Le 24 novembre 2015 après midi la MJC nous a accueillis à Chenôve pour nous faire découvrir le film réalisé par Claudine Bories, Patrice Chagnard qui s’intitule ‘Les Règles du jeu’. Il fait suite au film Les Arrivants, qui parlait de l’accueil des immigrés à la CAFDA, une plateforme financée par l’Etat français.

Cette fois, il s’agit d’Ingeus, une société privée qui coache les jeunes demandeurs d’emplois principalement dans les villes de Roubaix et Tourcoing. Elle possède 35 sites répartis sur le territoire français.

Ce film est consacré à l’insertion professionnelle sur le marché du travail d’aujourd’hui pour des jeunes qui  pour certains ne possèdent aucun diplôme. Les jeunes que l’on suit ici ont du mal à s’exprimer convenablement

Les règles du jeu révèle, de manière concrète que l’accès à l’emploi est aujourd’hui devenu un véritable parcours du combattant qui demande une longue préparation physique et mental, même si on voit des jeunes qui ont un véritable appétit du travail ils doivent malheureusement respecter un certain « code de l’entreprise moderne » qui veut que le demandeur d’emploi soit toujours bien habillé, poli et souriant, qu’il parle un langage soutenu et que son discours soit clair.

Assimiler et appliquer ces règles, telle est la mission des collaborateurs de la société Ingeus. Ainsi, au-delà de sa dimension sociale, le film est empreint d’un très grand humanisme, en montrant tous ces jeunes face à leurs craintes, pour certains ils vont parler de leur premier emplois.

    La démarche des réalisateurs s’attache à saisir la réalité pour la montrer telle qu’elle est, sans jamais juger la personne et ainsi laisse le spectateur à conduire sa propre réflexion. On peut dire que  Les Règles du Jeu est un excellent documentaire à mettre entre les mains de tous ceux qui cherchent et chercheront un emploi. La clé de la réussite dans cette société est la privatisation de la prise en charge des jeunes

Mon avis : « Ce documentaire reflète très bien ce qui se passe dans la société pour les jeunes qui n’ont pas de diplôme à cause de leur scolarité souvent chaotique et qui doivent respecter des règles absurdes auxquelles il faut se plier si l’on veut avoir une chance de trouver un travail qui ne correspondra jamais aux attentes de ces jeunes ».

Eliasse Hajjioui, Imane Boussouf