Quand je me sens bien, j’aime être avec mes amis. Quand je me sens mal, j’aime être seule. Quand je me sens bien, j’aime écrire. Quand je me sens mal, j’aime dormir. Quand je me sens bien, j’aime être avec mon petit frère. Quand je me sens mal, je pleure.
Quand je me sens bien, je sors voir du monde régulièrement. Quand je me sens mal, je dors très mal. Quand je me sens bien, je fais beaucoup de musique. Quand je me sens mal, je reste enfermée chez moi. Quand je me sens bien, j’écris souvent. Quand je me sens mal, je ne m’habille pas. Quand je me sens bien, je vais manger à l’extérieur. Quand je me sens mal, je ne mange presque pas. Quand je me sens bien, je fais beaucoup de pâtisseries. Quand je me sens mal, je fais de rangement et du tri.
QUAND JE ME SENS BIEN, je sors avec mes amis. Je vais voir ma famille. Je fais du ménage. Je fais à manger. Je discute.
QUAND JE ME SENS MAL, je reste couchée dans mon lit avec une série NETFLIX et à manger et en général avec une bouillotte chaude ou froide, si possible, mon copain a mes côtés.
- Avoir un bsartek le dégradé de la part de Mohamed.
- Avoir une Mclaren.
- Faire un tour aberrant avec le jeune coiffeur miteux GMK.
- Faire un feat avec Pop smoke.
1. réussir mon projet personnel.
2. avoir le permis à 16 ans.
3. pouvoir avoir tous les vêtements du monde et chaussures qui existent.
4. bannir les mauvaises personnes.
5. pouvoir toujours garder mes proches en vie et près de moi.
Guérir physiquement et mentalement.
Réussir mes études.
Être indépendante financièrement et émotionnellement.
Avoir un chez moi.
Avoir une vie sociable saine.
– avoir beaucoup argent. – donner un sort à mon directeur et ancienne prof principale. – retourner en 4ème pour bons délires.
j’aime mes amis. je n’aime pas les inconnus. j’aime être seule. je n’aime pas l’école. j’aime mon petit frère. je n’aime pas l’autorité. j’aime la pizza. je n’aime pas les légumes. j’aime ma religion. je n’aime pas le manque de respect. j’aime prendre soin de moi. je n’aime pas les critiques physiques.
J’aime mon copain. je n’aime pas les menteurs. J’aime les Mac Do. Je n’aime pas les hypocrites. J’aime la boxe/MMA. Je n’aime pas les gens lents. J’aime les personnes aux yeux bleus. Je n’aime pas les gens qui parlent trop. J’aime les vêtements. Je n’aime pas les gens qui se racontent. J’aime les piercings, les tatouages. Je n’aime pas les air max première génération.
J’aime la musique, chanter, dessiner, peindre, écrire, voyager, apprendre de nouvelles choses, prendre des photos, rencontrer des gens intéressants, être active dans les domaines que j’apprécie, fabriquer et/ou obtenir de belles choses, les pierres semis précieuses, les bougies, l’encens, ainsi que tout ce qui a un intérêt ésotérique.
Je n’aime pas manger des abats, mal dormir, rester entourer d’un nombre trop conséquent de personnes, me sentir mal, perdre ma motivation, trop cogiter, souffrir, être déçue, ne pas réussir ce que j’entreprends, les sons trop bruyants, m’ennuyer, faire des crises d’hyperactivités ou d’angoisses, vivre des épisodes traumatiques.
J’ aime la France, Je n’aime pas le forcing, J’aime ma famille, Je n’aime pas l’injustice, J’aime ma ville de naissance.
J’aime le Portugal, J’aime ma famille, J’aime le sport. Je n’aime pas les égoïstes. Je n’aime pas les ingrats.
Les jeunes ont été interrogé sur la représentation qui se font des métiers. Voilà quelques réponses.
Le métier le plus intelligent : médecin.
Le métier le plus drôle : acteur.
Le métier le plus pénible : éboueur.
Le métier le plus prestigieux : avocat.
Le métier le plus bête : ?
Le métier le plus rémunéré : juge.
Le métier le plus valorisant : psychologue.
Le métier le plus utile : policier.
Le métier le plus dangereux : cascadeur.
Le métier le plus facile : secrétaire.
Le métier le plus moins rémunéré : agent d’entretien.
Le métier le plus inutile : influenceurs.
Le métier le plus difficile : médecin.
Le métier le plus mouvementé : pompier.
Le métier le plus ennuyeux : professeurs des collèges.
