Alain Commegrain vivait près du canal avec sa femme qui était éclusière vacataire et lui était chargé de la maintenance, c’est-à-dire qu’il devait être disponible de jour comme de nuit.
A Vandenesse le commerce s’était beaucoup développé : on trouvait des marchands de vin, 2 garagistes, un marchand de vélo, un cochonnier (marchand de cochons), une forge, une maçonnerie, un plâtrier, deux buvettes, un sabotier, 3 épiceries, une boulangerie, une huilerie, une tuilerie, un restaurant tenu par la grand-mère de Pierre Lucotte et un bistrot.
Alain se souvient
Dans ce bistrot Alain se souvient :
« Les femmes faisait de la couture pendant que les hommes jouaient au tarot. Nous avions une recette faite à base de goutte (ne dites pas à vos parents que c’est moi qui vous ait dit ça) dans une tôle à tarte puis on rajoutait des morceaux de sucre. »
A notre âge
Quand Alain avait notre âge, il y avait beaucoup de péniches qui passaient dans une journée. Elles transportaient de la ferraille, du bois, du teck ( sorte de bois exotique ), du charbon , du spafuor et du ciment.
Le tourisme et les mariniers
Le tourisme s’est développé quand l’autoroute s’est construite et que le commerce par bateau s’est stoppé.
Il n’avait pas beaucoup de contacts avec les mariniers car il ne buvait pas et pour eux, le soir, l’alcool était là ; il s’entendait mieux avec les capitaines des péniches-hôtels.
Justine, Charlize, Élodie, Camille
Bravo
Un bel article qui nous en apprend beaucoup sur Vandenesse autrefois, il n’y a pas si longtemps …
Bravo aux rédactrices et à Camille pour sa publication sur le blog !