La crise des migrants : États-Unis et Mexique

En 2007,près de 350 000 migrants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir une frontière pour passer aux États-Unis. Parmi eux, beaucoup viennent d’Amérique Centrale.

Ces personnes fuient la pauvreté, la violence, l’insécurité, la drogue dans leur pays. Elles espèrent trouver aux États-Unis une vie meilleure, un travail et la sécurité pour leur famille.

Plus précisément, il existe déjà entre le Mexique et les États-Unis, un immense mur de grillage et de barbelés qui s’étend sur 3141km de frontière. Chaque année, des millions d’immigrants tentent d’accéder clandestinement aux États-Unis mais pour cela il faut traverser la frontière surveillée par plus de 18 000 policiers. Face à cet afflux de migrants, le vendredi 15 février 2019, dans les jardins de la Maison Blanche, le président Donald Trump, a décrété l’urgence national, dénonçant « une invasion de drogues, de gang et de gens »*. Trump veut obtenir les fonds nécessaires pour construire un mur tout au long de la frontière avec le Mexique. Le projet est évalué à 25 milliards de dollars.

Mur déjà existant

Pendant ce temps, à la frontière Mexicaine, des millions de migrants tentent de passer. Leurs conditions de vie sont dramatiques. Ils n’ont plus rien à perdre.

«  On est prêt, s’il le faut, à mourir pour essayer de passer, quand vous vivez dans la pauvreté et la violence, il vaut mieux mourir que vivre » a confié à l’AFP, Mario Lopez un Hondurien qui venait de parcourir avec 5 000 autres migrants, plus de 4 000km en un mois.

Pendant leur exode, les migrants sont confrontés à de nombreux danger :

  • L’insécurité
  • La fatigue extrême
  • Déshydratation
  • Hypothermie dans le désert
  • Animaux sauvages,
  • Intoxication par la nourriture avariée ou l’eau
  • Noyade
  • Abandon par les passeurs
  • Agressions diverses
  • Séquestration ou viol
  • Brulures importantes ou asphyxie lors des passages cachés dans les moteurs de voitures
  • Course-poursuite à grande vitesse avec les agents de migration.
  • Conduit par des trafiquants d’êtres humains (un passage coute environ 3 000 dollars), les migrants croisent aussi sur leur route, des trafiquants de drogue qui les utilisent à leur guise pour assurer leur trafic.

Cette crise des migrants se retrouve un peu partout dans le monde : la France et la Belgique avec les migrants qui veulent aller en Angleterre, l’Italie et les migrants qui veulent rentrer en Europe…Partout les mêmes conditions dramatiques, avec des femmes et des enfants enfermés et séparés.

Sources :

Journal de France 3, le 12.13h présenté par Catherine Matausch le 16 février 2019. (Source incomplète)

Stéphane Vintas « l’accès à la santé pour les migrants à la frontière du Mexique et E-U » Humanitaire. (Source incomplète)

« Le Pentagone débloque 1 Milliard de dollars pour le mur de Trump » sur www.20minutes.fr (consulté le 26 mars 2019)

Carla V.

Les mobilités internationales dans le sport

Dans le sport professionnel, un échange désigne un transfert réciproque de contrats de joueurs entre plusieurs clubs d’une même ligue sportive à l’étranger. Un échange implique généralement deux clubs, mais parfois davantage. Selon les ligues, des choix de repêchage peuvent aussi être échangés.

Une ligue sportive est un regroupement de plusieurs associations ou clubs de sport amateurs ou professionnels qui s’affrontent au sein d’une compétition commune.

Tout joueur sous contrat avec un club peut être échangé à un autre, en échange d’un ou plusieurs autres joueurs, ou d’une somme d’argent. Il n’y a pas de limite au nombre de joueurs qui peuvent changer de club dans une telle transaction, et parfois plus de deux clubs sont impliqués.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Échange_(sport)

Prenons exemple du football :

Comme cet article qui parle d’un échange de 3 joueurs et d’une somme d’argent pour avoir dans son équipe (Real Madrid) le joueur Killian Mbappé :

Depuis longtemps, le chef du Real Madrid lorgne Kylian Mbappé et Neymar. Avec le recul, Florentino Pérez regrette de ne pas avoir réussi à en attraper au moins un des joueurs dans ses filets. Pérez pourrait proposer aux décideurs franciliens de procéder à un échange. Autrement dit : trois joueurs du Real Madrid + une somme d’argent contre… Mbappé.

