UN homme marchait, vite.
CET homme trottinait, fuite.
IL courrait même, antisémite.
Pourquoi marchait-il ?
La pluie, ses larmes.
Une mort, des armes.Son héros, fut-il,
Grand ou beau,
Son idole du parti,
Avait fondé leur vie,
Sur des vérités. Nazis.
Amoureux du Guide,
Qui l’avait happé, et guéri
Tel un ancien druide,
Il pleurait sa passion partie.
Ces sales, ces ingrats,
Avaient pullulé,
Et vite s’étaient accouplés.
Infâmes rats.
Nous nettoyions la terre,
De cette gangrène si fière.
Et…plus de pensées.
Une lumière rouge figée
À l’endroit où gisait ce cœur brisé.
Le rideau mouillé se mêle à l’hémoglobine.
L’homme dans un dernier soupir,
De son corps, fait une croix anodine.
Violette Héraudet