PREMIÈRE REVUE DE PRESSE DES 3EMES « MEDIA » 2020-2021

L’environnement, les migrants, la COVID-19, voici les thèmes retenus pour les échanges de revues de presse de cette année.  Les quotidiens consultés : « Le Journal de Saône-et-Loire », « Le Monde » ont paru durant la deuxième quinzaine de novembre.  Voici donc ce que les élèves de 3ème « Média » ont sélectionné.

COVID-19

LE POINT SUR LA SITUATION EN SAÔNE-ET-LOIRE ET EN FRANCE FIN NOVEMBRE 2020

Un deuxième confinement efficace ?

« COVID-19 : une amélioration « fragile et récente » en région » titre le Journal de Saône-et-Loire du 14 novembre. Deux semaines après le second confinement annoncé par le premier ministre Jean Castex, le nombre de cas diminue même si 13 nouveaux décès ont été répertoriés mercredi 18 novembre en Saône-et-Loire (JSL du 19 novembre). Deux indicateurs de l’épidémie : le taux d’incidence et et le taux de positivité sont en baisse en Saône-et-Loire.

Une situation qui se stabilise mais un personnel à flux tendu

D’après le Journal de Saône-et-Loire du 26 novembre 2020, l’épidémie semble s’essouffler en Saône-et-Loire depuis le reconfinement. La situation se stabilise malgré le fait que la vague soit bien plus forte. Le nombre de patients diminue en médecine mais ne diminue pas en réanimation. Les équipes de soignants restent très sollicitées.

D’ailleurs, un article paru dans « Le Monde » du 23 novembre dont le titre est « Les hôpitaux en quête de soignants » explique que malgré les recrutements de cet été, les besoins en personnels paramédicaux sont importants.

La précarité s’installe.

« Les jeunes de plus en plus menacés par la pauvreté » titre le Monde du 28 novembre. La COVID- 19 a eu pour conséquence une crise économique qui frappe les moins de 25 ans. D’après le rapport sur la pauvreté en France édition 2020-2021 publié par l’Observatoire des inégalités, entre 2002 et 2018, le taux de pauvreté des 18-29 ans est passé de 18 à 23% et la crise liée à la COVID-19 aggrave la situation. En France, 5,3 millions de personnes vivent avec moins de 885 euros par mois. Le confinement qui oblige des entreprises à cesser leur activité n’est pas étranger à cette situation.

Les effets psychiques du premier confinement sur les Français

« Le Monde » du 27 novembre rapporte que les soignants de l’ hôpital Robert-Debré, à Paris, constatent que les enfants et les adolescents de moins de 15 ans développent de l’anxiété, du stress, et de la dépression suite aux deux confinements. On constate une augmentation des comportements addictifs liés aux jeux vidéo mais aussi à tous les types d’écrans.

En France, une enquête récente de Santé publique France, pointe qu’ à la mi-novembre, le taux d’états dépressifs est de 21% soit deux fois plus que fin septembre. Les personnes concernées, développent des pensées suicidaires et ressentent une grande solitude à cause du confinement.

Un vaccin en préparation, mais les Français sont-ils prêts ?

Lors de sa prise de parole, mardi 24 novembre, Emmanuel Macron, Président de la République a indiqué que la vaccination, non obligatoire devrait débuter fin décembre ». (Le Monde » du 26 novembre). Après l’américain Pfizer, c’est le laboratoire Moderna qui annonce un vaccin efficace à 94,5% contre la COVID-19. (Le Monde du 19 novembre).

« En France, des vaccins efficaces mais contestés » titre le Journal de Saône-et-Loire du 18 novembre. Une enquête IPSOS révèle que 54% des français se disent prêts à être vaccinés. Dans 14 autre pays étudiés, le taux varie de 71 à 95 %. les Français se méfient du vaccin, certains influencés par des théories du complot, d’autres par perte de confiance envers les politiques et les scientifiques, d’autres enfin, estiment qu’on manque de recul par rapport à ce nouveau vaccin. Situation paradoxale, lorsque l’on sait que depuis 200 ans, la vaccination a plutôt bien fonctionné en France et qu’une large couverture est nécessaire pour ralentir ou diminuer la propagation du virus. Les Français ont peur car ils ne connaissent pas les effets secondaires induits par le vaccin. Enfin, l’efficacité du vaccin est remise en cause. Pourtant, pendant les phases de test, une efficacité variant de 90 à 95 % des vaccins contre la COVID-19 été démontrée. Un vaccin plus efficace que celui contre la grippe dont l’efficacité est évaluée à 60%.

Pastora, Ninon, Nadja

Léo, Fiorenzo, Gabriel, Julien

Sonya, Ludivine, Emilie

Pixabay Kalhh

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ENVIRONNEMENT

POLLUTION : ON PEUT MIEUX FAIRE !

COVID-19 : avec le confinement, la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a pas baissé

Le collectif Climate Transparency, dans son rapport, explique que la croissance des rejets de CO2 des pays du G20 a marqué le pas en 2019. La baisse de 2% de la consommation de charbon et l’accroissement du recours aux énergies renouvelables expliquent ce résultat positif. Les énergies fossiles restent lourdement subventionnées.

Pendant le premier confinement l’activité économique mondiale s’est ralentie ce qui s’est traduit par la baisse des émissions de dioxyde de carbone. Mais les plans de relance suite au ralentissement de l’économie risquent de changer la donne.

La concentration de CO2 dans l’atmosphère selon l’OMM (Organisation météorologique Mondiale) n’a pas baissé. Même si l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) constate que la qualité de l’air s’est améliorée en Europe ces dix dernières années, trop de décès prématurés ( maladies respiratoires et cardiovasculaires) restent causés par la pollution. (Le Journal de Saône-et-Loire du 24 novembre et Le Monde des 19 et 24 novembre).

La solution viendra-telle avec les voitures hybrides  rechargeables ?

On peut en douter à la lecture de l’enquête menée par l’ONG bruxelloise Transport & Environnement publiée le 23 novembre et détaillée dans « Le Monde » du 24 novembre. Le véhicule hybride rechargeable est qualifié de chimère par Diane Strauss directrice France de T & E. « Dans des conditions optimales et avec une batterie chargée à plein, les véhicules ont émis entre 28% et 89% de CO2 de plus que ce qui avait été annoncé ». L’étude a été menée par la société Emissions Analytic pour le compte de T & E sur plusieurs modèles. Cela se dégrade encore plus lorsque les conditions ne sont pas optimales : voitures chargées, batterie vide etc… En Europe, la vente de véhicules hybrides explose : 150000 véhicules vendus en 2019, près de 500000 en 2020.