Source : https://www.infomercato.fr/mbappe-psg-echange-joueurs-real-10773

Cela existe aussi pour le basket :

En 2007, les Lakers voulaient échange de Kobe Bryant contre Lebron James .

En 2007, Kobe Bryant avait demandé un transfert aux Lakers, fatigué de devoir batailler avec un effectif qu’il jugeait beaucoup trop faible. Mais comme le Black Mamba avait une « no-trade clause » et qu’il pouvait donc mettre son véto sur tout échange qui ne lui plaisait pas, les négociations étaient extrêmement délicates pour la franchise.

Kobe Bryant était donc prêt à partir, mais pas n’importe où. Il voulait soit rejoindre Chicago, San Antonio ou Phoenix. Mais seuls les Bulls étaient vraiment intéressés par sa venue. Et lorsqu’il a refusé d’accepter un échange parce que Luol Deng y était inclus et qu’il voulait jouer avec l’ailier anglais, les dirigeants des Lakers ont été à court de solutions.

Source : https://www.basketusa.com/news/342987/en-2007-les-lakers-voulaient-echanger-kobe-bryant-contre-lebron-james/

En conclusion, les mobilités internationales dans le sport sont donc très importantes.

Janelle E. & Romane C.

La prison pour migrants: l’île Nauru

L’île de Nauru est un état insulaire d’Océanie situé en Micronésie au large des côtes Est de l’Australie. C’est l’un des plus petits états (21km² ) et également l’une des plus petites démocraties parlementaires du monde. Elle abrite 12 000 habitants, sa capitale nauruanne est la ville de Yaren. Il y a moins de 20 ans, l’île était l’un des pays les plus riches du monde grâce a leur exploitation de phosphate mais aujourd’hui l’État est en faillite, la population est obèse et le chômage a atteint 90% des actifs a cause de 40 ans de minages intensifs qui ont rendu les terres inhabitables et incultivables. La république de Nauru possèdent une banque, un tribunal et un parlement. Le président de l’île est Baron Waqa.

L’Australie ne sait plus quoi faire de ces demandeurs d’asile. Jusqu’à présent, elle les enfermait sur une île loin de ses côtes « Manus island » (2 100km²) en Papouasie , Nouvelle-Guinée. Mais la justice locale a condamné le camp de détention qui a dût fermé suite à cette événement . Depuis 2012, Canberra a trouvé une nouvelle solution, un autre camp sur l’île Nauru en échange d’une somme d’argent conséquentes (415 millions de dollars australiens par an soit 284 millions d’euros ).

Conditions de vie :
L’île abrite un camp pour migrants à l’allure d’une prison. Il y a environ 800 hommes qui y sont installés. Ils sont Somaliens, Irakiens, Iraniens, Pakistanais, Afghans… Ils se sont fait interceptés par les autorités australiennes puis exilés sur l’île. Leurs conditions de vie sont très critiques, beaucoup d’entre eux se suicident, les viols, les agressions et les attaques sont très fréquentes et ont donc une espérance de vie de seulement 40 ans. Les enfants des réfugiés ont seulement accès a une éducation de base en vertu de la charte des droits de l’Homme mais les classes secondaires sont très rares. Le règlement est très stricte, il limite les douches à une par jour, et d’une durée de seulement deux minutes alors que la température s’ élève généralement a plus de 45 degrés Celsius. Malgré toutes ces horribles conditions les soins santé restent gratuits.
« La santé mentale des réfugiés est grave » déplore l’organisation médecin sans frontières qui a été expulsé de l’île.
« Je n’ai pas d’école, je n’ai pas de futur, je n’ai pas de vie » exprima un jeune réfugié.

Les méthodes utilisées par l’Australie pour masquer la situation critiques de l’île Nauru :
Le gouvernement a commencé par interdire aux journalistes ou encore au ONG(organisation non gouvernementale )de parler de la situation déplorable de cette île. Ils ont pour obligation de respecter cette règle sinon ils encourent d’une peine de deux ans de prison. Dès que le sujet est abordé le gouvernement n’avoue pas et garde le silence au sujet de Nauru. L’espérance que toute cette organisation change est peu probable car tant que le gouvernement Australien ne révèlera pas la vérité à la population australienne, toutes les personnes enfermées dans ces camps devront continuer à subir les conditions de vie médiocres qu’elles vivent actuellement.

Sources : OBS, reportage France 2, vidéo youtube, blog du collège (sources incomplètes).

Ilona V., Lyséa B. & Mélissa S.