Les élèves des établissements scolaire de la Nièvre étaient invités jeudi 16 mai à la Maison de la Culture de Nevers Agglomération pour une représentation unique de la pièce « Géhenne » d’Ismaïl Saïdi. Les 2GA étaient une des deux classes du Lycée Jean-Rostand qui ont assisté à la représentation.
Deuxième volet de sa trilogie consacrée à la lutte contre la radicalisation, « Géhenne » débute au moment où le précédent spectacle « Djihad » se termine, dans le bain de sang et d’horreur d’un acte terroriste désespéré. « Géhenne », dans la langue biblique, c’est la représentation de l’enfer. Dans la littérature, c’est la souffrance atroce, physique ou morale, la douleur intolérable. Ici, pour Ismaïl Saïdi, c’est le chemin de la rédemption, de l’impossible rédemption car l’acte terroriste est impardonnable.
En septembre dernier, les élèves de 2GA avaient assisté à la représentation de la première pièce d’Ismaïl Saïdi, « Djihad », et tous étaient impatients et curieux de découvrir la suite de cette oeuvre puissante. Tellement impatients, qu’ils étaient les premiers arrivés dans la salle et se sont installés aux meilleures places de l’orchestre.
Il y a quelques semaines, Ismaïl Saïdi était l’invité du journal télévisé de France 3 Paris-Ile-de-France pour présenter sa pièce « Géhenne » :
A la sortie de la salle de spectacle, l’émotion était au rendez-vous. Partagés entre les rires et les larmes, les élèves comprennent le message transmis grâce à l’humour et la performance des comédiens. Un message de paix et de fraternité entre toutes les religions, mais aussi un message choc : l’endoctrinement sous couvert d’un idéal religieux n’est que la géhenne pour le bourreau et les victimes. Sans oublier les survivants.
FV