Ou de l’éolien offshore ?

En France, l’éolien offshore, une énergie verte, produit une faible partie de l’électricité : 2 MG (mégawatts). L’Europe, par contre, est leader de l’éolien en mer. Le Royaume-Uni a une capacité de produire l’équivalent de 7445 MW, l’Allemagne, 7445 MW. La France a comme objectif de produire entre 5200 et 6200MW à l’horizon 2028. Les industriels et même les pétroliers sont attirés par cette source d’énergie. (Le Monde du 24 novembre)

Amin, Fériel, Amanda                     

Pixabay Marcinjozwiak

 

Sihanna, Leïna, Ilayda

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LES MIGRANTS

ASILE : LA FRANCE EN ÉCHEC

C’est le titre de l’article paru dans le Journal de Saône-et-Loire du 25 novembre, suite à l’évacuation lundi 23 novembre d’un camp de 450 migrants formé quelques heures plus tôt sur la Place de la République à Paris. Une évacuation brutale, les migrants ont été éjectés de leurs tentes sans ménagement, qui entraîne une enquête de « la police des polices » après les faits subits par les migrants, afghans pour la plupart. Ainsi, un croche-pied fait à un migrant a provoqué une enquête du parquet de Paris. Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a qualifié d’inacceptable ce qui s’est passé et le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin dénonce certaines images choquantes alors qu’il défendait peu de temps auparavant, les forces de l’ordre et envisageait l’obligation de flouter les visages des agents.

En France, 147400 demandeurs d’asile, touchent l’allocation mensuelle versée par l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration.), mais le dispositif national d’accueil est de 81119 places. Il manque donc 66000 places. Depuis l’évacuation d’un camp de migrants à Saint-Denis, le 17 novembre, 1000 personnes sont toujours à la rue, malgré les 3000 places offertes par des centres d’accueil et des gymnases d’Ile-de-France souligne un article du « Monde »  du 25 novembre. Depuis 2015 à Paris, il y a eu 66 évacuations de camps.

 

Roslina, Nessa, Jibril

Liwa, Bryan, Facely, Nolan,

UNE WEB RADIO AU LYCÉE GUEBRE MARIAM !

LGM… Les Gamins au Micro  est le nouveau blog de l’équipe de lettres du lycée Guébré Mariam.  Depuis ce début d’année scolaire, Ce site est la webradio sur laquelle les élèves du lycée Guébré Mariam, de la 6e à la terminale, partagent les enregistrements qu’ils ont effectués en cours de français. Il peut s’agir de textes personnels, de lectures d’œuvre littéraires, d’exposés, de revues de presse…

Vous trouverez les revues de presse enregistrées par les élèves des classes de seconde à cette adresse :

https://www.lesgaminsaumicro.fr/category/actualites-et-revues-de-presse/

http://www.cndp.fr/crdp-dijon/-Clic-images-.html

Prenez le temps d’écouter les autres enregistrements !

Bonne écoute !

S. Marnat-Moreau

 

LE JOURNAL DE CONFINEMENT DES 3EMES MEDIA : REVUE DE PRESSE

Depuis le lundi 16 mars, les 3èmes Média, comme tous les élèves en France restent à la  maison. Voici les retours de plusieurs élèves de la classe qui nous font part de la façon dont ils vivent la situation.

« Depuis le début de mon confinement, je fais toujours un peu la même chose. je me lève et fais le travail demandé par mes professeurs.

Quand j’ai du temps libre, je lis, regarde des séries,  des « animés ».

Pour aider ma mère à la maison, je prépare un repas de midi par semaine.

je travaille aussi tous les jours mon piano et les mardis à 17 heures, j’ai un appel en visio avec ma professeure de piano.

je sors tous les jours sur ma terrasse ou dans mon jardin, pour prendre l’air, prendre  mon goûter ou dessiner.

J’essaie de garder contact avec ma famille et mes amis. Je fais donc des appels visio avec eux.

Pour finir, j’essaie de faire de l’activité physique en faisant les exercices de notre professeur de sport dans mon jardin.  »                                                                                                                                           Juliette

 

« Moi, pendant mon confinement je me suis instauré une routine et des horaires à respecter.

Pour commencer tous les matins sauf le week-end, je mets mon réveil à 9h30 ensuite je déjeune, je me prépare et à 11h je commence le travail que mes professeurs me donnent, puis vers 12h je vais manger.

A mon retour je continue mon travail jusqu’à temps d’avoir fini. En général, je termine entre 14h et 15h.

Pour décompresser je fais quasiment tous les jours en fin d’après-midi une séance de sport.

Quand j’ai du temps libre soit je regarde une série, soit je lis un livre ou encore je sors dans mon jardin pour profiter du soleil.

Mon ressenti face à ce confinement est mitigé :  d’un côté je me dit que c’est bien car c’est pour la bonne cause mais d’un autre cela m’embête beaucoup car je ne peux plus voir mes amis, ma famille ou encore sortir.

J’espère que tout cela ce terminera rapidement. »

Loan

Sous-bois près du lac d’Issarles (Ardèche)Auteur : Michael.joffre (en)https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sous_bois_en_Ard%C3%A8che_013.jpg

« Pendant le confinement, je fais tout le temps la même chose.  Je me réveille, regarde un « animé », après je vais déjeuner, je retourne regarder un « animé ». Je vais me doucher, manger, et ensuite je commence à travailler.

Des fois, je fais du sport,  je lis des mangas, je vais sur mon balcon. 

J’ai toujours la même routine pendant mon confinement. Je m’ennuie beaucoup, car on ne peut plus sortir. »                                                                                                                                                                  Andy

« Le confinement n’est pas une bonne chose car on se sent coupé du monde. On ne peut plus profiter du beau temps pour faire du sport, pour faire toutes les choses en dehors de chez soi.

Toutes les journées se ressemblent à quelque chose près : réveil, petit-déjeuner, travail, jeux vidéos, déjeuner, travail,  goûter, jeux vidéos, puis je me couche.

On se sent prisonnier de notre propre maison. Mais on fait tout cela pour la bonne cause et pour les médecins. »

Abdelrahmen

« Bonjour ! Moi, le confinement, je le vis bien, mais c’est vrai que ça change de notre vie de tous les jours. Par exemple, habituellement, nous nous réveillons le matin pour aller au collège. Maintenant nous pouvons nous  réveiller à l’heure que nous voulons, mais il faut tout de même penser à faire ses devoirs.

