A la fin de votre année de 3°, une étape importante de votre scolarité vous attend : le Diplôme National du Brevet. Comme tous les ans il se déroulera partout en France. Cette année les épreuves écrites auront lieu le jeudi 28 et vendredi 29 Juin 2018.
Le brevet marque la fin des quatre années de collège mais est aussi le premier examen des élèves.
Cette année les épreuves commenceront par le français, le jeudi, puis les maths finiront la journée. Le vendredi ce sera au tour de l’histoire géographie, de l’éducation morale et civique et des sciences.
L’oral, à Matour, se déroulera le 15 juin. Les élèves qui passent l’oral seront évalués par deux professeur choisis par l’établissement , qui devront suivre un barème de points obligatoire à respecter.
L’année dernière le brevet a affiché un taux de réussite de 89% en France.
L’histoire du brevet
A partir de 1947 le brevet des collège est appelé BEPC, abréviation de « Brevet d’ Etude du Premier Cycle du second degré ».
En 1986 le BEPC devient un examen national au lieu d’un contrôle continu sous une forme assez proche du brevet de maintenant. Depuis 1988 le BEPC prend le nom de brevet des collèges tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Un nouveau barème de points
Le brevet des collèges 2018 sera désormais noté sur 800, contre 700 pour la version 2017. L’examen final sera noté sur 400 points et les compétences du socle commun seront évaluées en contrôle continu pour 400 points également.
Désormais le brevet comportera 5 épreuves obligatoires :
– le français, noté sur 100 points ;
– les mathématiques, notés sur 100 points ;
– l’histoire-géographique, notée sur 50 points ;
– les sciences, notées sur 50 points ;
– l’oral, noté sur 100 points.
Les conseils de Madame Colas, CPE, pour réussir votre brevet !
Ne pas perturber son sommeil ;
Se relaxer entre les révisons ;
Connaitre et appliquer ses méthodes de travail pour bien réviser
Mercredi 28 Mars 2018 au collège St Cyr Matour, deux élèves de 6ème sont intervenus pendant le cours de français des 4°Almodovar, pour lire l’album, Cours!, écrit par Davide Cali.
Cette lecture se faisait dans le cadre de l’évènement 1.2.3 Albums, qui se déroule dans les écoles, collèges, maisons de retraite et prisons.
Ce livre raconte la vie d’un jeune homme qui en voulait à tout le monde : à son père qui l’avait abandonné, à sa mère qui l’avait mis à l’école des blancs, à son grand-frère qui était parti travailler, à son petit frère qui croyait que le monde était gentil et aux enfants de son école qui se moquaient de lui car il était noir. A l’école, il se battait tous les jours, jusqu’au jour où un nouveau directeur arriva. Ce nouveau directeur était en fait un ancien professeur de boxe. Cet ancien prof de boxe apprit au garçon qu’en se dépensant il serait moins énervé et il arrêterait de se battre. Le directeur décida de l’entrainer à la course à pied pour que le jeune homme se dépense sans se battre. Le garçon participa finalement à un grand marathon où il croisa un vieil homme, qui lui dit qu’il fallait réussir à gérer sa force et son énergie pour aller au bout du marathon. Et le jeune homme continua de courir sans apprendre la boxe.
L’opération 1.2.3 Album au collège de Matour est proposée par la professeure de français Mme Chevrot et la professeure- documentaliste Mme Romano . Ces deux professeures, durant une heure hebdomadaire d’accompagnement personnalisé (AP), avec le logiciel ELSA, aident des élèves de 6ème sur le plan de la lecture et de la compréhension de textes. Les élèves de 6ème doivent essayer de lire un roman toutes les deux semaines et de l’expliquer à leurs camarades en utilisant ou proposant des illustrations, des avis de lecteurs, des résumés, des quiz... Ceci leur permet d’améliorer leur compréhension et leur rapidité de lecture. Les deux élèves de 6ème ont montré diverses illustrations et ont lu le texte « Cours! » à voix haute.
Ainsi, les différents élèves participant à cet évènement ont senti leurs différentes capacités augmenter fortement et cela leur a donné une certaine envie de lire plus.
1,2,3…8 albums !
Les élèves, dans le cadre d’1,2,3 albums, doivent lire les huit albums de la sélection annuelle et, ensuite voter pour leur trois albums préférés. La professeure documentaliste saura ainsi quels sont les livres préférés des élèves de 6° à Matour et transmettra les résultats du vote à l’association Livre à lire qui organise ce prix littéraire.
