Présentation
Le fort de Douaumont a été construit en 1885, il est d’abord constitué de pierres pour être résistant, mais est ensuite modifié à l’aide de béton au-dessus de la caserne et sur les casemates, et de sable qui fait office d’amortisseur. En effet, le fort recevait entre 800 et 1200 obus ce qui casse la pierre, il commençait donc à tomber. Il mesure 9 mètres de hauteur. De plus dans les murs de soutènement on ajoute une plaque métallique. Il est l’un des 38 forts de Verdun, plus précisément le plus grand. Les soldats avaient confiance en ce fort, c’est pour cela qu’ils y mettaient toutes les armes et les approvisionnements. Un peu plus tard, une tourelle est ajoutée, elle peut lancer des obus à une distance de 7km. Au centre du fort se trouve la caserne qui est construite sur deux étages, un rez-de-chaussée et un sous-sol. Au sous-sol on retrouve tout ce qui est besoin primaire, leur lieu de vie (boulangerie, laverie, hôpital…) alors qu’au rez-de-chaussée, on retrouve tout ce qui est réserve (citerne d’eau, réserve de poudre…).
Plan du fort
Le fort peut recevoir environ 800 soldats. Il est d’abord aux Français, mais ensuite les Allemands le prennent sans que les Français se battent car, pour eux, il est inutile puisque les forts de Belgique n’ont pas tenu. Mais un peu plus tard, il sera repris par les Sénégalais et les Marocains.
L’entrée du fort aujourd’hui :
Source: http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/fortifications1024.htm
Les conditions de vie du soldat dans le fort.
La vie des soldats était compliquée dans les tranchées, mais c’était aussi le cas dans le fort de Douaumont. Il y avait tous les jours des bruits d’obus, à cause de cela, les soldats faisaient des crises, ils pouvaient devenir sourds ou fous. Ils étaient envoyés à l’arrière, un médecin nommé Clovis Vincent les prenait en charge mais celui-ci ne croyait pas les soldats et pensait qu’ils faisaient semblant, il les torturait donc à l’aide de chocs électriques.
Ils avaient des lits d’abord métalliques puis ensuite de simple planches. Il y avait beaucoup d’humidité dans le fort et il faisait très froid à tel point que des stalactites se formaient au plafond, et il y avait un très grand manque d’hygiène. Par exemple, ils avaient des toilettes turques, 9 pour 830 personnes environ, ils n’avaient pas de quoi nettoyer à part pendant leur coupure où ils avaient le droit à 10 feuilles de journal chacun. Il y avait un manque de soins médicaux, de nourriture, et de confort. Le sol était en terre battue et les soldats y ajoutaient de la paille, le sol devenait donc du fumier. De plus les lampes utilisées par les Français étaient des acétylènes et avaient une odeur désagréable. Quand les Allemands ont repris le fort, ils ont utilisé un groupe électrogène, ce qui réduisait les odeurs. La vie dans le fort était donc compliquée tout comme dans les tranchées.
Lits (planches) des soldats
Source:Photos personnelles