Le confinement a des inconvénients : nous ne pouvons plus sortir voir des amis et c’est vrai que cela me dérange fortement car je n’ai pas l’habitude de cette situation.

Le mois qui va suivre va être assez spécial pour moi car c’est le Ramadan et je n’ai jamais passé un Ramadan enfermée chez moi. Habituellement, pendant le Ramadan, j’étais au collège et la journée passait très vite mais, là, tout change.

Bon voilà, je vous ai raconté mon ressenti sur ces semaines de confinement. »

Chimène

Notre vie à Addis-Abeba et au lycée franco-éthiopien Guebre Mariam

À Addis-Abeba, comme à Montceau-les-Mines, les écoles sont fermées pour lutter contre le COVID-19. Mais les élèves de Guebre Mariam continuent à travailler à distance. Ils ont ainsi collaboré, à l’aide d’un wiki, pour répondre aux nombreuses et intéressantes questions de leurs correspondants.

Dans ce texte, le mot « lycée » ne désigne pas uniquement un établissement scolaire couvrant les classes de la 2de à la terminale. Il désigne tout l’établissement, de la maternelle au baccalauréat. Le lycée Guebre Mariam, c’est toute l’école française d’Addis-Abeba.

Questions généralistes

L’Éthiopie est-elle un pays laïque ?

Oui, l’Éthiopie est un pays laïque : aucune religion n’est imposée dans le pays comme religion d’État. En fait, l’Islam et le Christianisme (dominé par l’Eglise orthodoxe éthiopienne) y sont les deux religions les plus largement pratiquées. Cependant de nombreuses croyances coexistent en Éthiopie.

Quel est le régime politique de l’Éthiopie ?

Le régime politique de l’Éthiopie est parlementaire. Le Premier ministre a plus de pouvoir que le Président de la République.

Combien y a-t-il d’habitants à Addis-Abeba ?

Dans la capitale de l’Éthiopie, Addis-Abeba, il y a 4 794 000 habitants. En Éthiopie, il y a plus de 98 802 543 habitants (2019), soit 87,26 habitants / km².

Y a-t-il des villes proches d’Addis-Abeba ?

Oui, il y a plusieurs villes proches d’Addis Abeba. La ville nommée Debre Zeit ou Bishoftou en est un exemple.

Combien y a-t-il de lycées à Addis-Abeba ?

Il y a de nombreuses écoles secondaires, mais un seul Lycée français à Addis Abeba : le Lycée Guebre Mariam que nous fréquentons. Donc le lycée Guebre Mariam est le seul « lycée » en Éthiopie.

Addis-Abeba est-elle une ville où il y a beaucoup de commerces ?

Oui, on a un marché appelé Merkato. Merkato est le plus grand marché ouvert en plein air, non seulement à Addis-Abeba et en Éthiopie, mais dans toute l’Afrique. Les parties incontournables de Merkato comprennent le marché aux épices, le marché des paniers faits à la main et le marché des articles d’occasion. Il est fermé tous les dimanches. À côté de ce marché, on trouve également diverses activités commerciales : le commerce ambulant, plusieurs supermarchés, plusieurs centres commerciaux sur plusieurs étages (des malls en anglais), énormément de bars, de restaurants et d’hôtels, des pharmacies, des bureaux de transports routiers et aériens, des salles de cinéma et plusieurs salles de jeux, etc.

Vie quotidienne à Addis-Abeba

Quel moyen de transport utilisez-vous pour vous rendre à votre lycée ?

On utilise souvent les voitures personnelles de nos parents ou des minibus de transport scolaire. Mais certains élèves utilisent les transports publics, en général des minibus. L’utilisation des grands bus est rare.

Vous sentez-vous en sécurité dans votre ville ?

Oui, car il y a assez de policiers, même si leur présence n’est pas aussi forte qu’en France. Et il n’y a pas autant de voleurs que dans un certain nombre d’autres pays. De plus, puisqu’on vit dans la capitale, Addis Abeba, qui est assez sécurisé, il n’y a rien de dangereux même s’il y a des vols comme partout.

Y a-t-il des boîtes de nuit à Addis-Abeba ?

Oui, il y a des boîtes de nuit à Addis-Abeba. Mais en ce moment elles sont toutes fermées à cause du COVID-19

Pouvez-vous nous parler de votre quotidien hors du lycée ? (distractions, sports, genre de musique écoutée, utilisation des réseaux sociaux, etc…)

Hors du lycée, il y a plusieurs sortes d’activités. On peut faire de la natation, suivre des cours de danse, aller dans des clubs sportifs ou des salles de sport. Nous sortons avec nos amis ou en famille. Pendant les longs week-ends, on peut en profiter pour faire des sorties dans la nature.

À la maison, nous écoutons de la musique.

Existe-t-il un système de retraite en Éthiopie ?

Oui, tout à fait, il y a un système de retraite en Éthiopie. Mais les rentes versées ne sont pas élevées.

Le lycée

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier dans un lycée français ?

« Pour moi, ce sont mes parents qui ont décidé de me mettre dans un lycée français, car ils pensaient que ce serait mieux pour moi de grandir en apprenant une troisième langue, en plus de l’anglais et de ma langue maternelle (l’amharique). »

« J’envisage plus tard de finir mes études en France. »

« Moi, j’ai choisi d’étudier dans un lycée français parce que je ne parlais que le français quand je suis arrivée en Éthiopie. »

« Mon pays d’origine étant francophone, j’avais intérêt à poursuivre mes études dans un système français. »

« Certains membres de ma famille ont étudié dans ce lycée français. C’est grâce à eux que je suis entré dans ce lycée. »

« Moi, je n’ai pas choisi ce lycée. Mon père a choisi l’école pour moi parce qu’il a étudié au lycée et a trouvé que c’était une bonne école. »

« Je n’ai pas choisi le lycée, ma mère a pris cette décision pour moi. Si j’avais dû prendre cette décision, j’aurais fait la même chose. Selon moi, le système éducatif français me donnera plus de culture et d’opportunités. »

« Je n’ai pas eu l’opportunité pour faire ce choix : comme mes parents ne voulaient pas me séparer de mes sœurs et de mon frère, ils ont décidé de m’inscrire au lycée français. »

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier le Français ?

