Journal L’Equipe : 75 ans de journalisme sportif !

« Lancé pour la première fois le 28 février 1946, le journal L’Équipe célèbre son 75e anniversaire à travers une longue et riche rétrospective. Par le biais d’articles d’époque, de vidéos, de témoignages et de nombreuses anecdotes, L’Équipe raconte son évolution, la pratique du journalisme sportif, ses liens avec les joueurs. Il revient aussi sur les événements sportifs marquants de ces 75 dernières années et sur son influence dans le monde du sport. »

Extrait de la newsletter de Brief.me du 06/03/2021

L’extrait du jour

[…]  » Adolescent, le dénommé Leucio s’était égaré après une escapade dans sa vallée natale, pour aller voir une fille. Il avait erré pendant trois jours. Surpris par un orage de fin du monde, il avait couru sous un ciel électrique et s’était réfugié dans une grotte. Là, il s’était retrouvé nez à nez avec un drago di tuono e di lampo, un dragon de tonnerre et de foudre.

Le vieux parlait, j’entendais sa voix de rocaille derrière celle, haut perchée, de la fillette. Il racontait un squelette immense, un corps qui s’enfonçait dans les ténèbres, si loin qu’on n’en voyait pas la fin, une tête étonnamment petite au bout d’un cou démesuré. Le dragon avait protégé le jeune homme de l’orage. Il lui avait parlé.

Une douleur rugissait dans mes veines, une vieille douleur que je connaissais bien. C’était la vie qui revenait, comme la fois où j’avais eu l’idée de prendre par le lac gelé pour arriver plus vite à l’école et que j’étais passé au travers. On avait mis un quart d’heure à me ranimer, le docteur avait même annoncé que, techniquement, j’étais mort quelques minutes. Je ne me souviens que d’un grand crac, puis de ce chien de sang qui revenait dans mes veines blanches. Je parle de cette douleur-là. […]

Jean-Baptiste Andréa, Cent millions d’années et un jour, L’Iconoclaste, 2019

Sélectionné pour l’Échappée littéraire 2020-2021 du Conseil Régional

Pascaline, journaliste d’un jour

Les travaux avancent !

L’escalier menant du gymnase à la cours inférieure est en passe d’être achevé ! Le béton désactivé est posé sur les marches avec un beau granulat bicolore, le sol a été nivelé à son pied, la terre remblayée sur les côtés.

L’escalier ce matin

Il reste à mettre les mains courantes commandées à un autre lycée pro et à niveler en haut des marches pour mettre à hauteur.

Le documentaliste, journaliste d’un jour

L’extrait du jour

 »

Je noue le hachimaki aux couleurs de notre Japon éternel autour de mon casque. J’effectue ce geste avec lenteur et solennité, sans pensées, sans émotions. Le froid dans mes veines, le temps s’est arrêté, je suis une fleur de cerisier poussée par le vent.

Ai-je le choix ? Ai-je eu le choix il y a un mois, quand nous avons été réunis par les officiers au petit matin sur la base aéronautique ? Le soleil se levait, rond et rouge, l’image du drapeau impérial. Ils ont annoncé que notre escadrille se portait volontaire pour devenir des Kikusui, des chrysanthèmes flottants. C’est le nom poétique donné au sacrifice d’un avion et de son pilote sur un navire ennemi. Pour être plus exact, ils nous ont demandé sans nous demander : « Ceux d’entre vous qui ne veulent pas donner leur vie pour notre grand empire nippon n’y seront pas forcés, qu’ils lèvent la main, ceux qui ne se sentent pas capables d’accepter cet honneur. Qu’ils lèvent la main maintenant ! »

Nous étions prêts. Personne n’aurait osé refuser la mission, aucun soldat japonais n’arrivera jamais à cette ignominie. Être volontaire est le devoir du combattant. Il n’est pas en son pouvoir d’agir autrement. Et nous n’avions qu’une envie : être à la hauteur. Celui qui aurait levé la main aurait été vu comme un traître.

