Intervention Emeline HIRSCHER

Aujourd’hui, nous avons eu une nouvelle intervention. Il s’agit de Madame Emeline HIRSCHER qui est chargée de mission dans le cadre du programme INTERREG du Rhin supérieur. Ses objectifs étaient de nous expliquer en quoi consistait les projets de son programme, comment « effacer » les frontières et comment ainsi que pourquoi on peut bouger pendant ses études.

Pour commencer, elle nous a présenté le programme pour lequel elle travaille. Il est financé par la commission européenne dans le but d’obtenir un territoire commun sans frontières. C’est à la fin des années 1980 que l’Union Européenne, constitué de 12 pays à l’époque, s’est rendu compte des disparités régionales entre les différents pays qui la composait. Le programme INTERREG peut exister sous 3 formes différentes. Il y a les programmes A, transfrontaliers, qui concernent les frontières ; les programmes B, transnationaux, qui touchent les pays au-delà de l’Union Européenne ; et enfin les programmes C, interrégionaux, entre plusieurs régions.

Le programme INTERREG Rhin supérieur finance de nombreux projets pour tenter d’effacer la frontière entre la France, l’Allemagne et même la Suisse. Elle soutient 5 types de projets différents :

  • Les projets pour les transports :
    • Remise en route d’une ligne de train entre Colmar et Freiburg
    • Mise en place d’un tramway transfrontaliers entre Strasbourg et Kehl
    • Construction d’un morceau de piste cyclable traversant la France, l’Allemagne et la Suisse
  • Les projets scientifiques :
    • Projet de recherche scientifique entre des universités des deux pays
  • Les projets citoyens :
    • Les enfants peuvent aller dans des crèches franco-allemandes
    • Favorise le contact en organisant des tournois de foot transfrontaliers ou encore des rénovations de monuments
  • Les projets culturels :
    • Les musées travaillent ensemble sur des thèmes comme la Première Guerre mondiale
  • Les projets en faveur de l’emploi :
    • Propose de l’aide pour trouver du travail ou des employés de l’autre côté de la frontière

 

Ensuite, elle nous a expliqué les différentes étapes depuis la demande de subvention jusqu’à la réalisation du projet. Dans son programme ils sont une dizaine de personnes, françaises et allemandes, qui parlent toutes le français, l’allemand et l’anglais. Lorsque quelqu’un a un projet il vient expliquer son problème et donner la raison de sa demande de subvention, le programme va ensuite les aider à construire leur projet. Si le projet est accepté alors ils obtiennent un budget et sont très surveillés par la suite par le programme INTERREG qui vérifie que leur argent est bien servi à résoudre un problème transfrontalier. Tous les membres du programme sont donc tout le temps entrain de rencontrer de nouvelles personnes, à beaucoup se déplacer entre les pays mais aussi sont contraints de devoir s’adapter aux différentes cultures en fonction du pays afin de parvenir à accomplir les différents projets entrepris.

Pour finir, elle nous a expliqué rapidement son parcours scolaire. Après avoir fait son lycée à Dijon et être rentrée en sciences-politiques, elle est partie un an avec le programme d’échange ERASMUS en Allemagne, où elle a découvert pleins de nouvelles choses. Ce voyage l’a poussé à faire un master avec spécialisation dans les métiers franco-germaniques à Strasbourg, qui lui a permis de faire un stage dans les programme INTERREG où elle travaille à présent.

 

 

Et voilà un article de plus qui s’achève, c’est toujours un plaisir de partager ses nouvelles connaissances et interventions avec vous. A bientôt pour de nouveaux articles.

MANON CLEMENT

L’accessibilité aux études à l’étranger

Nous avons reçu la visite de Romain Goetschy, chargé de mission de mobilité et de coopération internationale en région Bourgogne Franche-Comté. Il nous a expliqué comment se préparer à un stage ou à des études à l’internationale.

Pour commencer, il nous a exposé les points positifs d’une expérience à l’étranger :

C’est un plus sur le CV et un enrichissement personnel pour découvrir une nouvelle culture, faire de nouvelles rencontres et développer ses capacités d’adaptation. Apprendre une langue est aussi un des points essentiels d’une expérience à l’étranger.

Quant aux points négatifs, ils tournent surtout au niveau des frais, de transport comme de logement (qui est moins cher si on choisit une famille d’accueil). La vie sur place peut aussi coûter très cher (nourriture,  déplacements, etc). Les frais téléphoniques peuvent devenir très coûteux. Heureusement Erasmus plus ou la région Bourgogne Franche-Comté fournissent une aide. Outre le coût important, la langue et le fait de quitter ses proches sont généralement un obstacle majeur à une expérience à l’internationale.