« J’ai étudié le français, car c’est une langue apprise par quelques membres de ma famille. »

« Je n’ai pas fait ce choix, on me l’a imposé comme langue d’enseignement obligatoire. »

Trouvez-vous que c’est une langue difficile ?

Au début, c’est un peu difficile pour les Éthiopiens. Le français est une langue riche et il faut être très précis pour exprimer sa pensée. Mais ça devient de plus en plus facile, parce qu’on grandit en apprenant le français.

Combien d’heures de français avez-vous dans une semaine ?

Dans une semaine, on a à peu près cinq heures de français.

Apprenez-vous une autre langue que le Français ?

Tous les élèves doivent apprendre l’anglais. Les Éthiopiens apprennent l’amharique et c’est obligatoire. Et les étrangers apprennent l’espagnol aussi. Comme option, on peut apprendre le latin et l’allemand.

Comment est organisée la scolarité au lycée ? Quel est le cursus ?

La scolarité au Lycée est organisée par le ministère français de l’Éducation nationale à l’instar des autres lycées publics français.

Combien d’heures de cours avez-vous dans une journée ?

Nos heures de cours dépendent du jour de la semaine, mais on a en moyenne  6 heures de cours.

La scolarité au lycée français est-elle différente de celle des autres lycées ?

Nous sommes dans un établissement qui suit le programme des autres lycées français. Mais, à Addis-Abeba, nous suivons aussi le programme éthiopien.

Quels sont les différents diplômes ou examens dans votre scolarité ?

Ici, au lycée Guebre Mariam, on passe tous les examens nationaux français que vous passez, comme le brevet, le bac. On peut aussi obtenir le DELF.

Les Éthiopiens passent des examens nationaux que l’on appelle « 8e grade », « 10e grade » et « 12e grade. » Mais le « 10e grade » vient juste d’être supprimé.

Portez-vous un uniforme ?

On ne porte pas d’uniforme… et on n’est pas d’accord pour en mettre un ! Chacun peut porter les vêtements qu’il veut.

Y a-t-il un service de restauration au lycée ? Ce service est-il payant ou gratuit ?

Oui, on a un lieu qu’on appelle le « toukoul ». Ce service de restauration est payant. On achète un carnet de tickets pour 200 birrs (5.71 euros), puis on utilise les tickets pour manger.

Culture et traditions

Quelles sont les fêtes principales en Éthiopie ? Comment se déroulent-elles ?

Il y a sept fêtes principales en Éthiopie : le Noël éthiopien, Timkat, la bataille d’Adoua, le Vendredi saint éthiopien, la Pâque éthiopienne, le Nouvel An éthiopien et Meskel.

À Timket, on célèbre le baptême de Jésus dans le Jourdain.

Meskel est une fête religieuse annuelle dans les églises orthodoxes éthiopiennes et érythréennes, qui commémore la découverte de la vraie croix de Jésus par l’impératrice romaine Hélène au IVe siècle.  C’est une fête très appréciée. Nous mettons de l’herbe coupée sur le sol dans les maisons. Ensuite nous mangeons de la viande grillée que l’on appelle tibs.

Fêtez-vous Noël ?

Oui, on fête Noël. L’Éthiopie (et en particulier l’église éthiopienne orthodoxe tewahedo) célèbre Noël le 7 janvier, et non le 25 décembre. Le calendrier éthiopien a 13 mois. Il provient du calendrier utilisé par l’église copte orthodoxe basée en Égypte. De nombreuses autres églises orthodoxes à travers le monde célèbrent également Noël le 7 janvier.

Certains Éthiopiens ne fêtent que le Noël éthiopien et d’autres les deux Noëls : éthiopien et catholique.

La célébration du Noël éthiopien est appelée genna. La plupart des gens vont à l’église le jour de Noël. Beaucoup de gens participent à un jeûne spécial de l’avent pendant les 43 jours précédents, il commence le 25 novembre et est connu comme le « jeûne des prophètes » : tsome nebiyat.

Quels sont vos plats traditionnels ?

L’aliment traditionnel le plus populaire est l’injera. L’injera est une galette que l’on recouvre d’une variété de sauces. Les repas éthiopiens typiques sont servis avec différents ragoûts de viande épicés (wot) en fonction du groupe culturel. En effet la nourriture en Éthiopie varie selon la région. Chaque région possède un plat traditionnel.

L’injera peut se manger avec du doro wot qui est du poulet. C’est un plat très connu en Éthiopie.

Nous avons également un autre plat connu : le shiro. On trouve ce plat partout en Éthiopie. Il est aussi très facile à faire.

 

Votre regard sur la France

Quelle représentation avez-vous de la France ?

La France est un pays plein de merveilles. C’est la maison de la célèbre Mona Lisa. Le Louvre stocke 34999 autres œuvres d’art exposées, y compris des antiquités égyptiennes, de l’art islamique, de nombreuses sculptures de la Grèce antique et de l’Empire romain, ainsi qu’une immense collection de bijoux de la noblesse française.

Est-ce un pays dans lequel il vous plairait de vivre ?

« Personnellement, je ne sais pas si vivre en France me plairait ou pas. Ici, en Éthiopie, on ne parle pas des actualités françaises. Donc on ne sait pas ce qui se passe jour par jour. On ne peut donc pas savoir si la France est un pays dans lequel il nous plairait de vivre ou pas. C’est pour cela que je dirais que j’ai un avis mitigé sur la question. »

« À mon avis, c’est un pays dans lequel il me plairait de vivre. Je suis quelqu’un qui aime voyager et pouvoir vivre dans différents environnements. La France peut être un de ses pays. »

« En ce qui me concerne, je suis l’actualité sur France 24 au quotidien. Pour dire vrai, je suis attiré par certaines villes et non par d’autres. »

« J’aimerais visiter la France un jour, avec mes amies, parce que j’aime explorer de nouvelles choses. Mais je ne sais pas si je veux vivre en France. »

« Il me plairait de vivre à Lyon, qui est un technopôle assez populaire. Si je vivais en France, j’aimerais ouvrir mon entreprise de Tech. »

 

Réponses rédigées collaborativement par Abubeker, Anaïs, Anne, Cécilia, Dagmawi, Dawit, Edlawit, Edna, Elita, Eyuel, Hana A., Hana N., Hemen, Joseph, Maraki, Merkeza, Mickyas, Nahom, Rebecca, Samuel, Sirine, Tensae, Yohannes, Yonas, Yoseyas, Yuliyan et Yutaka.