Le métier le plus fou : ?
LE METIER le plus intelligent :scientifique
le plus drôle : comédien
le plus pénible : banquier
le plus prestigieux : militaire
le plus bête : chasseur
où on gagne le plus d'argent : banquier
le plus valorisant : ministre
le plus utile : sécurité au public
le plus inutile : chasseur
le plus dangereux : militaire
le plus facile : influenceur
le mêtier qui apporte le moins d argent : prof
le plus mouvemente : BTP
le plus difficile : sécurité au public
le plus ennuyeux : chauffeur de bus
le plus fou : cascadeur
Les métiers et moi
Le métier le plus intelligent : chercheur.
Le métier le plus drôle : graphiste.
Le métier le plus pénible : nettoyeurde rue.
Le métier le plus prestigieux : Juge.
Le métier le plus bête : journaliste à potin.
Le métier le plus rémunéré : chirurgien.
Le métier le plus valorisant : auto-entrepreneurs en développement personnel sur les réseaux.
Le métier le plus utile : professeurs.
Le métier le plus dangereux : volcanologue, astronaute, plongeur sous-marin…etc.
Le métier le plus facile : famille d’accueil.
Le métier le plus moins rémunéré : ouvrier.
Le métier le plus inutile : les démarcheurs téléphoniques
Le métier le plus difficile : Artiste avec un grand « A ».
Le métier le plus mouvementé : archéologue.
Le métier le plus ennuyeux : surveillant dans les établissements scolaires.
A la déclaration de guerre de la Russie sur l’Ukraine, les élèves étaient sensibles au sujet de la guerre et notamment au moment où le Président Poutine a dit qu’il pourrait avoir recours à la bombe nucléaire.
Nous avons donc étudié la chanson de Sting « Russians » qui relate l’épisode de la guerre froide entre les présidents Reagan et Khrushchev et c’est ainsi qu’est née l’idée d’écrire une chanson nous même à propos du conflit mais nous l’avons étendue à toutes les guerres dans le monde.
Krys GANDRIAUX, professeure d'anglais
Let’s stop wars !!
When someone declares war to another people
This ends up in bombing, in invasions
The war is short-lived
But gradually as you go
You realize that in no time,
It can turn everything upside down.
Innocents have gone to the front although they had families.
Under the sound of bullets
They left their families without giving them a last look
Without telling them good bye.
Des innocents sont allés au front bien qu’ils avaient des familles
sous le son des balles
ils les ont quittés sans un regard
sans leur dire « au revoir »
Monday bombing, Tuesday bombing, Wednesday bombing and the sameon Thursday and Friday followed by the week end.
When will the summer be sunny again, the sky blue again,
Without rains of bombs, without rivers of blood,
Without sufferings and without terror or horror.
I am tired, we are all tired of wars !
Thousands of civilians and soldiers lose their lives.
More than 8.9 million dead civilians a day.
Some people are forced to be for the war due to dictatorships.
How far will this slaughter go ?
Families are separated from their loved ones by force
This has triggered a strong reaction throughout the world
showing their support to either side.
Hundreds of refugees everywhere in the world,
Escaping or fleeing their countries to protect themselves
Looking for a better place to live and a hope for the future.
Thousands people everywhere in the world
Helping them and doing their best to support victims,
Hosting them, feeding them, protecting them.
Des milliers de gens partout dans le monde
les aident et font de leur mieux pour soutenir les victimes
les hébergeant, les nourrissant , les protégeant.
Je suis au milieu d’une guerre sur un champ de bataille
J’entends des cris partout et le ciel devient rouge,
Le sol jonché de cadavres, je suis là, perdu au milieu,
C’est quoi toute cette colère ?
Monday bombing, Tuesday bombing, Wednesday bombing and the same on Thursday and Friday followed by the week end.
When will the summer be sunny again, the sky blue again,
Without rains of bombs, without rivers of blood,
Without sufferings and without terror or horror.
I am tired, we are all tired of wars
Le texte traduit
Arrêtons les guerres !
Quand quelqu’un déclare la guerre à un autre peuple
Cela se termine en bombardements, en invasions
La guerre est éphémère
Mais au fur et à mesure que tu avances
Tu te rends comptes qu’en un rien de temps
Elle peut tout chambouler.
Des innocents sont allés au front bien qu’ils avaient des familles
Sous le son des balles
Ils les ont quittées sans un dernier regard
Sans leur dire au revoir.
