La citation du jour

« Et cet émerveillement était justement ce qui rendait la vie digne d’être vécue : observer la grandeur morale dans ses efforts pour s’extraire des cloaques ; s’en extraire soi-même et, les yeux encore souillés de boue, apercevoir au loin, pour la première fois, la beauté ; se dépouiller des faiblesses, des cruautés et des brutalités si naturelles à l’homme, et, enfin, émerger dans la vraie force, la vérité, la domination spirituelle… »

Jack LondonMartin Eden,

Stock, 1977

Concours CVL-FSE : premier dessin !

Merci à O. de nous avoir donné ce premier dessin :

Belles vacances à toutes et tous !

Et n’oubliez pas de passer par Eclat pour m’envoyer pendant les vacances les photos et dessins à publier !o)

Le documentaliste, reporter du jour

La citation du jour

Lao Tseu  a dit :

« Si tu es en vacances, profites-en.

Si tu travailles, profites-en.

Si tu ne fais rien, profites-en.

Quoique tu fasses, profites-en.

Vis chaque instant comme s’il était le dernier. Savoure-le. Ancre-le en toi. Et souviens-t’en le soir avant de t’endormir »

(et s’il l’a pas dit, il aurait dû :o)

La citation du jour

« Il y a des sourires qui agacent, comme ceux des politiciens ou des stars, lorsqu’ils veulent plaire ou séduire : ce sont les sourires superficiels, artificiels, affichés à l’approche des objectifs des caméras ou des appareils photo, sourires sans intérêt. Et puis il y a des sourires qui touchent, qui émeuvent, celui de la Joconde ou du Bouddha, celui de l’enfant ou de l’inconnu, celui de l’émerveillement ou de la bonté ; sourires profonds, plein de force et de douceur. »
Trois minutes à méditer, (lien vers Podcast de France Culture)
Christophe André,
L’Iconoclaste, 2017

La citation du jour

« Ce qui m’est apparu avec force, c’est que ce n’était pas la proximité de la nature qui m’avait rendu sensible aux saisons. C’était d’abord et avant tout la conscience que je vivais une expérience unique et circonscrite, qui ne durerait que le temps d’une année. Ces fleurs d’oranger, ces lucioles, ces acanthes, je savais que je ne pourrai plus les revoir. Nous les pensionnaires, nous savions qu’il n’y a qu’un an de vie à la Villa Médicis, donc que nous ne verrions chaque saison qu’une seule fois ».

Ryoko Sekiguchi,

Nagori la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter,

P.O.L., 2018

La citation du jour

« Un auteur anglais a dit : « Les commodités, les toilettes, c’est le lieu pour apprendre l’humilité. » L’humilité, c’est être juste à sa place. Elle se conjugue également, comme pour Spinoza, avec un acquiescement total à soi. Celui qui se dénigre va mendier à l’extérieur l’acquiescement, le bonheur, le plaisir, la joie d’être. Tandis que l’humble, parce qu’il « colle » à la réalité, n’a pas besoin d’importer le bonheur. Le suffisant et celui qui se dénigre sont loin de l’humilité. Le premier se coupe du monde en ne comptant que sur lui-même. Le second se coupe de lui-même en ne comptant que sur les autres. Ce qui m’aide à m’approcher peu ou prou de l’humilité, c’est la consigne d’Epicure qui disait en substance que quand un autre nous critique, c’est plus un gain qu’une perte.

J’aime l’idée que l’humilité, ce n’est pas se formaliser des remarques des autres, mais juste être en accord total avec la réalité du moment. Je ne suis pas ce que j’étais hier, je ne suis pas ce que je serai demain, je suis humblement ce que je suis ici et maintenant. Être humblement, là, signifie totalement, pleinement, joyeusement. »

Alexandre Jollien,

Petit traité de l’abandon : pensées pour accueillir la vie telle qu’elle se propose,

Editions du Seuil, 09/2012.