Dans le cadre de la semaine de la presse, les élèves d’UPE2A ont joué les apprentis reporters et ont écrit les articles ou les textes que vous pourrez lire dans les articles suivants.
Bonne lecture !
Le documentaliste, journaliste d’un jour
Dans le cadre de la semaine de la presse, les élèves d’UPE2A ont joué les apprentis reporters et ont écrit les articles ou les textes que vous pourrez lire dans les articles suivants.
Bonne lecture !
Le documentaliste, journaliste d’un jour
Sarah et Lucie nous ont fait faire un jeu de rôle. En distribuant un papier à chacun sur lequel était inscrit quelques mots campant un personnage, nous devions imaginer la vie de cette personne.
Ensuite, elles nous posaient des questions sur des situations (« je peux aller à l’école », « j’ai droit à des allocations », « je peux… »), et si nous pouvions répondre par « OUI », nous faisions un pas en avant. Un « NON » nous clouait sur place.
Certains d’entre nous n’ont pas bougé du tout ! Choqué !
Du coup, leur intégration dans la société…
Une grande claque.
Théo, journaliste d’un jour
Nous avons rencontré Dominique, qui a une maladie qui la rend de plus en plus aveugle, et Chantal qui l’accompagne dans ses déplacement.
Dominique nous a montré comment guider un aveugle en zone large ou étroite pour qu’elle ne se cogne pas, comment lui montrer où se trouve le siège sur lequel elle veut s’asseoir… Elle a répondu à nos questions sur l’utilisation d’un smartphone par les aveugle, comment elle vit tous les jours… Et comment porter un regard bienveillant sur ceux qui sont différents, mais pas forcément bêtes pour autant !
Cassandra, journaliste d’un jour
Nous avons fait plusieurs jeux : du tennis de table, du basket et un jeu où il faut mettre des balles le plus prêt dune cible en les faisant glisser dans une tube. Le coach nous a expliqué qu’il y a plusieurs paralysies différentes. Il nous a dit que les règles sont différentes pour les handicapés. Après, on a essayé les jeux comme si on était handicapé : en fauteuil roulant, ou avec des élastiques qui nous empêchent de jouer.
Roaa, journaliste d’un jour
Dur cet atelier. J’ai pleuré. En même temps, je me dis que je suis bien ici finalement. C’est vrai qu’ils sont nombreux les gens qui viennent ici, mais la dame qui nous a expliqué son histoire, elle n’a vraiment pas eu une belle vie. Elle est contente d’être ici, et je la comprends ! Et la dame de SOS refoulement nous a expliqué ce que les gens « gagnent » en
vrai, pas autant qu’ils disent à la télé quand ils sont en France. Et que pendant le temps d’avoir la réponse de la préfecture ! Elles nous ont parlé des gens sans papiers, de ceux qui travaillent mais travaillent au noir, sans pouvoir toucher les allocations familiales. Je pense que je verrai ces gens autrement maintenant…
Hanane, journaliste d’un jour
Ici, les dames nous ont montré comment les enfants qui ont une déficience mentale affrontent un texte. Compliqué à lire ! Ça demande des efforts, on y arrive pas toujours, c’est fatiguant, c’est frustrant !
Et même il y en a pour qui on ne voit pas qu’ils ont une déficience mentale. Ils parlent normalement, même si on sent un petit quelque chose de bizarre. Mais il y a beaucoup de degré de déficiences. Du coup, on comprend mieux qu’il faut être gentil avec eux, qu’on doit leur parler gentiment, pas comme certains font avec un des gars du collège. Si chacun fait un peu attention, on peut vivre ensemble assez facilement…
Hélène, journaliste d’un jour
Dans cet atelier, on a lu deux textes qui nous expliquent des situations de gens qui sont pourchassés ou mal vu par les autres. On a parlé des albinos au Malawi et des Roms en France. Je ne savais pas que la France était autant attaquée en justice et perdait si souvent devant ce tribunal de l’Europe ! Après, on
a essayé de trouver ce qu’on pouvait faire pour aider les gens torturés ou qui n’ont pas de soins médicaux en prison. Comment les associations savait ces choses, et comment elles les montraient pour casser l’image que se donne les états pour faire croire qu’ils sont supers.
Adam, journaliste d’un jour
Ces gens là, ils nous lisent des passages de livres. Des auteurs célèbres, des chanteurs comme Grand Corps Malade.
On parle ensuite des textes qu’ils ont lu. SDF, personnes étrangères, migrants, sans-papiers et un texte sur la provenance des choses qu’on utilise tous les jours… On doit dire si on a aimé ou pas le texte, et pourquoi… Ça débat, c’est vivant, comme ces vieux textes finalement.
Théo, journaliste d’un jour
Les deux intervenantes nous ont expliqué leur parcours de vie, comment elles sont entrées dans le BTP, l’une menuisière-ébéniste
et l’autre électricienne. On peut donc être femme et bosser dans le BTP ? Ben oui, disent-elles, suffit juste de bien bosser. Pas comme un homme. Comme quelqu’un qui travaille, simplement. Homme ou femme, pas de soucis pourvu que le taf soit fait !
Ouais, pas faux… On n’a pas de fille dans la section, mais c’est vrai que ça pourrait être bien aussi, de ne pas être toujours entre mecs.
Kevin, journaliste d’un jour
Aujourd’hui, j’ai fait du basket en chaise roulante. Pas facile ! Je suis même tombé en essayant de rattraper le ballon !
Et j’ai essayé le tennis de table comme si j’étais paraplégique. Galère !
Le prof qui nous a encadré nous a aussi montré des vidéos de sportifs de haut niveau. Wouaouh !
On rigolait, mais je ne suis pas sûr que j’y arriverai si j’avais un accident et que je devais me remettre au sport !
Martin, journaliste d’un jour