B journaliste à la revue « les restaurants du monde »