J’ai vu Auschwitz et la froideur de ses murs
Le ciel n’était pas clément,
Un épais brouillard nous laissant,
Dans l’ambiance sinistre d’un passé envahissant.
J’ai vu Auschwitz et j’ai senti l’horreur.
Comment l’homme a pu être aussi cruel ?
Faisant subir aux déportés une souffrance bien réelle.
Une douleur décuplée par l’omniprésente peur.
J’ai vu Auschwitz et ses rails qui mènent à la mort.
Ces baraques en bois, vides.
Cette envie de pleurer, encore.
J’ai vu Auschwitz et imaginé un nombre interminable de personnes décédées.
Elles ont perdu leurs proches et leur identité.
Reconnaissables à l’aide de triangles colorés,
Jaune, vert, rose, rouge, violet, c’était cela leur identité.
J’ai vu Auschwitz et je me suis rendu compte de l’inhumanité qui régnait.
Mal nourris, mal logés, maltraités,
Je sentais cette souffrance inexprimable,
Et nous pensions à ces gens enfermés.
J’ai vu Auschwitz, un lieu émouvant,
Un lieu angoissant,
où les émotions nous ont envahis
De l’angoisse à la peur, de la peur aux larmes,
Tous bouleversés par ce lieu choquant.
J’ai vu Auschwitz, un lieu où désormais les déportés vivront dans nos mémoires.
Pauline Lavène
Lourd pelo