Archives de catégorie : Récits des mondes anciens

Étudier la chanson de Roland

Pour étudier la Chanson de Roland, nous avons travaillé avec plusieurs documents différents.

En cliquant sur les textes ci-dessous, vous aurez accès aux documents ou aux analyses.

 

 

 

Résumé de la chanson de Roland


Récit d’un texte en ancien français .

Vidéo d’un spectacle de théâtre (plusieurs extraits) sur la chanson de Roland.
Enluminure à décrypter

 

 

La chanson de Roland

Il existe plusieurs transcriptions de La Chanson de Roland. Nous vous en proposons quatre. La dernière a été écrite en classe.

imageTexte dit « Manuscrit d’Oxford », début du XIIe siècle.

Un duc i est, si ad num Falsaron :
Icil er[t] frere al rei Marsiliun ;
Il tint la tere Datliun e Balbiun.
Suz cel nen at plus encrisme felun.
Entre les dous oilz mult out large le front,
Grant demi pied mesurer i pout hom.
Asez ad doel quant vit mort sun nevold,
Ist de la prese, si se met en bandun,
E se s’escriet l’enseigne paienor ;
Envers Franceis est mult cuntrarius :
« Enquoi perdrat France dulce s’onur ! »
Ot le Oliver, sin ad mult grant irur ;
Le cheval brochet des oriez esperuns,
Vait le ferir en guise de baron.

Extrait de la Chanson de Roland. Transcription de Raoul Mortier en 1940 (Wikisource)

image

Transcription de l’extrait par Axel

Le duc est là, il s’appelle  Falsaron : c’est le frère du Roi Marsile. Il possède la terre de Dathan et d’Abiron ; sous le ciel il est le pire traître. Son front est si large entre ses deux yeux qu’on peut y mesurer un demi-pied. Il est très triste de voir mourir son neveu, sort de la foule, se met au galop et lance le cri de guerre des païens. Envers les Francs il est très injurieux  : « Aujourd’hui, Douce France perdra son honneur ! ». Olivier l’entend en grande colère. Il pique son cheval de ses éperons d’or et va le frapper d’un vrai coup de baron.

Auteur : Axel (CM2)

Quand les récits servent de propagande

La chanson de Roland 

image

La  chanson de Roland est une propagande. Ce texte dit qu’un chevalier courageux (Roland) est mort à cause des Sarrasins. Mais en vérité ce ne sont pas des Sarrasins mais des « Basques ou des Gascons » qui ont attaqué l’armée de Charlemagne. L’auteur (anonyme) a voulu faire croire que ce sont des Sarrasins pour justifier un devoir de vengeance : il présente les deux religions comme des ennemies.

L’auteur a mis dans la tête des gens que les sarrasins sont des criminels à cause de leur religion. Le pape a dit qu’il fallait aller tuer des Sarrasins et libérer le tombeau du  Christ à Jérusalem car par ces actions Dieu bénirait les chrétiens. Du XIe au XIIIe siècle, les chevaliers sont partis en croisades dans différentes villes du monde arabe.

imagehttps://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0a/Croisade1.png

De tous temps et encore aujourd’hui, des personnes incitent des gens à faire la guerre contre des personnes d’une autre religion. Il ne faut pas les croire les yeux  fermés ! Il faut  se mettre à réfléchir avant d’agir.

De nos jours  nous devrions arrêter la guerre  des religions, mais cela reste dans certaines têtes. Des gens tuent pour leur religion,  depuis tout ce temps la guerre de religion n’a jamais cessé.

Auteurs : Matys et Baptiste (CM2)

Le cheval de Troie : légende ou vérité ?

 Chronologie

image

 

Localisation

imageCarte dessinée d’après Nous, notre histoire d’Yvan Pommaux

 

Analyse

Du côté de la vérité Du côté de la légende
Il existe une ville fortifiée découverte par les archéologues dans la zone décrite par l’Iliade. Elle peut avoir été détruite par un conflit. On ne sait pas si c’est la guerre de Troie qui a provoqué cette destruction
Il est possible qu’un conflit se soit déroulé vers – 1300 d’après les traces du site. Question de la confiance à accorder aux aèdes et au récit : la transmission orale contient un risque d’erreurs. Le texte écrit est postérieur de plus de 500 ans aux événements. Les narrateurs ont pu se tromper, transformer et dire autre chose ou inventer.
On n’a pas retrouvé de traces d’un engin d’invasion (ruse…) Pour l’instant le cheval de Troie n’existe que dans les représentations imaginaires