« En 2002, les ministres européens de l’Éducation ont adopté à l’initiative du Conseil de l’Europe la déclaration instituant la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires des États membres. L’ONU a retenu en 2005 la date du 27 janvier, date de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau par l’armée soviétique, pour instituer une journée internationale de la mémoire de l’Holocauste.
Depuis 2010, onze lieux de mémoire de la Shoah en France organisent des manifestations communes chaque 27 janvier, sous l’égide du Mémorial de la Shoah. Pour le 70e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau en 2015, ils ont décidé, avec le soutien de l’ONACVG, de réunir de jeunes ambassadeurs de la mémoire, porteur de la mémoire de l’un de ces lieux, à l’occasion d’un séminaire national en les associant aux cérémonies officielles à Paris. »
Selon le vœu exprimé par Simone Veil en 2005, « Notre mémoire, surtout, doit être intégrée et conciliée avec l’enseignement de l’histoire à l’école, faisant des élèves comme des professeurs des relais essentiels de cette nécessaire transmission. »
De ce fait, en tant qu’ambassadeurs de la mémoire, les jeunes seront porteurs de la mémoire d’un lieu de la persécution, de l’internement, de la déportation mais aussi du sauvetage des Juifs de France, et pleinement engagés dans une démarche de réflexion et de transmission autour des valeurs démocratiques et républicaines.
Pour en savoir plus sur les Ambassadeurs de la mémoire :
http://lesambassadeursdelamemoire.strikingly.com/
Sur les lieux de mémoire et institutions partenaires du projet :
http://lesambassadeursdelamemoire.strikingly.com/le-reseau
Inscrits cette année dans le dispositif, nous partons demain pour travailler deux jours avec notre site partenaire situé au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire. Nous préparerons ensuite, de même que les autres établissements retenus, les commémorations qui auront lieu le 27 janvier 2017, à Paris et au Chambon-sur-Lignon.
Les axes de travail que nous vous présenterons très bientôt vous feront découvrir premièrement l’engagement des habitants du « Plateau » qui sauvèrent un grand nombre de victimes de la guerre, Juifs[1] et non-Juifs car, selon les mots de Jacques Chirac :
« Ici, persécutés, déshérités, réfugiés ont trouvé asile. Ici, juifs menacés de mort ont trouvé protection. Ici, maquisards et combattants de l’ombre ont trouvé abri. Cette terre d’asile est l’un de ces lieux où souffle l’esprit de résistance. Ce pays, qui a payé chèrement le prix de la liberté de conscience, a vu très tôt des femmes et des hommes se lever pour dire non[2]. »
Deuxièmement, nous poursuivrons nos recherches sur Marie-Louise Zimberlin tout en vous faisant découvrir l’histoire d’une résistante originaire du Chambon-sur-Lignon et déportée elle-aussi à Ravensbrück : Dora Rivière.
[1] Yad Vashem a reconnu en 1990 toute la région et ses habitants comme « Justes parmi les Nations »
[2] Discours de Jacques Chirac au Chambon, 8 juillet 2004.
Vous pouvez préciser que Dora Riviere est Juste parmi les Nations a titre individuel et posthume depuis 2011 pour le sauvetage de nombreux enfants et de familles juives qu elle a fait passer en Suisse et pour avoir cache