Tchécoslovaquie 1918-1945

C‘était le temps de la prospérité. La nouvelle république au milieu de l’Europe a commencé son développement économique, social et politique. Sous le président Tomáš Garrigue Masaryk, un grand personnage de la politique, la République tchécoslovaque est devenue une puissance économique et culturelle. Grâce à son importance en Autriche-Hongrie, la monnaie tchécoslovaque est devenue l’une des monnaies les plus stables en Europe, comparable par exemple à la monnaie autrichienne. En plus, à cette période la Première république a été parmi les 10 pays les plus développés du monde, juste derrière les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Suède et quelques autres.

TCHECO1Mais avec la crise économique de 1929 ont commencé les grands problèmes pour toute l’Europe, le plus important la montée du nazisme en Allemagne. Donc, les Sudètes (la partie frontière de la Bohême avec la majorité de l‘Allemagne- voir la carte) ont acquis forcement la nouvelle idéologie de Hitler.

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C’est aussi une des raisons, pour lesquelles à la conférence de Munich, tenue du 29 au 30 septembre 1938, les représentants de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de l’Italie ont signé les Accords de Munich, qui ont effectivement donné les Sudètes tchèques à l’Allemagne (ils ont utilisé la politique d’apaisement). Continuer la lecture de Tchécoslovaquie 1918-1945

Les tranchées

Les guerres de tranchées :

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http://www.assistancescolaire.com/eleve/3e/histoire/reviser-une-notion/la-vie-des-poilus-sur-le-front-3hpg04

PREMIÈRES UTILISATIONS: en 1840, pendant les guerres coloniales engageant les armées britanniques.

LARGEUR: Assez large pour que deux hommes puissent se croiser, mais toujours étroites, environs 1,50 m.

HAUTEUR: 2-3 m

LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France.

TYPES DE COMBATS : guerre de position, artillerie légère et mitrailleuses lourdes

ANNÉES DE SERVICE: 1915-1917

MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres. Celle-ci nécessitait un entretien constant pour empêcher sa détérioration du fait du climat ou des obus.

PROTECTIONS: parapets, sacs de sable, barbelés.

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http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/theme-tranchee.htm

LES BOYAUX: Les boyaux étaient des tranchées de communication très étroites et peu profondes (1,50-2m), tracées en zigzag pour mieux protéger les soldats qui étaient de corvées. Le ravitaillement se faisait par le biais des boyaux qui reliaient les tranchées entre elles. La roulante était une cuisine mobile, stationnée à l’arrière des tranchées, équipée d’une cuisinière et de tous les ustensiles nécessaires à la préparation des repas d’où partaient les hommes chargés du ravitaillement des tranchées.

Carte postale de 1916 : Verdun en 1916 un des boyaux d’accès.

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CONDITIONS DE VIE: endroit très humide. Les soldats vivaient dans la boue et n’avaient pas l’occasion de se laver (une fois toute les deux semaines), ce qui entraînait des maladies et favorisait la prolifération des poux (appelés les « totos »)

FONCTION: on y fait feu contre l’ennemi, c’est le tremplin pour les attaques de fantassins, et en cas d’attaque c’est la première ligne de défense pour repousser l’assaut ennemi. Les soldats y passaient la plupart de leur temps.

NOURRITURE: La ration est de 750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 500 grammes de viande, 100 grammes de légumes secs, du sel, du poivre et du sucre. Les repas sont souvent arrosés de vin, dont chaque ration est souvent importante pour le combattant. En hiver, c’est le vin chaud, épicé. La nourriture principale du soldat reste le pain.

L’INTÉRIEUR DES TRANCHÉES : Pour éviter d’être perpétuellement en contact avec la boue, le sol des tranchées était recouvert de caillebotis, des baguettes de bois assemblées en quadrillage. Les banquettes de tir étaient aussi souvent renforcées par des planches de bois.

LES TRANCHÉES D’APPUI : à 100 m environ de la tranchée de 1 ère ligne, se trouvent d’autres tranchées souvent creusées en parallèle. Elles sont reliées entre elles par les boyaux. Ces tranchées de seconde ligne servent de point de repli lorsque la première tranchée est intenable, elles abritent les postes de secours et de commandement et servent plus généralement de lieu de repos pour les soldats. On trouve parfois aussi des tranchées de troisième ligne qui servent à entreposer les munitions et les provisions.

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http://www.lavoixdunord.fr/region/arrageois-en-1914-dans-les-tranchees-on-espere-une-ia29b6340n2551543

LES ABRIS : A espace régulier, des abris couverts dit « abris léger » ou « sapes » sont aménagés. Ils peuvent abriter 6 à 8 hommes. Ils doivent être creusés sous plusieurs mètres de terre et renforcés de rondins et de poutres de bois afin de pouvoir résister à un bombardement de petits calibres tels que les 77 et 105 mm.

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http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/theme-tranchee.htm

LE NO MAN’S LAND : Le no man’s land sépare les lignes de tranchées ennemies. Il est large d’environ 50 à 200 mètres. Il est renforcé par un matériel spécifique, barbelés ou séchoir, pieux. C’est la zone où se font les attaques, où de très nombreux soldats meurent parfois après une longue agonie.

