« J’ai souvent cité Francis Thompson, un poète anglais qui disait : »Celui qui cueille une fleur dérange une étoile ». Et j’ai découvert depuis que Victor Hugo, dans Les Misérables, avait exprimé exactement la même idée : « Aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations ». Cela va très loin, c’est le signe de l’unité des choses et des êtres.
Tout se tient à l’intérieur du cosmos et c’est une idée magnifique, à mon avis, à laquelle nous aurions bien besoin de réfléchir pour pouvoir mettre notre conduite en accord avec cette admirable découverte. »
Théodore Monod,
Et si l’aventure humaine devait échouer,
10/2000