« Grez, novembre 1884
Quelle étrange sensation de fouler les feuilles des marronniers au bord du Loing. C’était la première fois que de découvrais Grez aux couleurs de l’automne. J’avais toujours abandonné la maison des vacances à la fin de l’été, quand le goût des mûres encore acides se mêlait à mélancolie d’abandonner mon domaine. Après, c’était Paris, où grand-mère nous rejoignait de temps en temps – et je laissait dormir en moi l’idée de Grez jusqu’au printemps suivant. »
Philippe Delerme
Sundborn ou les jours de lumière,
Gallimard, 01/1998