Peut-être l’année prochaine, les élèves de 6ème viendront-ils mener cette opération avec les élèves de primaire de Matour.
Ecrit par nos deux journalistes William.M et Mathys S,
Au collège de Matour, les élèves courent contre la faim dans le monde ! En participant à la course contre la faim, organisée par Action contre la Faim, les élèves récoltent de l’argent pour les personnes mal nourries ou vivant dans les pays en guerre . Grâce à des parrains, qu’ils doivent trouver eux-mêmes, les élèves s’engagent à courir le plus de tours possibles autour de l’étang de Matour, pendant la durée de l’opération. Chaque parrain s’engage à verser la somme de son choix pour chaque tour effectué.
Cette course se déroule toute la matinée, les élèves de 6°et de 5° courenten premier ; ensuite viennent les 4° et 3°. La course s’effectue en relais par groupe de 2 ou 3 personnes. L’année dernière les élèves ont récolté 3300 euros!
A Matour, c’est la 2ème édition à laquelle le collège participe ; ce projet à été présenté par M.Jouy. Il est basé sur l’EPI de français et d’EPS, en 4e, avec M. Jouy et M. Pellenard, soutenus pas Mme Colas, CPE, entre autres.
Nous avons pu rencontrer M. Jouy et Mme Colas pour obtenir leur avis.
M. Jouy donne de l’argent à cette association qu’il a trouvée sur internet. Il sait que l’argent récolté va vraiment à l’association. Il a voulu organiser cette course au collège pour qu’il y ait une solidarité entre les élèves en une action commune. Cette action a plu à M. Jouy, qui est lui-même un marathonien. Comme il y a déjà le cross, les élèves ont l’habitude de courir autour du plan d’eau et il a trouvé intéressant d’exploiter cette compétence. Il a choisi cette association car dans les autres, on ne court pas. Cette course existe depuis très longtemps, il y a beaucoup d’établissements scolaires qui y participent déjà.
Mme Colas suit l’idée de M. Jouy et M. Pellenard qui ont fait un projet interdisciplinaire entre l’EPS et le Français. Cela leur permet de travailler les deux matières à travers un projet solidaire donc c’est une idée qui lui plaît. Elle avait déjà entendu parler de cette association dans les médias. Ce projet lui ayant plu l’année dernière, elle a voulu recommencer. Elle trouve cela très intéressant que les élèves s’investissent dans des missions de ce type là.
Une représentante de l’association Action contre la Faim est venue expliquer aux 4e à quoi elle servait, pourquoi elle avait était créée, à quoi servait l’argent que l’on allait récolter. Au-delà de cet aspect financier, pendant la course, c’est l’esprit sportif qui est mis en avant.
Pendant que nous courons, nous avons une pensée pour la population qui a moins de chance que nous.
L’Organisation des Nations Unies estime en effet que la malnutrition fait son retour et est à nouveau en hausse depuis 2014.
Nous avons interviewé Benoit Mazuet (joueur du Club Sport de Tramayes) sur le changement de gardien au Football Club Dompierre-Matour (FCDM) qui va entraîner quelques conflits au sein du groupe, plus précisément sur la composition de l’équipe.
Que pensez-vous de la décision du gardien ?
« C’est dommage. Il y avait un grand potentiel dans les cages, il devrait se perfectionner car je pense qu’il n’est pas fait pour être un joueur de champs. »
Quelles conséquences ce changement va-t-il entraîner?
« S’ils réfléchissent bien ils ne le feront pas sortir mais s’ils le font sortir, le niveau va considérablement baisser, la composition n’est pas un problème. »
Quelle décision le coach et l’équipe devraient-ils prendre?
« Je lui dirais que le changement n’a pas lieu d’être et qu’il faut tout faire pour gagner un match cette saison. »
Qu’auriez-vous dit au gardien à la place du coach et de l’équipe?
« Ils ne doivent pas le faire sortir, il est bon, il faut juste qu’il retrouve un peu d’envie de jouer. Après je ne le connais pas assez bien pour le juger mais en tout cas je pense qu’il ne devrait pas sortir. »
Quelles sont les explications possibles de ces défaites?
