Archives mensuelles : mai 2019

Voyage à Paris

Dans le cadre du projet « Les Bleuets », nous sommes allés visiter Paris pendant trois jours.

Le premier jour, nous avons visité le Musée Centre Pompidou. Nous avons observé des œuvres d’art puis nous avons créé d’autres œuvres d’art avec des canapés. Nous pouvions utiliser les objets pour les mettre en valeur. Nous avons vu aussi l’exposition sur Picasso, peintre cubiste. Les tableaux  étaient très jolis.

Nous avons également visité le Musée des Arts et des Métiers, et ensuite, nous avons pris le métro pour nous rendre à l’Arc de Triomphe où un événement solennel nous attendait. En effet,  nous avons participé au ravivage de la flamme  du Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe.

Ensuite, après le repas, nous sommes allés à pied à la pyramide du Louvre ainsi qu’au marché de Noël.

Le deuxième jour, nous avons visité le Musée Dali.  Nous avons fait une recherche pour trouver des œuvres street arts dans le quartier de Montmartre.  Puis, nous sommes allés à la Tour Eiffel et ensuite nous avons fait un tour en bateau-mouche, pendant lequel nous avons repéré les différents monuments de la capitale.

Musée Dali à Montmartre

Le dernier jour, nous avons visité le Château de Versailles.  C’était très beau et très grand.  On a visité les galeries ; on a vu les statues, les tableaux, de nombreuses œuvres artistiques, la chambre du Roi-soleil ; nous sommes passés dans la Galerie des Glaces. Le château est tellement grand qu’on s’est perdu dans les galeries.

Nous avons été impressionnés par la beauté et de la richesse du château ainsi que le petit Trianon. Nous avons admiré  les fontaines et les jardins à  la française.

Nous avons trouvé le Château de Versailles et ses œuvres d’art magnifique. Ce voyage nous a beaucoup plu.

Lounis Larbi, Freddy Bembilo, Sarah Gey, François Mouillon et Nathan Tidei

Discours du 11 novembre

Voici le discours prononcé par Mme COLLARD devant l’assemblée

le jour des commémorations


Centenaire 14 /18

DISCOURS DU 11 NOVEMBRE 2018 – Monument aux Morts de Beaune

M. ROUX  (Adjoint à la Médiation Sociale et à laVie des Quartiers, au Devoir de Mémoire et au Monde Combattant) : Mme COLLARD, expliquez-nous votre projet artistique qui a commencé il y a plus de 2 ans.

— Bonjour,  vous allez assister à une Performance Artistique, Commémorative,  participative et Ephémère.  À la rentrée 2016, l’Éducation Nationale nous a demandé de travailler par projet avec les classes de 3e: Les EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires).  J’ai alors décidé de concevoir, avec les élèves, une œuvre d’Art pour commémorer le centenaire de la guerre 14/18.  Ce projet s’inscrit dans le Parcours Artistique et Culturel des élèves mais également dans les Parcours Citoyen et Avenir.

M. ROUX :  Pourquoi “les bleuets”?

Mdme COLLARD : 471 Bleuets, qui correspondent aux 471 noms inscrits sur le monument.  Le bleuet a été la seule fleur qui a continué à pousser sur la terre ravagée par les tranchées et les bombardements.  Ces fleurs étaient la seule note colorée dans la boue : Le seul témoignage de la vie.  Les “Bleuets” étaient aussi les jeunes soldats arrivés sur le front en 1915.  Cette fleur rappelle la couleur des uniformes des “poilus”.  “Le Bleuet de France” est une œuvre Nationale qui vient en aide aux plus en difficulté : les blessés de la guerre, les pupilles de la Nation et les victimes du terrorisme.
Je remercie la ville de Beaune d’avoir accepté notre présence en ce jour ci-particulier.  Je remercie ma hiérarchie, Monsieur Georges, Proviseur du Lycée Clos Maire, ainsi que Madame Dancette et Madame Lesbats, Directrice de l’EREA pour leur soutien.
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Le jour J…

Le 11 novembre 2018, 12 élèves du lycée Clos Maire et de l’EREA ont participé à la cérémonie de l’Armistice au Monument aux Morts de Beaune.

Ils se sont rassemblés à  9h00  pour préparer la cérémonie  qui a débuté à 11h30.

La cérémonie a commencé avec l’arrivée du défilé de l’orchestre de l’Harmonie municipale, accompagnée des officiels.  Dans le défilé, on pouvait apercevoir les militaires du 511e régiment du train d’Auxonne, de la préparation militaire marine de Beaune, des sapeurs pompiers et des jeunes sapeurs pompiers.