En réalité, mes camarades et moi étions tétanisés.

À vingt et un ans, j’ai l’honneur d’accepter de mourir pour l’empire du Grand Japon. Je dissimule le vertige qui me saisit. […] »

Stéphanie HochetPacifique, Rivages, 2020

En direct de l’UPE2A : Kanza

La vie de Kanza…

Je m’appelle Kanza, j’ai 18 ans, je suis Italo-marocaine et je suis venue au mois d’Aout 2020 en France avec mon père avec la voiture. Ça fait 7 mois que je suis en France , mais encore je parle pas bien le français c’est pour ça que je fais des cours de français à la MLDS. En Italie j’ai jamais travaillé mais je fais un stage de coiffure, et j’ai étudié les langues au Lycée Giordano Bruno Albenga et je parle l’arabe, l’anglais, le français, et un peu d’espagnol et bien sur ma langue préférée l’italien, maintenant j’apprends l’allemand avec une application sur mon téléphone parce que je voudrais aller en Allemagne pour voir mon actrice préférée Meryem Uzerli. Après l’UP2A je voudrais continuer mes études pour être Docteur, mon rêve et le rêve de mon père : mon Roi qui m’accompagne dans toutes mes aventures.

En direct de l’UPE2A : Mohamed

Je m’appelle Mohamed K. : je viens du Guinée Conakry, j’ai traversé la mer d’Espagne pour rejoindre l’Europe : c’était très dangereux de traverser l’Algérie le Maroc et d’Espagne. Je suis arrivé à Bilbao : maintenant je suis en France, c’est en situation de mineur l’éducateur m’a mis à l’école de lycée marcs d’or, classe de upe2a et j’apprends le Français. dans mon pays j’ai étudié je n’ai pas boulots dans mon pays.

Après l’école je vais entrer dans une formation de diplômante pour apprendre un métier de peintre plus tard je vais gagner de l’argent et après je vais me marier et avoir des enfants pour acheter une maison pour moi et ma femme et enfants je vais payer ma nourriture

En direct de l’UPE2A : Lamyae

                      PRESENTATION

J e m’appelle Lamyae O. et  j’ai 16 ans. Je viens d’Espagne et je suis d’origine Marocaine.

Je parle : Espagnol, Catalan, Berbère, Français, Anglaise et Arabe.

J’ai  traversé beaucoup de viles pour rejoindre la France avec mes parents.

Maintenant je suis étudiante en UPE2A pour apprendre le français. Je suis venue en France parce que mes parents  ils disaient que c’est mieux ici.

Après l’UPE2A, je vais faire un bac pour entrer à la faculté pour devenir infirmière.

Apres mes études je vais chercher un emploi. Je vais gagner de l’argent pour acheter une maison, aider mes parents.

En direct de l’UPE2A : Florent

Je me présente

  • Je m’appelle Florent K.
  • Je viens du Kosovo
  • J’ai 15 ans
  • Je parle Albanais et Français (ma langue maternelle Albanais)
  • J’ai traversé la mer d’Italie
  • Ce n’était pas très dangereux mais j’y suis arrivé, maintenant je suis dans une classe d’accueil une UPE2A et j’apprends le Français
  • Dans mon pays je ne fais pas de travail, je fais du sport
  • Maintenant je suis étudiant en Français
  • Après je vais faire des stages pour la peinture, et ensuite je vais travailler dans le bâtiment

En direct de l’UPE2A

Les élèves d’UPE2A sont des enfants étrangers à qui on donne une année pour apprendre le français avant d’intégrer une classe en fonction de leur niveau scolaire.

Les situations sont très diverses, et vous conviendrez qu’apprendre le français en un an, suffisamment pour comprendre et écrire, ce n’est pas simple… Heureusement, les élèves sont intégrés a fur et à mesure dans des cours pour suivre quelques heures d’une scolarité « normale » en anglais, mathématiques ou sport par exemple.

Les trois prochains post vous permettront de mieux connaître trois de nos élèves !

Belle journée

Le documentaliste