Pierre Biebuyck est artiste peintre et comédien. Il se sert de sa passion pour créer des spectacles drôles et qui veulent faire passer des messages aux spectateurs.
Le personnage qu’il incarne dans Non mais t’as vu ma tête ! est un personnage très maladroit, on peut le voir directement quand il entre sur scène à sa façon de marcher.
On rit beaucoup. Le personnage parle dans une langue inventée par l’auteur et l’acteur. Au fur et à mesure, les spectateurs finissent par comprendre ce langage.
Au début, le personnage est seul sur scène et puis un personnage partage son espace, puis plusieurs depuis la salle, puis c’est toute la salle qui intervient sur scène (voir ici) ! Dans ce spectacle, on se regarde, on s’invite et à la fin, on a du mal à partir !
Malgré les rires, la comédie renferme de la tristesse. Le spectacle montre le personnage qui se dessine à différents âges de sa vie : à un moment, il perd le contrôle de la peinture et les âges défilent grâce à une technique de scène particulière et lorsque la dernière image le montre très très vieux, il trace une croix rouge sur son portrait qui signifie sa mort. Le dispositif du décor permet d’arracher la feuille de plastique qui était le support des portraits. Le personnage en fait une boule et forme un crâne avec. La scène se passe alors en ombres chinoises et on reconnait Hamlet qui s’interroge.
C’est une vanité ! Nous avons étudié des vanités de Georges de La Tour en début d’année avec le clair-obscur. Ce spectacle est comme une vanité moderne : la lumière et les ombres y jouent un rôle important et il nous parle de notre vie, de l’art et de la mort.
Nous avons tous beaucoup aimé !