Bombardement le lundi, bombardement le mardi, bombardement le mercredi et pareil le jeudi et vendredi suivi du week end
Quand l’été redeviendra t’il ensoleillé et le ciel bleu,
Sans des pluies de bombes, sans des rivières de sang,
Sans souffrances et sans terreur ou horreur.
Je suis fatigué de la guerre, nous sommes tous fatigués de la guerre !
Des milliers de civils et de soldats perdent la vie.
Plus de 8.9 millions de civils tués par jour.
Des gens sont obligés d’être pour la guerre à cause des dictatures.
Jusqu’où ce massacre continuera-t-il ?
Des familles sont séparées de leurs aimés de force,
Ceci a engendré une vive réaction à travers le monde,
montrant leur soutien à l’un des deux camps.
Pourquoi aller à la guerre quand on peux tous être en paix,
Baissez vos armes parce que les morts s’empilent
Les cimetières se remplissent
Et les familles vivent sans leurs maris ou sans leurs pères.
Certains fuient notre pays pour échapper à la guerre,
Mais fuient sans leurs pères,
Sans même être sûrs qu’ils reviendront.
Des centaines de réfugiés partout dans le monde,
S’échappant ou fuyant leurs pays pour se protéger
Cherchent un meilleur endroit pour vivre et un espoir pour leur avenir.
Des milliers de gens partout dans le monde,
Les aident et font de leur mieux pour soutenir les victimes,
En les hébergeant, les nourrissant, les protégeant.
Je suis au milieu d’une guerre sur un champ de bataille
J’entends des cris partout et le ciel devient rouge,
Le sol jonché de cadavres, je suis là, perdu au milieu,
C’est quoi toute cette colère ?
Bombardement le lundi, bombardement le mardi, bombardement le mercredi et pareil le jeudi et vendredi suivi du week end
Quand l’été redeviendra t’il ensoleillé et le ciel bleu,
Sans des pluies de bombes, sans des rivières de sang,
Sans souffrances et sans terreur ou horreur.
Je suis fatigué de la guerre, nous sommes tous fatigués de la guerre !
Liste des conflits actuelsdans le monde
Arménie/Azerbaïdjan pour la région du Haut Karabakh
Inde/Pakistan pour la région du Cachemire
Arabie Saoudite /Yémen
Ethiopie/Erythrée
Maroc/Tribu du Sahara pour la région du Sahara occidental
Turquie/Syrie pour la région du Kurdistan
Soudan pour la région du Darfour
Sri Lanka/ Tigres Tamoul pour la région de l’ile de Tamoul
Syrie guerre civile
Libye guerre civile
Mali Lutte contre groupe islamiste
Burkina Faso Lutte contre groupe islamiste
Tchad Lutte contre groupe islamiste
Mauritanie Lutte contre groupe islamiste
Nigeria Lutte contre groupe islamiste
République démocratique du Congo (RDC) guerre civile
Guerre larvée
Chine Taiwan
Japon Russie (pour la région des iles Kouriles)
Turquie/Grèce/Chypre
Lutte contre les cartels de la drogue (Mexique, Philippines, Colombie)
Un grand merci aux jeunes de la MLDS pour leur implication dans ce projet et leur persévérance !!! Et de bonnes vacances bien méritées !!
Le vendredi 10 mai 2022, avec nos coordonnatrices MLDS Catherine Baillet & Pilar Courtin , nous avons eu l’occasion de faire une visite guidée de la ville de Joigny par l’animateur de l’architecture et du patrimoine de Joigny et du Jovinien, Jean-Mathias Sargologos. Cette sortie avait pour but de parler encore une fois de la mobilité en général.
Dans un premier temps, nous avons visité l’Église Saint-Thibault de Joigny On a eu la chance grâce à monsieur Sargologos d’ avoir accès au clocher de l’église c’est-à-dire le toit, forcément on a eu une vue plutôt impressionnante. On était à 40 m de hauteur, et, bien sûr, on pouvait voir en grande partie la ville de Joigny. Nous avons parlé des moyens de transport qui étaient utilisés à l’époque comme les bateaux, le train et nous avons parlé de la manière dont les maisons était placées c’est-à-dire assez étroitement & collés entre-elles. On a également vu l’ancienne route principale qui allait directement à Sens,
On a également vu qu’on est été juste à côté de la forêt d’Othe et on a parlé des vignes de Joigny qui a rendu la ville riche à l’époque.
Ensuite, nous sommes rendus dans la cave du Baillis, sous les sous sols joviniens où on a pu découvrir déjà que c’était grand. On pouvait circuler de maison en maison en passant par les caves. A l’époque les caves étaient plus utilisées pour faire des réceptions et pour stocker les vins, donc on a pu voir des bouteilles de vins très anciennes sachant que cette cave date du Xe siècle.