Etudier à l’étranger peut avoir plusieurs objectifs, comme par exemple dans le cadre d’une inscription dans une université d’un autre pays. Les stages professionnels et les séjours linguistiques sont recommandés avant de tenter de travailler à l’étranger. Les aides financières créées pour un séjour à l’étranger sont multiples. Le programme ELBE est une subvention de la région pour les stages et séjours d’étude. Dynastage lycéens est une bourse individuelle pour les stages. Pour pouvoir être pris en stage ou avoir une expérience professionnelle, il faut rendre lisible ses compétences sur le CV, se préparer à établir un budget prévisionnel, adapter les missions ciblées aux compétences et au niveau linguistique. Il faut aussi se préparer à tout ce qui concerne l’administration (hébergement, transport, assurance, visa, sécurité sociale…) et enfin, il faut préparer son retour.

L’ARRET BOSMAN

L’arrêt Bosman est une décision de la Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE) rendue le 15 décembre 1995 relative au sport professionnel.

En 1990, Jean-Marc Bosman, joueur belge du RFC Liège est en fin de contrat. Jean-Marc Bosman est un footballeur professionnel qui évoluait au poste milieu terrain. Il souhaite rejoindre le club de Dunkerque. À l’époque, Liège a le droit de s’opposer à son départ sans indemnité et demande une compensation financière au club français. Le joueur saisit la justice via la Cour de justice des Communautés européennes qui lui donne raison le 15 décembre 1995.

C’est affaire a fait jurisprudence : c’est la première fois que ce genre d’affaire arrive, elle servira donc d’exemple pour plus tard.

Le combat judiciaire de Bosman a donné naissance à l’une des réformes les plus marquantes de l’histoire du football. Bosman a refusé son transfert vers l’équipe de Dunkerque.

Depuis ce jour, il n’y a plus de quotas de joueurs à respecter dans les clubs c’est pour cela que l’on peut retrouver un grand nombre de nationalités différentes.

Comme par exemple au PSG, dans les années 80, le nombre de joueurs de nationalité française était d’environ 19 pour seulement 6 étrangers alors que désormais le nombre de joueurs français n’est plus que de 13 et 14 étrangers.

Cette diversification des nationalités dans le club est également dû aux salaires qui attirent les joueurs et aux pays qui sont plus ouverts.

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par Pauline et Camille MOKHTAR

LES PASSEPORTS

LES PASSEPORTS

 

Depuis quelques années les mobilités européennes ont beaucoup évolué. Le traité de Maastricht (1992) en créant la citoyenneté européenne a favorisé cette évolution. Les accords de Schengen ont permis la libre circulation en Europe.

 

Qu’est-ce qu’un passeport ?

Le premier document permettant la libre circulation est apparu vers 1846 et il était valable seulement un an. Les informations étaient inscrites sur une grande feuille où était écrit «  Au nom du Roi »

Puis des passeports plus modernes sous forme de carnets sont apparus portant le signe de la République Française.

Aujourd’hui les passeports sont toujours sous forme de livrets mais sont valables 5 ans pour un mineur et 10 ans pour un majeur. A partir de 1992, la mention “Communauté européenne” a été ajoutée.

A l’intérieur on peut retrouver le dessin de chaque région de France qui sera tamponné lors d’un voyage hors de l’Europe. (VISA)

Le passeport n’est pas nécessaire pour les voyages à l’intérieur de l’espace Schengen. Par contre,  il est nécessaire pour les pays ne faisant pas partie de l’Espace Schengen.

L’ESPACE SCHENGEN

     source: www.ladocumentationfrancaise.fr 

Création de l’Union Européenne (UE). Quelles dates ont marqué la construction européenne ?

Le 9 mai 1950, le ministre des affaires étrangères, Robert SCHUMAN, prononce un discours historique. Il appelle à la mise en commun des productions de charbon et d’acier de la France à l’Allemagne au sein d’une organisation ouvertes aux autres pays d’Europe.

Le 25 mars 1957, deux traités sont signés à Rome par les 6 pays européens ayant participé à la création de la CECA notamment le traité de la communauté économique européenne qui a pour but la mise en place d’un marché commun.

Le 1er janvier 1973 est marqué par le premier élargissement de la CEE avec l’arrivée du Danemark,  de l’Irlande et du Royaume-Uni.

Le 14 juin 1985 est signé l’accord Schengen entre la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et la RFA. Ces accords prévoient de supprimer progressivement les frontières entre ces états et la libre circulation des personnes.

Le 7 février 1992, le traité de Maastricht est signé et institue une citoyenneté européenne.

Désormais, l’Union Européenne est constitué de 27 pays. Le dernier à être entré est la Croatie et le dernier sortie est l’ Angleterre.