Lors de notre arrivée au camp, l’atmosphère était tendue et nous ressentions toute la barbarie qu’avait vécu ce lieu. Sur des rails qui menaient vers l’horreur, les trains emportaient le peuple d’Israël. La nature est coupable d’avoir permis que le monde s’offre en spectacle alors que les villages avoisinants pouvaient sentir l’odeur des corps brûlés. Lors de cette visite, j’imaginais toute l’horreur qu’avait pu connaître tous ces prisonniers. Les bâtiments renfermaient encore les cris et les pleurs des enfants. Oui, on peut encore voir les traces d’un passé qui, j’espère, ne pourra plus se reproduire.
Solenne Poultrinier