 

MIEUX SE CONNAÎTRE

La classe de 3ème Média échange depuis le mois d’octobre des revues de presse avec la classe de seconde du lycée Guebre Mariam d’Addis-Abeba en Ethiopie.  Juste avant la fermeture du collège pour cause de coronavirus, les élèves de la classe ont dressé une liste de questions en direction de leurs homologues du lycée et en ont profité pour se présenter.

 

la classe de 3ème Média dans la cour du collège. Photo : SOFIA

Tout d’abord, la photo !

 

 

 

 

 

 

La vie quotidienne en France

En ce moment, c’est compliqué car il y a eu l’arrivée du coronavirus.

De nombreuses manifestations ont lieu dans lesquelles les femmes revendiquent plus de respect.

A Montceau-les-Mines

La commune de Montceau-les-Mines compte 19 000 habitants.

La maire, Madame Marie-Claude Jarrot et son équipe ont décidé de moderniser la ville. Des pistes cyclables sont construites ainsi qu’un skate parc. De nouveaux magasins vont bientôt ouvrir leurs portes.

Le collège et son fonctionnement

Les horaires sont les suivants :

8h-12 h. 13h30 16h30 les lundis, mardis, jeudis, vendredis. Le mercredi l’horaire est : 8h – 12h.

A côté du Français, nous étudions aussi les langues suivantes : l’Espagnol, l’Anglais et le Latin en option.  Le Français est une langue que nous trouvons plutôt compliquée, même si c’est celle que nous parlons au quotidien !

Dans notre collège chaque classe a un projet : danse, théâtre, jardin, sport… Notre projet c’est le blog avec vous !

Maëlys, Camila, Chayma, Sofia

Voici les  questions des élèves de la classe ! 

 

Questions généralistes

L’Ethiopie est-il un pays laïque ?

Quel est le régime politique de l’Ethiopie ?

Combien y-a-t-il d’habitants à Addis-Abeba ?

Y-a-t-il des villes proches d’Addis-Abeba ?

Combien y-a-il de lycées à Addis Abeba ?

Addis-Abbeba est-elle une ville où il y a beaucoup de commerces ?

Vie quotidienne à Addis-Abeba

Quel moyen de transport utilisez-vous pour vous rendre à votre lycée ?

Vous sentez-vous en sécurité dans votre ville ?

Y-a-t-il des boîtes de nuit à Addis-Abeba ?

Pouvez-vous nous parler de votre quotidien hors du lycée ? (distractions, sports,genre de musique écoutée, utilisation des réseaux sociaux, etc…)

Existe-t-il un système de retraite en Ethiopie ?

Le lycée

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier dans un lycée français ?

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier le Français ?

Trouvez-vous que c’est une langue difficile ?

Combien d’heures de Français avez-vous dans une semaine ?

Apprenez-vous une autre langue que le Français ?

Comment est organisée la scolarité au lycée, quel est le cursus ?

Combien d’heures de cours avez-vous dans une journée ?

La scolarité au lycée français est-elle différente de celle des autres lycées ?

Quels sont les différents diplômes ou examens dans votre scolarité ?

Portez-vous un uniforme ?

Y-a-t-il un service de restauration au lycée ? Ce service est-il payant ou gratuit ?

Culture et traditions

Quelles sont les fêtes principales en Ethiopie ? Comment se déroulent-t-elles ?

Fêtez-vous Noël ?

Quels sont vos plats traditionnels ?

Votre regard sur la France

Avez-vous l’exposition que nous avons envoyée sur notre ville, Montceau-les-Mines ?

Quelle représentation avez-vous de la France ?

Est-ce un pays dans lequel il vous plairait de vivre ?

 

QUEL EST LE LIEN ENTRE LA SAINT-VALENTIN ET L’ETHIOPIE ?

En France, la Saint-Valentin se fête le 14 février. C’est la fête des amoureux ! C’est   l’occasion d’échanger des cadeaux, d’aller au restaurant.  34 millions d’euros sont dépensés à cette occasion pour l’achat de fleurs ! Un article paru  dans la rubrique Actu Monde du Journal de Saône-et-Loire du 14 février nous a fait réagir. 

Son titre : « Consommation. le bilan carbone de la fleur la plus vendue pour le fête des amoureux fait débat. L’Ethiopie, l’autre pays des roses de la Saint-Valentin ».

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Source : freephotobank.org

L’Ethiopie est un gros exportateur de fleurs. le pays produit 9% des fleurs coupées sur le marché mondial. En effet, le climat sur les hauts plateaux est idéal. La température évite les serres chauffées, ce qui compense le coût du transport.   « 12000 roses cultivées aux pays-bas et vendues à Londres émettent six fois plus de CO2 que des fleurs importées.  » De plus le coût du travail est très bas, le salaire minimum est de 35 euros par mois.  Les producteurs de fleurs interrogés sont français. Ils expliquent que l’Ethiopie est le « château d’eau  » de l’Afrique. Ils réduisent grâce à de nouvelles techniques leur consommation d’eau. En effet des ONG accusent les producteurs de fleurs d’accélérer l’assèchement des lacs car la culture des fleurs demande beaucoup d’eau.

Nos réactions : nous sommes très surpris d’apprendre que les fleurs coupées proviennent non de Hollande ni de France mais d’Ethiopie. Nous imaginions l’Ethiopie comme un pays aride, désertique et nous apprenons que c’est le « château d’eau de l’Afrique » !

La place du secteur en Ethiopie nous surprend aussi par son importance : 100 000 emplois créés,  300 millions d’euros de revenus annuels, troisième secteur exportateur après le café et les oléagineux.

Charly, Florian, Dylan

 

 

LES 3EME MEDIA REAGISSENT A LA REVUE DE PRESSE DES LYCEENS D’ADDIS ABEBA

L’Ethiopie  vers une économie verte

J’ai été intéressée par le thème choisi. L’écologie nous concerne tous. Dans notre classe nous avons élu un éco-délégué qui est chargé d’encourager les élèves à s’associer aux différents projets et actions en lien avec le développement durable.

A l’échelle de notre ville, un article  est paru dans le Journal de Saône-et-Loire le 13 janvier 2020 pour rappeler le projet d’une implantation de quatre mâts éoliens.