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https://en.wikipedia.org/wiki/No_man%27s_land

Jacques Meyer, historien, dit des tranchées : « Les Français ont d’abord creusé de simples trous individuels, reliés tant bien que mal entre eux. Face aux blockhaus allemands, ils se mettent à construire des positions en profondeur, des parallèles et des zigzags afin que deux rangées de tranchées ne puissent être soumises au même bombardement. La nature du sol joue un rôle important. Quand on ne peut creuser profondément, on édifie du côté de l’ennemi une banquette de tir. Dans les terrains humides, les parois sont renforcées par des claies et des fascines. La partie supérieure du parapet est consolidée par des sacs de terre. La défense immédiate de la tranchée est assurée par des réseaux de fil de fer barbelé et des chevaux de frise. L’espace qui sépare les deux premières lignes, le no man’s land, n’est jamais très large : un kilomètre au maximum en plaine. Une deuxième, voire une troisième ligne, a été creusée à l’arrière. Le soldat, au début, ne dispose que d’un abri individuel, surnommé la « niche à chien ». Puis des abris plus profonds, creusés du côté de l’ennemi pour éviter l’impact des balles, sont installés. Dans les positions de réserve, l’abri devient souterrain, et on y accède par un escalier. Les tranchées alliées n’égaleront jamais la qualité des tranchées allemandes. En 1915, un poilu décrit ainsi les ouvrages allemands : « Je me promène seul dans Ablain-Saint-Nazaire, que, ce matin, l’ennemi occupait. Ah! les beaux boyaux propres, étroits, bien étayés, les beaux postes de guetteurs !…Nous voyons des abris profonds où dormaient les troupes d’en face….pendant que veillaient les statues congelées de notre tranchée. » 

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(Photos personnelles)

De nos jours, les lieux de combats et les tranchées, ont quasiment disparu, mais il subsiste encore aujourd’hui des lieux qui possèdent encore les stigmates de la guerre : les terrains étant utilisés comme lieux de combats ont laissé place à des bosses. Les tranchées ont laissé place à de grands espaces verts, comme des forêts par exemple.

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Le fort de Douaumont

Présentation

Le fort de Douaumont a été construit en 1885, il est d’abord constitué de pierres pour être résistant, mais est ensuite modifié à l’aide de béton au-dessus de la caserne et sur les casemates, et de sable qui fait office d’amortisseur. En effet, le fort recevait entre 800 et 1200 obus ce qui casse la pierre, il commençait donc à tomber. Il mesure 9 mètres de hauteur. De plus dans les murs de soutènement on ajoute une plaque métallique. Il est l’un des 38 forts de Verdun, plus précisément le plus grand. Les soldats avaient confiance en ce fort, c’est pour cela qu’ils y mettaient toutes les armes et les approvisionnements. Un peu plus tard, une tourelle est ajoutée, elle peut lancer des obus à une distance de 7km. Au centre du fort se trouve la caserne qui est construite sur deux étages, un rez-de-chaussée et un sous-sol. Au sous-sol on retrouve tout ce qui est besoin primaire, leur lieu de vie (boulangerie, laverie, hôpital…) alors qu’au rez-de-chaussée, on retrouve tout ce qui est réserve (citerne d’eau, réserve de poudre…).

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Les Etats-Unis célébrés en Cote d’Or.

La présence de nombreux soldats américains a amené de nombreuses manifestations de reconnaissance.

Affiche appelant à la célébration de la fête nationale américaine en 1918

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Il est expliqué que « la fête américaine doit être une fête française. Entre les deux républiques sœurs tout est désormais commun, souffrances et joies, deuil et espoir ». « L’histoire dira que l’Amérique, pacifique par principe et par tradition, est entrée dans la plus atroce des guerres parce qu’il y avait dans cette guerre à défendre la liberté humaine et le droit des démocraties. Après la signature de l’armistice une grande parade des troupes a lieu à Dijon. Continuer la lecture de Les Etats-Unis célébrés en Cote d’Or.

Les Gueules cassées en Bourgogne

La Grande Guerre a marqué de façon indélébile les corps et les esprits. En Europe, au lendemain de la guerre, on compte environ 6,5 millions d’invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d’une ou des deux jambes, des bras, et blessés de la face et/ou du crâne. Ces blessures s’expliquent par l’emploi massif des tirs d’artillerie, les bombes, les grenades. Le phénomène des tranchées où la tête se trouve souvent la partie du corps la plus exposée a multiplié le nombre des blessés de la face et la gravité des blessures. Les progrès de l’asepsie et les débuts de la chirurgie réparatrice permettent de maintenir en vie des blessés qui n’avaient aucune chance de survivre lors des conflits du 19e siècle. Continuer la lecture de Les Gueules cassées en Bourgogne

Mémoire des soldats russes en France.

Un mémorial aux soldats du Corps expéditionnaire russe qui ont combattu en France lors de la Première guerre mondiale a été inauguré à Courcy le 26 avril 2015. Créée par le sculpteur Alexander Taratynov, l’œuvre figure un soldat russe tenant dans ses bras une fillette française et un ours en peluche en référence à l’ours Michka, la mascotte du Corps expéditionnaire.

 

Mémorial de Courcy (Collection Andreï Korliakov)

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http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne

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Les soldats russes en France.

Le déclenchement de la Première Guerre mondiale a provoqué une recrudescence nationale et patriotique parmi les larges couches de la société russe.

Fantassins russes pendant la Première Guerre mondiale

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http://gillesenlettonie.blogspot.fr

Pendant la Première Guerre mondiale, quatre brigades russes sont intégrées dans l’armée française et combattent sur les fronts de l’Ouest et d’Orient. Considérée comme un réservoir d’infanterie inépuisable, la Russie doit, dès août 1914, faire face à la demande d’envoi de troupes sur le front Occidental par les gouvernements français et britanniques. Continuer la lecture de Les soldats russes en France.