Céline Gaschen, à partir de petits films, d’extraits de chansons, montre comment insidieusement le sexisme se déploie, s’immisce, se justifie, se normalise. Et fait réagir les élèves pour décortiquer, réfléchir, choisir, oser dire « NON ! »
Des jeunes filles qui nous font parler à propos de l’actualité d’aujourd’hui qui rappelle celle d’entre les deux guerres, celle de la deuxième guerre mondiale…
6 élèves en sciences politiques de Dijon sont venus animer deux ateliers, l’un sur le droit des femmes et le sexisme, l’autre sur l’homophobie.
Scénettes jouées avec et par les élèves, projection de films courts et suivis d’échanges, l’idée à chaque fois est de faire réfléchir, réagir, interroger…
Manon, une des AED du lycée, anime un atelier pour l’association CESAM.
Créé en 1971, le CESAM avait pour vocation initiale d’assurer l’apprentissage de la langue française auprès des migrants. Aujourd’hui, le CESAM a diversifié son activité et met son expérience de la formation au service des personnes, salariés ou demandeurs d’emploi, à travers un ensemble de prestations de formation et d’accompagnement.
A partir du jeu JE(UX) DIS NOUS, les élèves se penchent sur les inégalités, les formations, pour développer ses compétences langagières.
Le thème de la Ligue de l’enseignement cette année au lycée était la fraternité. A partir de photos, les élèves sont amenés à donner leur avis, leurs réflexions sur des situations « normales » ou « anormales ». Et d’écrire à une personne inconnue (en l’occurrence à un.e élève du collège Rameau qui est en partenariat avec le lycée) un petit mot de fraternité.
La SDAT, association dijonnaise, oeuvre en faveur des personnes en situation d’exclusion, en offrant des moyens d’accueil, d’hébergement, d’aide à l’insertion et de mise au travail.
Son directeur est aujourd’hui venu présenter la raison d’être de l’association et les différentes actions qu’elle entreprend pour aider les personnes en difficulté, toujours en allant vers l’autonomie de celles-ci.
Deux activités sont proposées cette année aux élèves en handisport par deux de nos AED : tennis de table (les fauteuils nous ont été gracieusement prêtés par) et volley assis.
Juliette et Elodie ont permis aux élèves d’expérimenter ces sports qu’a priori on n’imagine pas être pratiqués par des personnes à mobilité réduite. Et ce n’est pas facile et demande beaucoup de force physique et de force de caractère ! Une belle expérience qui peut-être leur donnera l’idée d’aller pratiquer avec des personnes handicapées dans des équipes mixtes !
Les yeux en promenade est une association qui veut sensibiliser le grand public sur le handicap visuel.
Les élèves sont amenés à apprendre à aborder une personne aveugle, à la guider, à comprendre comment elle vit sa cécité au quotidien. Et même à marcher à l’aveugle et à se faire guider par des camarades !
Au CDI, les cinq membres de l’association sont venus avec des textes qui parlent de l’autre, de la relation à l’autre, de la relation à soi. Qu’est-ce que l’étranger ? De quoi avons-nous peur ? Homme-femme, sexisme et compétitions, le rejet, la migration.
Voici la liste des textes lus :
En guise d’introduction :
Ton christ est juif – Julos Beaucarne ( Mon petit royaume – Ed. Louise Hélène France)
1) J’AIME / JE N’AIME PAS
– L’autre – Albert Jacquard (Préface à « La cour couleurs, Anthologie contre le racisme » –
Ed. Rue Du Monde))
– L’étranger – Jean-Pierre Siméon (Sans frontières fixes – Cheyne éditeur)
– Maria Suzanna – Michèle Bernard (Chanson)
– Quand lui, quand moi – Pierre Descouvemont (Guide des difficultés de la vie quotidienne
– Fayard)
(Pour ce dernier texte, les jeunes vont au tableau coller un post it dans la colonne choisie
Discussion sur la raison de leur choix)
2) D’ACCORD / PAS D’ACCORD
(Consigne donnée : repérer 1 mot ou 1 idée qui vous a accroché et avec le/laquelle vous êtes
d’accord ou pas d’accord)
– Le vendeur de fleurs – Marguerite Duras (Outside 1957 – Albin Michel)
– Ma jolie – Claudio Capeo (Chanson)
– Les mots sont des fenêtres – Ruth Bebermeyer (in Introduction à la Communication
NonViolente, de Marshall-B-Rosenberg – Editions La Découverte)
– Portrait de l’autre – Robert Gélis (Poèmes à tu et à toi – Ed. Magnard)
– Avant de tout dire – Carl Norac (Le livre des beautés minuscules – Ed. Rue du monde)
3) LE TEXTE QUE L’ON AIME
– J’arrive où je suis étranger – Jacques Sémelin (J’arrive où je suis étranger – Ed. du Seuil)
– La différence – Jean-Pierre Siméon (La nuit respire – Cheyne Editeur)
– La vie quotidienne – Luc Decaunes (Le droit de regard – Ed. Seghers)
– Tout va bien – Orelsan (chanson)
Et d’autres textes que nous n’avons pas lus, mais que nous aurions aimé lire :
– Et un sourire – Paul Eluard (Le phénix – Ed. Seghers)
– Les passantes – Antoine Pol (Emotions poétiques – Poème chanté par Georges Brassens)
– Le racisme – Tahar Ben Jelloun (Le racisme expliqué à ma fille – Ed. du Seuil)
– François – Monsieur Barthélémy (Le moteur du fauteuil – Raconter le travail)
C’est une moitié de la classe des UPE2A qui les font débuter :o)
En parallèle, les élèves peuvent retrouver une sélection d’ouvrages (fictions et documentaires) qui aborde les mêmes thèmes : migrations, sexisme, pauvreté, faim, racisme, connaissance de soi et acceptation de soi et des autres, le rapport à la maladie, les destructions entraînées par la peur, la douleur, l’alcool, analphabétisme…