Les lycéens restaurent un pigeonnier à Quétigny

Les élèves des section Taille de pierre, charpente et IPB (Intervention sur Patrimoine Bâti) du lycée travaillent depuis 2014 à  la restauration d’un pigeonnier du XVIIIe siècle acquis par la ville de Quétigny. Le chantier devrait prendre fin en juin 2016.

Vous pouvez voir le reportage finalisé en suivant le lien :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/cote-d-or/cote-d-or-des-lyceens-restaurent-un-pigeonnier-du-18e-siecle-longvic-949358.html

Les lycéens ont participé également à la création de ce reportage avec l’équipe de France3 (voir article précédent) dans le cadre de « Journaliste en herbe ».

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/journalistes-en-herbe-des-lyceens-tournent-leurs-reportages-avec-france-3-bourgogne-959129.html

André et Benoît, journalistes d’un jour

« Les discriminations au sens large »

Nous avons fait un jeu : les intervenants nous ont mis en ligne et ont posé des questions : si nous connaissions quelqu’un qui a subit des discriminations, ou si nous en avions subit, nous devions faire un pas en avant. Impressionnant ! Ce jeu a détendu les élèves qui sont du coup très attentifs.

Ensuite, par binôme, les intervenants nous ont donné des témoignages écrits, nous les avons lu, puis expliqué chacun à notre tour à la classe ».

Marion, journaliste d’un jour

« Histoires vécues de migrants »

Passage d’un film contenant des témoignages des immigrés à Dijon. Ces personnes sont pour le moment à la rue ou au CADA (Centre d’Attente des Demandeurs d’Asile). Cependant, il n’y a pas beaucoup de places dans ces centres, c’est pour ça que certains sont à la rue. 30% des demandes d’asile sont acceptées. 48 milliards, c’est ce que coûtent les immigrés à la France. 60 milliards, c’est ce qu’ils lui apportent ».

Marion, journaliste d’un jour

Les dépêches de Bilal

« 9h-10h : Gymanase : handisport

Activité durant laquelle les élèves ont pu se « mettre dans la peau » d’une personne handicapée. Présentée par la Fédération Française Handisport. Activités proposées : basket , tennis de table en chaise roulante et foot pour aveugles.

Avis élèves : activités géniales et amusantes ».

« 10h-11h : salle C : SOS refoulement

Présentation de SOS refoulement par un de ses membres et débat sur les immigrés ».

« 11h-12h : Salle A : CESSAD

Intervention d’une personne spécialisée pour les personnes avec des problèmes mentaux, suivi d’une sensibilisation ».

« 13h30-14h30 : Ligue des droits de l’homme

Paul, de la LDH, nous a présenté un documentaire sur les migrants et un témoignage d’un migrant portugais présent ».

« 14h30-15h30 :  Amnisty International

Trois représentants de l’association nous ont proposé un jeu et proposé un travail sur la discrimination ».

« 15h30-16h30 : Adosphère

Deux représentants sont venus présenter l’Adosphère (organisation, etc) et discuter sur des faits concrets, puis discussion du sujet ou thème d’aujourd’hui [l’autre] ».

Bilal, journaliste d’un jour

 

 

Les dépêches de la journée

Dans l’impossibilité qu’a eu Melyane de nous transmettre ses dépêches au fur et à mesure de la journée, les voici concentrées sur un seul article. Nous ferons de même avec celles de Bilal dans l’article suivant.

« Lors du premier atelier, le groupe 6 [auquel elle a été rajouté] a pratiqué du torball hadisport dirigé par un intervenant.; C’est un atelier pour personnes non voyantes. C’est une discipline très physique ! »

« Le deuxième atelier est animé par Mme Gautier de SOS Refoulement. Elle nous explique les différentes sortes de migrations ».

« Le troisième et dernier atelier de la matinée se déroule au CDI et est assuré par « Les délivreurs de mots ». Les intervenants, Jean-Michel et Sylvie, nous ont lu des textes et des poèmes en rapport avec les thèmes de la dictature, l’étranger, l’autre en général, les migrants ».

Le premier atelier de l’après-midi a été présenté par des élèves du CVL, Claire et Déborah, qui ont parlé du film réalisé dans le cadre du concours « Halte aux stéréotypes » et dirigé par Mme Sfeir-Thomaso et Mme Ragno ».

L’atelier suivant est présenté par un ancien migrant portugais et un membre de l’association qui nous explique la vie des migrants, comment et pourquoi ils sont venus en France ».

