Et c’est Audrey B. qui est la première à renvoyer une photo pour le concours CVL-FSE ! Dès potron-minet, elle a profité des ors du lever de soleil :
A vous les studios !
Le Président du FSE, ravi,
journaliste d’un jour
« J’ai souvent cité Francis Thompson, un poète anglais qui disait : »Celui qui cueille une fleur dérange une étoile ». Et j’ai découvert depuis que Victor Hugo, dans Les Misérables, avait exprimé exactement la même idée : « Aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations ». Cela va très loin, c’est le signe de l’unité des choses et des êtres.
Tout se tient à l’intérieur du cosmos et c’est une idée magnifique, à mon avis, à laquelle nous aurions bien besoin de réfléchir pour pouvoir mettre notre conduite en accord avec cette admirable découverte. »
Théodore Monod,
Et si l’aventure humaine devait échouer,
10/2000
Voyez dans votre messagerie Eclat, le CVL et le FSE lancent un concours photo et un concours de dessin !
Le documentaliste, cloche de Pâques du jour
« Pareil au bloc de fer qu’on frappe sur l’enclume,
Le soleil s’amincit sous les coups répétés
d’on ne sait quels Titans qui, bien loin, dans la brume, forgent, pour le
couchant, des faisceaux de clarté. »
Poème de José Corti
cité par Gaston Bachelard,
La terre et les rêveries de la volonté
La consolation du sauvage
Si je n’avais pas croisé la panthère, aurais-je été cruellement déçu ? Trois semaines dans l’ozone n’avaient pas suffi à tuer en moi l’Européen cartésien. Je préférais toujours la réalisation des rêves à la torpeur de I’espérance.
En cas d’échec, les philosophies de l’Orient cuites sur le plateau tibétain ou dans la fournaise gangétique m’auraient fourni une consolation par l’exercice du renoncement. Si la panthère n’était pas venue, je me serais félicité de son absence. C’était la méthode fataliste de Peter Matthiessen : voir dans leur propre dérobade la vanité des choses. Ainsi procède le renard de La Fonraine : il méprise les raisins quand il comprend leur inaccessibilité.
J’aurais pu m’en remettre à la divinité de la Baghavad-Gita. J’aurais suivi l’injonction de Krishna à Arjuna : considérer d’un même coeur le succès et l’échec. » La panthère est devant toi, réjouis-toi, et si elle n’est pas là, réjouis-toi tout autant », m’aurait-il murmuré. Ah, quel opium que la Baghavad-Gita, et comme Krishna avait raison de faire du monde une plaine sans relief battu par le vent de l’égalité d’âme, autre nom du sommeil !
Ou bien serais-je revenu au Tao. J’aurais considéré l’absence équivalente à la présence. Ne pas voir la panthère m’aurait été une manière de voir.
En dernier recours, il y aurait eu le Bouddha. Le Prince des jardins révélait que rien n’est douloureux comme l’attente. II aurait suffi de me débarrasser du désir de surprendre un animal caracolant dans Ies rocaiIles.
L’Asie, inépuisable pharmacopée morale. L’Occident, lui aussi, possédait ses remèdes. L’un d’ordre chrétien, l’autre de facture contemporaine. Les catholiques cicatrisaient la souffrance par une tactique semi-narcissique et semi-christique. Elle consistait à se féliciter de sa déception : » Seigneur, si je n’ai pas vu la panthère c’est que je ne suis pas digne de la recevoir et je te remercie de m’avoir épargné la vanité de sa rencontre. » L’homme moderne, lui, disposait d’un viatique : la récrimination. II suffisait de se considérer victime pour s’épargner l’aveu de l’échec. J’aurais pu me lamenter ainsi : « Munier a mal placé ses affûts, Marie faisait trop de bruit, mes parents m’ont rendu myope ! En outre, les riches ont flingué les panthères, pauvre de moi ! ». Chercher des coupables occupait le temps et économisait l’introspection.
Mais je n’avais rien à consoler puisque j’avais croisé le beau visage de l’esprit des pierres. Son image, glissée sous mes paupières, vivait en moi. Quand je fermais les yeux, je voyais sa face de chat hautain, ses traits plissés vers un museau délicat et terrible. J’avais vu la panthère, j’avais volé le feu. Je portais en moi le tison.
J’avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante car la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer (…) »
La panthère des neiges, Sylvain Tesson
Depuis de nombreuses années le Clemi initie à la lecture critique du dessin de presse, Cartooning for peace est pour ce faire un partenaire incontournable ! L’association a mis sur pied un quizz à partir de différents dessins de presse de plusieurs pays. A chaque fois, il est demandé une analyse du dessin à partir de questions simples qui permettent d’apprendre et de comprendre en même temps !
Vous pouvez faire ce quizz seul, en famille. Un bon moment en perspective !