Après, on s’est directement rendus à l’autre église, celle de Saint-Jean ou là, on a même vu un monsieur sur la tribune en train de jouer de l’orgue on a parlé aussi de Jeanne d’arc. Elle est en sculpture dans toutes les églises de France.
Moi personnellement, je n’ai pas aimé la sortie dans la tour de l’église car on est monté dans des escaliers trop étroits et, en plus, je suis claustrophobe donc ça m’aidait pas vraiment. J’avais également le vertige aussi ça n’allait pas, en plus , il y avait des araignées de partout ! J’étais très mal à l’aise mais heureusement il y avait Enora qui avait autant peur que moi ! du coup, j’étais pas seul !
Article écrit par Maël, jeune du Pôle Persévérance de Sens.
Nous sommes retournés au musée pour la 2ème visite prévue. C’est Doriane qui nous a reçus accompagnée par Monsieur Sylvain CHARLES, ancien professeur d’histoire-géographie qui est coordonnateur de la classe-relais de Sens et qui travaille aussi aux Musées de Sens.
En premier lieu, nous sommes allés à la cathédrale Saint-Etienne qui est juste à côté du musée. Les deux bâtiments sont collés et il y a un escalier qui les relie.
C’est une cathédrale gothique, la première construite en France. Sa construction s’est faite de 1135 jusqu’en 1515. Elle a donc été construite sur plusieurs siècles. Pourquoi une cathédrale à Sens ? Sens était une province ecclésiastique importante
.
La cathédrale a plusieurs liens avec la mobilité :
Il n’y avait pas de pierre sur Sens, il fallait aller les chercher à 60 km au sud de Sens. du coté de Troyes. Les ouvriers et architectes qui ont travaillé à sa construction venaient de toute la France. De nombreux corps de métier ont participé à sa mise en œuvre.
Il manque une tour à la cathédrale, la tour sud qui a brûlé n’a jamais été reconstruite. La cathédrale fait 122 m de longueur et 78 m de hauteur à la tour sud.
Durant notre visite à l’intérieur, on a vu des personnages importants de l’Histoire comme Thomas Becket, un archevêque qui voulait rendre la cathédrale forte. Cela ne plaisait pas à Henry VIII.
La cathédrale est riche en architecture. Il y a plusieurs styles représentés : on s’en rend bien compte en regardant les différents plafonds(ou différentes voûtes) mais l’ensemble est harmonieux. Elle possède de magnifiques vitraux qui servent à faire rentrer la lumière.
Il y a des gens qui ont été enterrés dans la cathédrale notamment le Dauphin et la Dauphine dont on voit le mausolée dans une chapelle
On a appris que seul le prêtre pouvait entrer dans le chœur de la cathédrale. Les moines devaient chanter toute la journée sinon le Pape n’était pas content. (note de Doriane : « pas mal l’anecdote même si le pape n’était pas tous les jours dans la cathédrale de Sens »).
Il fallait 16 personnes pour faire sonner la cloche.
On a fini la visite par un challenge. Il fallait trouver la tête d’un donateur cachée dans un endroit quelque part à l’entrée de la cathédrale. La légende dit que si on ne la trouve pas, cela signifie que l’on a mal visité la cathédrale.
On l’a trouvé ! On a bien visité la cathédrale alors grâce à Doriane et Sylvain !
Dans la dernière partie de la visite, nous sommes retournés au musée pour aller voir le Trésor de la cathédrale : des objets religieux précieux en rubis, émeraudes, en or, en ivoire, qui venaient de plusieurs pays. On a vu plusieurs reliques : des coffres ou des poches (bourses) qui contiennent des restes humains. On a vu des habits religieux et on a appris que c’est un musée très riche en tissus précieux.
Par contre, on n’a pas pu prendre des photos dans la salle du trésor de la cathédrale. Il faut demander une autorisation.
Ce que nous avons pensé de cette visite :
« Dans la cathédrale, on a marché sur des morts et cela pouvait être perturbant.