 

SOFIA JOUGNIAUX 3ème média

 

Les banques Éthiopienne en compétition pour construire le siège le plus imposant

Intéressés par le secteur financier et son développement immobilier dans l’espace, nous avons lu avec attention le compte rendu de votre article. Cela nous évoque le quartier de la Défense   à Paris, plus grand pôle économique d’Europe qui s’étend sur Courbevoie,Puteaux,et Nanterre, quartier d’affaires, bordé de tours, de sièges sociaux de bureaux mais aussi avec des œuvres d’art que animent ce cadre. La Défense est classée Zone Touristique Internationale depuis le 25 septembre 2019.

Chimene, Axel, Dylan

 

Quoché, une décharge qui déborde

Nous aussi, nous avons des problèmes semblables aux vôtres.

Nous avons des décharges sauvages un peu partout en France.

Par exemple à Signes dans le Var un maire est décédé car un camion lui a roulé dessus involontairement pendant qu’il tentait de l’empêcher de vider ses déchets.

Il est mort en se battant pour la cause qui lui tenait à cœur.

Loan Jottreau

Camila Moussaoui

Chayma Mokrane

Nous avons choisi ce thème dont il est souvent question dans l’actualité. Nous nous sentons concernées dans la protection de l’environnement. Malheureusement en France, il existe encore des décharges sauvages (ex : plus de 130 en Île de France ).

Certains habitants réagissent, ainsi, un riverain a créé une application pour cartographier les décharges illégales. Il reçoit 1 à 2 signalements par semaine.

D’autre part il y a eu cet été un événement dramatique : le maire d’une commune qui s’opposait à un dépôt illégal de gravats dans la nature et qui voulait faire appliquer la loi a été tué accidentellement, selon les premiers éléments de l’enquête, par le conducteur du véhicule ( qui déposait les gravats ) et qui reculait pour s’enfuir.

Maëlys MONTROZIER

Juliette LEBLANC

Satine LUKOWITZ

Lancement du premier satellite éthiopien

Je pense que c’est bien qu’un pays d’Afrique lance un satellite en orbite. La France lance des satellites mais pas de la France métropolitaine, mais de Guyane (c’est en Amérique du sud) dans la ville de Kourou.La Guyane est un département français.

Abdelrahmen

UNE REVUE DE LA PRESSE ETHIOPIENNE PAR DES ELEVES DU LYCEE GUEBRE MARIAM

Au cours des deux derniers mois, les élèves de 2e 3 du lycée franco-éthiopien Guebre Mariam, à Addis-Abeba, ont lu des journaux, des magazines et des sites web d’information traitant de l’actualité de l’Ethiopie. Ils ont réalisé cette revue de presse à partir d’articles écrits en anglais ou en amharique (une des langues les plus parlées en Ethiopie).

Ils espèrent que cette revue de presse, composée de huit textes, vous fera découvrir une actualité souvent peu connue en France : celle de la Corne de l’Afrique.

Lancement du premier satellite éthiopien

L’Ethiopie annonce le lancement de son premier microsatellite pour ce mois de décembre, visant à apporter des solutions durables aux défis concrets auxquels l’Ethiopie est confrontée.

D’après le journal Capital publié le 25/11/19, l’Ethiopie devrait lancer son premier satellite dans l’espace le 17 décembre 2019 à 6h01 (EAT) du matin. Le ministre de l’Innovation et de la Technologie, Getahun Mekuria, a déclaré que le satellite serait utilisé pour la transformation et la modernisation de l’agriculture en affinant la prévision du rendement des récoltes et des catastrophes naturelles, telles que les inondations et la sécheresse.

Comme l’indique le journal Agence Afrique, l’annonce avait déjà été faite en novembre 2018 par le directeur général de l’Ethiopian Space Science and Technology Institute (ESSTI) d’Addis-Abeba. Les attentes du gouvernement éthiopien sont bien précises : « Le satellite nous fournira toutes les données nécessaires sur l’évolution du climat et les phénomènes météorologiques pour atteindre nos principaux objectifs dans les domaines de l’agriculture, de la sylviculture et de la protection des ressources naturelles ».

Selon Solomon Belay Tessema, directeur général d’ESSTI, « le transfert de technologie permettra aux scientifiques éthiopiens de construire et de lancer eux-mêmes leur deuxième satellite de manière indépendante.

Ce satellite, construit par des ingénieurs éthiopiens en collaboration avec le gouvernement chinois, devrait peser environ 65 kg, comme le confirme le journal Digital Business. Ainsi, grâce à ce nouvel outil technologique, l’Ethiopie entend renforcer les programmes actuellement engagés pour améliorer les moyens de subsistance de sa population.

Hana A., Sirine et Dawit


Les banques éthiopiennes en compétition pour construire le siège le plus imposant

La concurrence entre les trois plus grandes banques d’Ethiopie (Dashen bank, Commercial bank of Ethiopia et Awash Bank) fait rage ! Chacune d’entre elles construit son siège dans le même quartier d’affaires. Elles essayent toutes d’occuper le plus d’espace, d’avoir les bâtiments les plus hauts et les plus larges pour pouvoir accueillir plus d’employés. Chacune d’entre elles investit beaucoup d’argent pour cela. Ces informations nous viennent essentiellement du journal Fortune.

Awash Bank est l’une des trois plus grandes banques d’Ethiopie. Le bâtiment qui fera office de siège est extrêmement couteux. L’immeuble est estimé à douze milliard de birr (soit à peu près 340 millions d’euro) et le terrain de construction est à 173 millions de birrs (soit 5 millions d’euros). L’emplacement accordé à cette banque se situe à Kirkos Mexico, au centre d’Addis-Abeba.

Un article du site nazret.com écrit nous apprend qu’une entreprise chinoise est en train de construire le plus haut bâtiment de toute l’Afrique de l’Est. En effet, la Société Chinoise d’Ingénierie de la Construction (CSCE) édifie un bâtiment de 198 mètres de hauteur pour le siège de la Commercial Bank of Ethiopia. Cet investissement est extrêmement important : il est estimé à 18 milliards de birr, soit 530 millions d’euros.

D’autre part, un autre article du site de l’hebdomadaire Capital, écrit le 09/09/19 par Muluken Yewondwossen, nous apprend que Dashen Bank a obtenu l’accord de l’administration municipale pour la construction d’un bâtiment de plus de 30 étages derrière son siège actuel, sur un terrain de 900m2  en face de la Banque National d’Ethiopie. En novembre 2017, la banque avait déjà inauguré son siège de 21 étages en présence de Mulatu Teshome, ancien président de l’Ethiopie.