Vous trouverez le quizz en suivant ce lien :
Pour aller plus loin, vous pouvez aller sur le site de l’association en suivant ce lien :
https://www.cartooningforpeace.org/editos/coronavirus-une-epidemie-mortelle/
Et n’hésitez pas à faire le concours de dessin !
https://www.cartooningforpeace.org/projetseducatifs/cartoon-youth-challenge/
Belle journée à toutes et tous !
Le documentaliste, journaliste ravi d’un jour
“Merci d’exister, Brulhe. Merci infiniment d’être qui tu es, petite soeur aux yeux d’or.”
Coeur de neige, Christian Bobin
“Aider à écosser les petits pois
C’est presque toujours à cette heure creuse de la matinée où le temps ne penche plus vers rien. Oubliés les bols et les miettes du petit déjeuner, loin encore les parfums mitonnés du déjeuner, la cuisine est si calme, presque abstraite. Sur la toile cirée, juste un carré de journal, un tas de petit pois dans leur gousse, un saladier.
on n’arrive jamais au début de l’opération. On traversait la cuisine pour aller au jardin, pour voir si le courrier était passé…
– Je peux t’aider ?
Ça va de soi. On peut aider. On peut s’asseoir à la table familiale et d’emblée trouver pour l’écossage ce rythme nonchalant, pacifiant, qui semble suscité par un métronome intérieur. […]
La suite ce ce très court texte dans le recueil de Philippe Delerm, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules.
Quelle est la durée quotidienne d’activité physique préconisée pour un adulte par jour ? Combien de fois par semaine ? |
Il est recommandé de pratiquer quotidiennement au moins 30 minutes d’activité physique modérée pour les adultes. Les recommandations sont d’au moins 1 heure pour les enfants et les adolescents afin de se maintenir en bonne santé |
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Cite 2 légumes anciens que nous avons vu |
Panai, pommes de terres douces |
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Cite 2 fruits exotiques que nous avons vu |
Fruits de la passion, ananas |
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Cite 2 plantes aromatique que nous avons vu |
Basilic, romarin |
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Comment s’appellent les 2 plantes que nous avons repiquées ? |
Basilic, salades feuille de chêne |
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Cite 2 bio déchets humides que je peux mettre dans mon composteur |
Epluchures de fruits et légumes, marc de café aves le filtre, restes de pâtes |
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Cite 2 bio déchets secs que je peux mettre dans mon composteur |
Feuilles mortes, fleurs fanées. |
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Est-ce que je peux y mettre : |
Réponse |
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Des coquilles d’œufs ? Les sachets de thé ? Le marc de café, Restes de poisson et de viande ? |
Oui écrasées
Oui non |
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Pour trier les déchets quotidiens, de combien de containers ai-je besoin ? Les citer et donner 2 exemples de ce que je peux mettre dedans. |
J’ai besoin de deux containers : un gris pour les ordures et un jaune pour le recyclage’ Dans le gris : les ordures ménagères : os, reste de poissons ou de viande… Dans le jaune : carton, bouteille en plastique . Attention ! en ce qui concerne les bouteilles en plastique il faut les aplatir dans la longueur et pas du haut vers le bas, même si toutes les bouteilles ont des anneaux qui donnent envie de le faire. Pourquoi aplatir dans la longueur ? c’est spécifique à l’agglomération dijonnaise.. car les machines ne reconnaissent les bouteilles plastiques que si elles sont aplaties dans ce sens, sinon elles ne sont pas recyclées.
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Classe ce qui suit dans le bac gris ou jaune, ou verres… peut être que Certains ne sont pas classables dans ces 3 rubriques. Lesquels ? (inscrire dans case suivante)
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Bac gris |
Bac jaune |
Verre |
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sacs plastiques pot de yaourt en plastique, vitre cassée vase cassé boîte de camembert en bois
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journaux barquettes aluminium, carton boite pizza bouteille d’eau plastique |
bouteille huile en verre |
Quels sont les produits que tu n’as pas pu classer dans les 3 rubriques ? et qu’en ferais tu ? |
piles. Chaque grand magasin aun point de recyclage, ou en déchèterie ordinateur : déchèterie pot de peinture vide ou à moitié vide : déchèterie. |
Félicitations à toutes et tous ! Mangez sain et bougez, même en cette période difficile !
Mmes Siri et Ploux,
journalistes sportives du jour
Chaque jour, une pensée à méditer, un poème à lire, une phrase extraite d’un livre…
” Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il ,’avait pas pris un poisson. Les quarante premiers jours, un jeune garçon l’accompagna ; mais au bout de ce temps, les parent du jeune garçon déclarèrent que le vieux était décidément et sans remède salao ce qui Veut dire aussi guignard qu’on peut l’être. On embraqua donc le gamin sur un autre bateau, lequel, en une semaine, ramena trois poissons superbes.
chaque soir le gamin avait la tristesse de voir le vieux rentrer avec sa barque vide.”
le vieil homme et la mer, Ernest Hemingway