Le dernier atelier est un atelier où les intervenants du MRAP nous expliquent ce qu’est le racisme ».

Meyline, journaliste d’un jour

10 clips pour un autre regard

Romain, AED nous a présenté comme le titre l’indique des courts métrages sur le racisme …

La première histoire présente un homme noir qui vient d’être muté  dans une entreprise seulement personne ne lui adresse la parole parce qu’il est noir. Le fils de cet homme vit exactement la même chose à l’école.

Dans la seconde, une personne avec les yeux bridés se fais agresser dans la rue par trois autres personnes. Il sera battu à mort !

Dans la troisième elle est divisé en plusieurs parties :
– Un ado « typé » court et un homme lui dit  » dépêche toi tu va rater ton car pour le pays  »
– Puis cet l’ado qui va insulter une femme dans la rue de  » pute  »
– Cette femme à son tour va critique un jeune avec sa mère qui est voilée.
– Ensuite le jeune homme va fixer une fille de couleur et dire à sa mère  » regarde maman, elle est belle « .

Dans la vidéo suivante , des personnes sont entièrement habillées en blanc et ne se parlent pas jusqu’à ce qu’un garçon de couleur avec un tee-shirt rouge sympathise avec une personne et l’effet boule de neige fait que leurs habits se colorent et qu’ils se mettent à communiquer entre eux .

La dernière vidéo présente un homme, Samuel ,diplômé, qui  recherche un emploi. Malgré son niveau d’études et un bon CV, on découvre que personne ne veut l’embaucher parce qu’il est noir.

Victorien, journaliste d’un jour

« Pour un autre regard »

3000 lycéens se sont lancés dans l’écriture de scenarii sur ce thème. 600 scenarii ont été écrit et 10 ont été sélectionné. Les mots qui suivent le titre sont des mots mis sur les images par les élèves qui regardent le clip.

Clip 1 : « Samuel », sur le racisme, l’injustice et la discrimination.

Clip 2 : « H264 », sur la communication, l’uniformisation, joie, couleurs, rencontre, isolement.

Clip 3 : « D’une seule et même voix », sur les insultes, la couleur de peau, l’intolérance, le handicap, l’agression, le respect, le racisme.

Clip 4 : « Front obscur » sur la violence gratuite, racisme, connerie, lâcheté, différence, injustice, complicité « de connerie », 3 contre 1 , insulte.

Clip 5 : « Les amis de mimi » sur l’acceptation, l’innocence, pas de différence, amour et amitié.

Clip 6 : « Comme la foudre » sur le racisme, l’antisémitisme, le handicap (trisomie 21).

Marion, journaliste d’un jour

SOS Refoulement

Les bénévoles de l’association nous ont parlé des routes prises par les migrants, aujourd’hui comme hier, nous ont expliqué ce qu’étaient les migrants, qui ils étaient, pour quelles raisons ils quittaient leur pays. Il y a en effet une migration économique, une migration familiale, une migration étudiante.

Suivant les années, les origines des migrants est différente : dans les années 70, ce sont surtout Espagnols et des Portugais qui sont venus vers la France. Dans les années 90, surtout des Africains. Entre 2007 et 2011, les migrants viennent d’Afrique, d’Asie, du Moyen Orient. Evidemment, beaucoup de Syriens migrent pour fuir la guerre qui sévit dans leur pays depuis quatre-cinq ans…

Ils nous ont expliqué ensuite les ressources données aux migrants pour qu’ils puissent vivre correctement pendant six mois, ainsi que les aides allouées aux communes qui reçoivent les migrants.

Malheureusement, l’atelier n’est pas assez prenant et les élèves sont restés distraits, bien qu’un bon tiers s’est laissé captiver par l’histoire des migrants.

Marion, journaliste d’un jour

« Je, tu, ils, elles »

Mme Ragno, enseignante d’arts appliqués au lycée, participe au concours organisé par la mission égalité fille-garçon. Depuis l’an passé, elle filme les élèves, elle filme les filles dans ce monde du bâtiment, plutôt masculin. Elle présente le film avec Manon, élève en Terminale Taille de Pierre.

La projection du film, en cours de réalisation, a beaucoup intéressé les élèves, car se sont d’autres élèves du lycée qui sont filmés et qui font le film. Celui-ci montre l’égalité homme-femme. Chaque fille de la classe a raconté une anecdote qu’elle a vécu justement sur le fait qu’elles ne sont pas prises au sérieux.

Marion, journaliste d’un jour