Anaïs, Samuel et Yutaka


Quoché, une décharge qui déborde

D’après le magazine Addis Standard, en mars 2017, beaucoup de personnes, 115 plus précisément, sont mortes sous une montagne de déchets qui s’est effondrée dans la périphérie d’Addis-Abeba, en Ethiopie.

Dans un article de l’hebdomadaire Fortune, écrit par Gelila Samuel et publié le 10/11/2019, des montagnes de déchets mettent en danger, aujourd’hui encore, les habitants qui vivent à proximité de la décharge de Quoché, ouverte il y a 30 ans. C’est là que, normalement, tous les déchets de la capitale sont déversés. Mais parce que la décharge est remplie, on va la déménager vers Sendafa, dans la région Oromo.

Il n’y a pas que les ordures qui dérangent les habitants des environs de Qoché : il y a aussi les quoralio, c’est-à-dire les personnes qui récupèrent, de manière informelle, les objets métalliques recyclables.

L’effondrement de Quoché en 2017 a fait beaucoup de morts. Mais le journal The Reporter a réussi à trouver le bon côté de cette catastrophe : « la première installation, en Afrique, d’un centre de valorisation énergétique des déchets ». Celui-ci évitera un nouvel effondrement, car les déchets ne seront plus déversés sur la décharge de Quoché mais dans l’incinérateur de Reppi, situé à proximité, et fourniront l’électricité qui manque à la population.  Dans cet article, qui date du 17/10/19, Samuel Getachew nous montre les grandes attentes de tout le monde. Bien que de nombreux organismes aient participé à la réalisation de ce projet, il a fallu près de quatre ans et trois milliards de dollars pour réaliser ce centre d’incinération.

Maraki, Eyuel, Mickyas et Tensae


Le prix Nobel de la paix décerné au Premier ministre éthiopien (revue de presse n°1)

Le prix Nobel de la paix a été décerné au Premier ministre éthiopien, Dr Abiy Ahmed, par le Comité Nobel Norvégien le vendredi 11 octobre 2019 à 11h00 du matin lors d’une conférence de presse. Il a reçu ce prix pour avoir résolu les conflits entre les deux pays voisins, l’Ethiopie et l’Erythrée.

À la une de l’article écrit par Fasika Tadesse dans le journal Fortune, le Premier ministre Dr Abiy Ahmed a été nommé « Man of peace », ce qui signifie « homme de paix ». Cet article nous donne des informations sur le prix de 900 000 dollars et nous apprend que, dans l’histoire des prix Nobel, deux Ethiopiens seulement ont été nominés. Dr Abiy Ahmed est le seul à avoir remporté ce prix. D’autre part, parmi les cent lauréats dans l’histoire du prix Nobel de la paix, seuls cinq sont des Africains.

D’après l’article écrit par Samuel Getachew, le 12 Octobre 2019 sur le site www.thereporterethiopia.com, cette victoire historique place l’homme de 43 ans parmi les cent candidats qui ont remporté les honneurs les plus prestigieux depuis la fondation du prix Nobel de la paix en 1901. Le comité a cité ses efforts pour résoudre les conflits frontaliers entre les deux pays voisins, l’Ethiopie et l’Erythrée.

« Je suis honoré par la décision du Comité Nobel Norvégien. Ma plus profonde gratitude va à tous ceux qui se sont engagés et qui œuvrent pour la paix. Ce prix est décerné à l’Ethiopie et au continent africain. Nous prospérerons en paix », a dit le Premier ministre de l’Ethiopie.

Dans l’article qui se trouve sur le site du magazine Addis standard, publié le 18 octobre 2019 par Mehari Taddele Maru, une expression a capté notre attention : « Le prix Nobel de la paix décerné au Premier ministre de l’Ethiopie Dr Abiy Ahmed Ali semble être rempli d’ironie, et de différentes manières… » Lorsqu’on a lu cette expression, elle nous a choqués parce qu’on ne l’a pas lue ailleurs. Partout on nous dit ou on nous montre qu’on le félicite, alors que là on le « rabaisse ».

 Par Hana N., Rebecca et Yohannes


La Semaine Africaine de l’Innovation

Du 28 octobre au 2 novembre 2019 a eu lieu la première Semaine Africaine de l’Innovation à Addis-Abeba, en Ethiopie.

La Semaine Africaine de l’Innovation est un évènement invitant de jeunes innovateurs à présenter leurs inventions face à un jury de quatre personnes. Comme le précise le Daily Monitor dans un article publié le 5 novembre et intitulé « De jeunes innovateurs profitent de la première Semaine Africaine de l’Innovation », les présentations d’innovations ont lieu trente-quatre fois par jour, à l’issue desquelles les participants ressortent avec un certain nombre de points. On y a dénombré environ trois mille concurrents, dont cinq gagnants ayant reçu cinq mille dollars. Parmi eux, Hakim Abebech, nominée pour le Grand Prix de l’Innovation Africaine.

Dans une déclaration publiée dans le journal The Reporter, Moussa Faki Mahamat, Président de l’Union Africaine, affirme que « la Semaine Africaine de l’Innovation est une énorme opportunité économique, une plateforme d’affaires qui a le potentiel de créer de nouvelles chaînes de valeur ». Il ajoute que cet évènement pourrait attirer de nouveaux investisseurs et permettre d’aborder le sujet de l’emploi et de la productivité chez les jeunes. On sait, par ailleurs, que cette conférence a permis aux décideurs politiques africains, aux chercheurs universitaires et privés et aux « parties prenantes internationales » de se rencontrer afin de mener le continent africain vers « une société favorable à l’innovation ».

L’hebdomadaire Capital précise, de plus, que de nombreux thèmes comme l’innovation, l’entrepreneuriat, l’agrotechnologie, les villes intelligentes, l’énergie circulaire, l’hôtellerie, le tourisme technologique, le commerce ou encore l’investissement ont été abordés.

Un évènement parallèle, un défilé de mode nommé « Innovation du textile et du cuir », organisé par Merete Lundemo, l’ambassadrice de Norvège, a eu lieu, donnant ainsi l’opportunité aux panélistes de discuter de la façon de nouer des contacts entre les designers africains et le reste du monde.

Cet évènement donne donc, d’après le ministre de l’Innovation et de la Technologie Getahun Mekuna, la chance aux jeunes Africains de créer des emplois. Par ailleurs, une annonce officielle a déclaré que la Semaine de l’Innovation Africaine aurait bien lieu à nouveau l’année prochaine.

