10 % des moins de 25 ans sont atteints de troubles de l’audition ! Et vous, êtes-vous sûrs de bien entendre ? Ces troubles irréversibles sont dus à une écoute forte et prolongée de musique amplifiée et des écouteurs. Alors écoutez bien !
Les musiques amplifiées ont été inventées dans les années 60 avec la popularisation des concerts et du Rock’n Roll, surtout aux Etats-Unis. Les premières avancées de l’amplification sont redevables à Adolph Rickenbaker grâce à sa guitare électrique. Ensuite une multitude d’inventions telles que la basse en 1951, la pédale d’effet mais surtout le système de sonorisation inauguré à Woodstock en 1969 concrétise le phénomène. En effet, le rock fait de plus fureur et attire de nombreux spectateurs nécessitant beaucoup d’espace. Cette combinaison donnait du fil à retordre aux régisseurs ! C’est dans les années 70, avec l’apparition du RAP (attention, vous allez vous coucher moins bête : RAP signifie en fait Rhythm And Poésie) Bref je reprends, avec l’apparition de ce grand succès, des moyens de plus en plus techniques apparaissent dont le baladeur. Nos oreilles pourront les remercier… Quelques années plus tard, le CD (alias Compact Disc) provoque une vague de popularisation de la musique en général qui devient alors plus accessible.
Notre oreille perçoit les notes et le volume mais finalement, c’est quoi le son ?
Le son est en fait composé de 3 facteurs : la hauteur (grave ou aigu), le volume et le timbre (ce qui nous permet de distinguer deux voix ou deux instruments par exemple). Bon parlons un peu technique : les décibels (dB) qui désignent le volume. En gros 35 dB correspondent à des crissements de feuilles et 180 dB, une fusée Ariane au décollage. Pour ce qui est de la hauteur, elle se mesure en Hertz (Hz). On parle aussi de fréquence, le nombre de fois que, par exemple, une corde de guitare vibre en 1s. Plus ce nombre est élevé, plus le son est aigu. L’oreille de l’homme étant peu développée, elle est incapable de percevoir les sons en dessous de 16 Hz, les infrasons,et également les sons au dessus de 16 000 Hz, ce sont donc les ultrasons. Le chien ou encore le dauphin ont une étendue de Hertz audible beaucoup plus importante que nous !
Le système d’amplification, c’est ok. Le son c’est ok. Maintenant, il ne nous manque que la phase terminale du son, l’oreille. Bon pour pas vous perdre, je vais faire court ! L’oreille est composé de 3 parties. L’oreille interne, l’oreille moyenne et interne.
Première étape, le son entre dans l’oreille externe,fait vibrer le tympan qui transmet les vibrations aux 3 plus petits os du corps humain juste avant de s’engouffrer dans la cochlée. Une fois dans cet escargot, des petits cils scientifiquement appelés « cellules ciliées » transforment les vibrations en informations envoyées vers le cerveau. C’est après tout ce chemin, qui a duré environ un quart de seconde ( et oui, aussi rapidement que Lucky Luke dégaine son revolver). Donc je disais, c’est après ce chemin que vous entendez votre réveil ou encore votre musique préférée !
Mais bon, cet ensemble qui vous paraît si parfait peut être gravement blessé a cause d’une écoute trop forte ou prolongée de sons. En effet, au dessus de 100 dB notre oreille peut s’abîmer et c’est surtout les cils qui reçoivent des séquelles irréversibles. Ils se cassent et deviennent irremplaçables. Des graves lésions qui peuvent se détecter par des bourdonnements, sifflements même une perte d’audition !
Romane