« Ce qui m’est apparu avec force, c’est que ce n’était pas la proximité de la nature qui m’avait rendu sensible aux saisons. C’était d’abord et avant tout la conscience que je vivais une expérience unique et circonscrite, qui ne durerait que le temps d’une année. Ces fleurs d’oranger, ces lucioles, ces acanthes, je savais que je ne pourrai plus les revoir. Nous les pensionnaires, nous savions qu’il n’y a qu’un an de vie à la Villa Médicis, donc que nous ne verrions chaque saison qu’une seule fois ».
Ryoko Sekiguchi,
Nagori la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter,
P.O.L., 2018