 

Lors de la cérémonie, Mme Collard et M. Philippe Roux, Adjoint à la Médiation Sociale et à la Vie des Quartiers, au Devoir de Mémoire et au Monde Combattant ont lu le discours  qui présentait notre projet « Les Bleuets ».

Les élèves, imités par les autorités, ont déposé quelques bleuets au pied de la tombe du Soldat inconnu. Ce fut un temps fort de cette cérémonie. Puis, les élèves se sont regroupés pour reformuler le mot CENTENAIRE derrière les 471 bleuets qui représentent les 471 soldats beaunois morts   pour la FRANCE.

Cette dalle, fabriquée par les élèves de l’EREA,  et les bleuets créées  par les élèves de 3ème des deux années précédentes, ont été exposées prés du Monument aux Morts.

Puis, nous avons assisté au ravivage de la flamme   en hommage au Soldat inconnu.

Plus de trois cents personnes ont assisté à la commémoration de l’armistice de la Première Guerre mondiale au Monument aux morts de Beaune ce dimanche matin. Le moment fort restera la dépose de 471 bleuets par les autorités locales et les élèves.

Vincent Jeannin et Lucas Bizot

Crédit photos : C. MAZUE et N. COLLARD

Le ravivage de la flamme du Soldat inconnu

Pendant notre voyage à Paris, le mercredi 28 novembre à 18h00,  nous sommes allés à l’Arc de Triomphe   pour assister à la cérémonie du ravivage de la flamme du Soldat inconnu.

Le Soldat inconnu est un soldat qui a combattu pendant la guerre 14-18 et qui n a pas été identifié :  on rend hommage à tous les soldats morts pendant la guerre.
Nous étions attendus par un colonel de l’armée  qui nous a accueillis très gentiment. Puis il nous a placés en ligne  comme à l’armée.  On a déposé autour de la flamme  des bleuets que nous avions fabriqués. C’est un colonel qui a ravivé la flamme.

Christelle Esprit

Crédits photos : N. COLLARD

C’est quoi, la scénographie ?

Le métier de scénographe peut regrouper quatre professions :

MACHINISTE CONSTRUCTEUR OU PLATEAU :
Il fait  apparaître et disparaître un décor. Peu reconnu, le machiniste-constructeur est pourtant indispensable. Un métier tremplin pour accéder à d’autres fonctions.
DÉCORATEUR/TRICE SCÉNOGRAPHE :
Mettre en scène une exposition, réaliser le décor d’une émission ou reconstituer un salon dans un film d’époque…  Il doit faire preuve de créativité et ingéniosité.
COSTUMIER/ÈRE :
L’habit fait le moine, du moins sur scène ! Le costumier habille les artistes en fonction de la psychologie des personnages qu’ils incarnent. Ses créations doivent se fondre dans les décors et servir la mise en scène.
ACCESSOIRISTE :
Dénicher, réparer, fabriquer des objets, telles sont les missions de l’accessoiriste. Objectif : donner un côté réaliste à un projet artistique et reproduire les intentions du metteur en scène.

Image associée

Olivier de Sagazan, un artiste pas comme les autres…

Oliver de Sagazan (Né en 1959 au Congo) est un performer artistique.  Cet artiste a été influencé par l’Afrique ; ses oeuvres se rapprochent des cultures Téké et Kongo (arts primitifs). Il crée une oeuvre artistique à partir de son corps.

Nous avons étudié une de ses oeuvres, appelée Transfiguration. Transfigurer signifie se transformer en changeant d’apparence pour avoir un éclat inhabituel.

Lorsqu’il apparaît sur la scène,  il a l’air tout à  fait normal et il est vêtu d’une tenue estivale.

Il se déshabille et reste torse nu. Il commence par se tracer une ligne verticale et horizontale sur le visage pour nous montrer la symétrie parfaite du corps humain. Ensuite il étale sur son visage de l’argile, et il s’enduit avec de la latérite rouge, du kaolin et de la terre. Ensuite, il fait apparaître ses yeux. L’argile est assez liquide et coule comme du magma, cela donne à son visage une apparence de monstre. Il revêt sa tête d’une chevelure artificielle, il se peint de la peinture rouge sur le visage.

Il se déguise et change de visage comme si il voulait se mettre dans la peau de quelqu’un de différent.

Cela nous donne une impression de mal-être, cela produit l’angoisse, de la peur car il apparaît comme un monstre au visage ensanglanté.

Il utilise son corps qu’il transforme avec certains matériaux pour faire passer un message et des émotions.

Nathan Jaussaud et Aleandro Da Fonseca.