Mes très chers, je n’ai encore aucune nouvelle de vous, je me porte bien. Je peux recevoir des gros ou des petits colis, autant que je veux et de qui je veux, mais vous ne devez pas vous laissez mourir de faim pour moi. Faites les passer par le service de la Croix-Rouge mais prenez ce qu’il reste (comme nourriture) chez moi. Je suis heureuse de savoir qu’Iseau est à Lyon chez la fleuriste, les deux s’entendent bien. Comme ce serait bien de tous vous revoir. Je vous embrasse très fort et vous remercie vraiment du fond du cœur. Envoyez moi s’il vous plaît du dentifrice, du savon et de la nourriture, rien qu’il faille faire cuire.
L. Zimberlin
[Re]lire l’article de Chantal Clergue « [MLZ] Cette sœur qui lui manque tant, Babé et Mimi ».
Traduction par Romane Plattier – Seconde
Cette lettre gardera toujours pour moi une part de mystère : qui est Iseau, qui est la fleuriste de Lyon ?