Benoît Brague, professeur de lettres classiques, germaniste et passionné d’histoire.
Dès le début de ce projet, il m’a semblé absolument normal de m’y impliquer, et ce pour différentes raisons : le dynamisme des personnes qui le portent, l’importance fondamentale de la période historique et des événements abordés, qui ont véritablement changé non seulement le cours de l’histoire, mais le cours de l’humanité – au sens le plus profond du thème -, mes rapports étroits et réguliers avec l’Allemagne et ma fascination pour la façon dont les Allemands d’aujourd’hui se sont pour ainsi dire construits autour de ce traumatisme de la Shoah, accomplissant eux-mêmes, de façon quasi quotidienne, un gigantesque devoir de mémoire collectif.
Dès le début de ce projet, il m’a semblé absolument normal de m’y impliquer, et ce pour différentes raisons : le dynamisme des personnes qui le portent, l’importance fondamentale de la période historique et des événements abordés, qui ont véritablement changé non seulement le cours de l’histoire, mais le cours de l’humanité – au sens le plus profond du thème -, mes rapports étroits et réguliers avec l’Allemagne et ma fascination pour la façon dont les Allemands d’aujourd’hui se sont pour ainsi dire construits autour de ce traumatisme de la Shoah, accomplissant eux-mêmes, de façon quasi quotidienne, un gigantesque devoir de mémoire collectif.
Ce qui me semble également intéressant dans ce projet, c’est l’angle choisi : celui de l’individu, de l’identification, du ressenti. Dépasser la neutralité et la relative indifférence des chiffres et des données pour faire vivre et appréhender de façon individuelle le vécu de ces gens, déportés et persécutés, Justes également, qui n’étaient pas fondamentalement différents de nous, connecter les expériences humaines à travers le temps : voilà qui me semble correspondre au rôle de passeur que tout enseignant est amené à jouer.
Benoît Brague – Professeur de lettres classiques