Par Anne, Markeza et Nahom

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NOTRE PREMIERE REVUE DE PRESSE

Les élèves de la 3ème Média ont lu des quotidiens ou des hebdomadaires datés du 13 novembre. Quotidiens nationaux ou locaux comme le « Journal de Saône-et-Loire ou »La Renaissance ». Voici les événements qu’ils ont repérés.

La Croix (quotidien)

Mercredi 13 novembre 2019:

L’article s’intitule «Quatre ans après le BATACLAN un enfant remet tout d’équerre»

C’est l’anniversaire de l’attentat du bataclan le 13 novembre 2015.

Le 13 novembre 2015, il y a eu un attentat au Bataclan il y a eu plusieurs coups de feu dans plusieurs lieu de Paris (stade de France ,bars, restaurant, rue de Chavone…)il y a eu 120 morts, 200 blessés dont 80 dans un états grave.

C’est pourquoi un homme nous explique comment il s’est reconstruit après cette nuit d’horreur.

Le Bataclan se trouve à Paris en France c’est une salle de concert.

La personne qui témoigne était présente ce soir-là, elle a reçu une balle de pistolet dans le dos et elle nous explique comment elle a fait pour se reconstruire après cette événement traumatisant.

J’ai choisi cet article car ce que cet homme raconte est touchant, cela nous concerne tous. L’histoire de cet homme nous montre qu’il y a toujours de l’espoir et que la vie continue même si il a vécu un événement marquant.

Loan Jottreau 3°3

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Immolation à Lyon : étudiants et enseignants sous le choc

D’après le journal « Le Monde » (le 13/11/19)

Le vendredi 8 novembre 2019 un étudiant de Lyon à essayé de mettre fin à ses jours. Cet étudiant a essayé de s’immoler (se faire brûler) car il avait une situation difficile économiquement pour vivre. Il avait perdu sa bourse pour l’année car il avait redoublé sa licence. Cela a entraîné des manifestations de la part des étudiants.

Nous avons choisi cet article car cela nous a choqués et nous concernera quand nous serons nous même en études si il n’y a pas de changements.

Satine LUKOWITZ

Maëlys MONTROZIER

Juliette LEBLANC

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Le journal s’intitule « le journal de Saône-et -Loire ».

C‘est un quotidien.

Il est paru le mardi 12 novembre 2019.

C’est une information internationale.

L’article que nous avons choisi s’intitule « Hong Kong violences un manifestant blessée par une balle, un autre enflammé ».

L’événement a eu lieu le lundi 11 novembre 2019.

Un manifestant a été blessé par une balle d’un policier, par un tir quasi a bout portant.Il s’agissait soit d’une vengeance personnelle ou un acte criminelle.Cela s’est passé à Hong Kong en Chine.

La Chine est un régime totalitaire. Hong Kong veut une démocratie, la liberté.

On a choisi cet article car ça parle des étudiants blessés dans une manifestation et ça nous a touchées.

OCÉANE LAFLEUR ET SOFIA JOUGNIAUX

 

 


 

 

Tremblement de terre ressenti de l’Ardèche jusqu’à Montceau-Les-Mines

d’après le JSL   (Journal de Saône-et-Loire) du 13 novembre 2019

Lundi 11 novembre 2019 au matin en Ardèche en France un séisme s’est produit entre 11h30 et 12h00.

On en a beaucoup parlé dans les informations car il est très important(magnitude 5,4/10) de plus il y aurait pu avoir de graves conséquences car dans la zone il y a plusieurs centrales nucléaires.

Nous avons choisi cet article car il peut apporter de nouvelles informations au élèves du lycée d’Addis Abeba et les tremblements de terre sont rares en France

CHAYMA ET CAMILA


Titre journal : La Renaissance

C’est un hebdomadaire

date de parution:8 novembre 2019

C’est une information sportive.

Titre de l’article : « le FC Gueugnon reçoit l’AJ Auxerre pour un duel au sommet »

L’événement a eu lieu le samedi 9 novembre 2019 à Gueugnon.

le FC Gueugnon a gagné à domicile face a Auxerre avec un avantage confortable de 3-0 a la mi-temps

Gueugnon et une petite équipe de ligue 2. La ligue 1 est la plus haute où les équipes professionnelles comme Paris, Marseille, Lyon jouent.

Chaque pays a son championnat, la France a la ligue 1 et la ligue 2. Ils ont un classement et doivent jouer tous leurs matchs et celui qui a le plus de point remporte le trophée de la ligue 1.

C’est pareil pour tous les championnats que se soit l’Espagne, l’ Italie, le Portugal…

J’ai choisi cet article car j’aime le foot.

Brian

 

 


 

Le titre du journal est « L’Équipe » c’est un quotidien. la date de parution est mercredi 13 novembre.

Le titre de l’article que j’ai choisi est «Les affaires reprennent»

C’est une information sportive,ça parle des phases qualificatives de la CAN(Coupe d’Afrique des Nations) de football 2021 qui se passe au Cameroun.

J’ai choisie cet article car je suis très intéressé par le football.

Abdelrahmen

UN ENGAGEMENT RÉCOMPENSÉ

Lundi 04 juin, quatre représentants de l’ARM (Association des Rescapés de Montluc) se sont déplacés pour nous rencontrer. En effet, notre classe a été primée pour son travail et les trois biographies que nous avons réalisées figurent maintenant dans un livre qui a pour titre : « Parcours d’internés à Montluc ».

Chacun d’entre nous a reçu ce livre ainsi qu’un DVD vidéo : « Montluc : 1943-1944, 24 paroles d’internés par la gestapo. »

La cérémonie de remise des prix a eu lieu dans le CDI du collège.

Etaient aussi présents : Messieurs Permezel, Curial, Sommer, Bacconnet de l’ARM, notre principal, M. Perrier, Mme Perrin, principale adjointe, Mme Mathos, conseillère municipale, Mme Mariotte, présidente départementale de l’ANACR 71 accompagnée d’un ancien résistant,  M. Eric Skrypczak président de l’association « Une traction pour Jean Moulin », Gilles Desnoix de « l’Informateur de Bourgogne » à qui nous devons les photographies.

 

Un goûter a clos la cérémonie.

Ensuite, nous sommes allés voir la traction réparée par l’association « Une traction pour Jean Moulin » dont le siège est au collège.  Cette voiture est emblématique de la résistance.

Les élèves de 3ème 3 ARM