Sinon j’ai aimé apprendre comment s’est construite la cathédrale. J’ai aimé les plafonds. Cela devait être bien de travailler en hauteur. »
« On a eu froid dans la cathédrale. On s’est senti tout petit. J’ai tout aimé en particulier les tableaux au musée. »
« C’était bien. C’était intéressant de savoir que tout n’a pas été créé d’un coup, cela a pris du temps ! »
« J’ai bien aimé. C’était intéressant. J’ai bien aimé l’histoire sur Thomas Becket voir les reliques. Cela m’a cultivé. »
« J’ai bien aimé Thomas Becket. J’ai bien aimé le côté enfer/paradis sur les vitraux. J’ai été déçu par le Trésor de la cathédrale que je pensais plus beau. Je m’attendais à un vrai trésor ! »
On se pose des questions :
Comment on nettoie les tissus, les vêtements ?
Réponse à venir.
Pourquoi la tour nord a brulé ? Pourquoi on ne l’a pas reconstruite ?
Doriane a trouvé ceci : en 1267, il ne reste que le troisième étage de la tour nord à construire, lorsque le dernier étage de la tour sud s’effondre. La priorité est donnée à la réparation des dégâts assez conséquents. Ce n’est qu’au XIVème siècle que la tour nord sera coiffée d’une charpente en bois recouverte de plomb et d’une flèche : elle prend le nom de « tour de plomb ». Une fusée de feu d’artifice incendia le sommet de la tour de plomb en 1744. La charpente recouverte de métal fut supprimée un siècle plus tard. En 1845 la tour de plomb est tellement dégradée qu’elle est supprimée, un comble provisoire recouvert de tuiles est installé.
Article écrit par les jeunes du Pôle Persévérance de Sens. Merci à Doriane NAKACHE, médiatrice culturelle pour ces corrections.
« Jules » , élève de 3ème générale, n’a pas supporté le confinement. Il n’a pas été capable de suivre les cours en distantiel. Refusé sur tous ces vœux de 2de pro, sa mère a demandé le redoublement. A la surprise de sa famille, il a néanmoins obtenu son DNB et dès lors, il s’est complément démotivé sur sa deuxième 3ème générale.
Accueilli sur la MLDS suite aux ES de septembre 2021, Jules n’a pas de projet professionnel mais il sait qu’il n’aime pas l’école et qu’il souhaite choisir l’alternance. La vente l’intéresse : il fait un premier stage en prêt-à-porter : la vente lui plaît mais il s’ennuie. Il découvre une vente plus technique en faisant un stage dans un magasin de jouet. Il hésite… ne sait plus… me parle de plombier, d’agent immobilier, de pompier, de l’armée,… En formation, il fait le travail demandé mais il est souvent replié sur lui-même, la tête entre ses mains. Il dit souvent qu’il n’est pas social mais il se présente plutôt comme leader dans les exercices de groupe. Je lui propose de prendre rendez-vous avec le CIO au retour des vacances. Les vacances de février arrivent : Jules habite un petit village et pour qu’il ne se replie pas sur lui-même et sur les jeux vidéos, étant seul à la maison la journée, les parents lui proposent d’aller chez le grand frère qui habite à Dijon. Il découvre la « grande » ville, ses animations, ses cinémas,… se confie à sa belle-sœur sur ses doutes, sa peur de finir encore l’année sans projet, sans rien. Sa belle-sœur lui propose, pourquoi pas, de faire un stage là où elle travaille. Il rencontre le Directeur associé de meubles à XXXX. Je le retrouve en formation juste après les vacances : il est métamorphosé, me parle avec enthousiasme du magasin, de l’entretien qu’il a eu avec le directeur, des références de modularité de tous les canapés qu’il faut apprendre par cœur… alors qu’il n’a pas encore commencé son stage !, qu’il doit aller acheter un pantalon noir et des chaussures de ville ( lui que j’ai vu tous les jours de l’année en survêtement/basket ), que « Dijon c’est beau, c’est grand, ça bouge… » Il a très peur que la Principale n’accepte pas qu’il fasse un stage d’un mois à Dijon.
Tout a été très vite et s’est enchaîné : excellent stage, un Jules « investi, volontaire, qui a une réelle envie d’apprendre et qui percute bien ! », un jeune homme, transformé, nouvel habit, nouvelle posture ! Le responsable du magasin ne connaissait pas l’alternance : il a été séduit par la formule et les aides financières apportées à l’entreprise. Les parents recherchent aujourd’hui un studio proche du logement du grand frère.
Tout a été un peu trop vite pour la maman qui voit partir son « petit dernier du nid » qui a grandi trop vite… Elle s’est faite violence pour accepter ce projet mais elle voit son fils s’épanouir un peu plus chaque jour, lui téléphone chaque soir et elle a accepté que Dijon ne soit pas à l’autre bout du monde … !
Article écrit par Catherine Baillet, Coordonnatrice MLDS