« Je ne sais pas trop mais je dirai simplement que l’équipe n’a pas le niveau. Pour perdre un match 23 à 0, il faut vraiment que l’équipe soit mauvaise. Mais j’ai entendu dire qu’il avait fait beaucoup d’arrêts dans ce match, cela montre bien qu’il y a un problème d’équipe. »
Quels sont les qualités du gardien?
« Il savait faire les plongeons en l’air et à terre mais le reste n’était pas totalement acquis, il arrivait bien à les motiver, on l’entendait crier, mais je ne suis pas bien placé pour parler de cela. ».
Donc, le gardien du Football Club Dompierre-Matour souhaite sortir des cages, mais l’opinion reste partagée : beaucoup pensaient qu’il avait du potentiel mais qu’il n’a pas su l’utiliser.
Voici l’interview du jeune gardien de 14 ans du FDCM, le club de football de Dompierre-Matour. E. F. veut sortir des cages, mais cela pose problème quant à la composition de l’équipe et au choix de l’entraineur pour le remplacer à ce poste.
Que penses-tu de ta décision? « J’ai pris cette décision car je n’ avais plus la même envie d’y aller, j’avais envie de sortir pour me défouler, tacler, j’en ai tout simplement marre. »
Quelles conséquences ton changement va-t-il entrainer? « Les conséquences seront lourdes car cela va demander une nouvelle composition d’équipe mais ça ne pourra pas être pire, vu nos résultats actuels… Je sais que ça ne plait pas à toute l’équipe mais peu m’importe : je pense que le coach n’aura pas de mal à trouver un gardien meilleur que moi. »
Que penses-tu de la décision que le coach et l’équipe devraient prendre? « Ca ne devrait pas être à moi de dire ça mais je pense que sur le terrain, un joueur heureux est un joueur appliqué donc bon ».
Qu’est-ce que tu aurais dit à la place du coach et de l’équipe? « Je me serais d’abord dit que je faisais n’importe quoi et que ça ne ferait qu’empirer les résultats mais que si je viens faire du foot c’est pour me faire plaisir donc je m’accorderais le droit de sortir des cages. »
Quelles autres explications possibles à ces échecs? « J’en ai marre de me dire que chaque butque je me prends est rentré uniquement de ma faute donc je me décourage et mon niveau baisse. »
Qu’avais-tu comme qualité(s) quand tu étais gardien? « Ma grande qualité était les plongeons aériens mais maintenant je ne suis plus bon à rien. Personnellement j’ai trouvé mon remplaçant mais je laisse l’équipe et le coach faire le choix du nouveau gardien. »
Le gardien du FCDM veut sortir des cages car il trouve que l’équipe perd trop de matchs et vit les choses comme si chaque but était de sa faute. Il pense qu’il pourrait faire mieux sur le terrain et que son gardien remplaçant serait meilleur que lui.
Le gardien du FCDM – Football Club de Dompierre-Matour veut sortir des cages. Nous avons donc interviewé Killian Giraud, défenseur du même club sur ce changement, qui peut avoir un gros impact au sein du groupe.
Que penses-tu de sa décision? « Je pense que sa décision est bonne, s’il veut sortir autant qu’il le fasse puisque s’il veut sortir, c ‘est qu’il ne prend plus de plaisir, donc autant qu’il le fasse, moi ça ne me dérange pas.«
Quelles conséquences ce changement va -t-il entrainer?
« Je ne pense pas qu’il y ait de réelles conséquences, si ce n’est une nouvelle composition d’équipe. Si on avait déjà gagné un match, ça aurait pu entrainer des pertes de résultats, mais au niveau où on en est dans la saison, il n’y a plus rien à faire alors autant qu’il se fasse plaisir. »
Quelle décision le coach et l’équipe devraient -ils prendre?
« Je ne vois pas pourquoi ils ne le laisseraient pas sortir car ça ne dérange personne, que l’on fasse passer un milieu droit en défenseur droit. Donc personnellement je suis pour que le coach et l’équipe le laissent sortir des cages. »
Qu’auriez-vous dit au gardien à la place du gardien et de l’équipe? « Je lui aurais dit de faire ce qu’il lui plaisait et de prendre du plaisir jouer au football. »
Quelles autres explications à ces échecs ?
« Je le vois, il se sent coupable à chaque but qu’il se prend, et il ne devrait pas car si un but rentre, c’est a cause de l’équipe entière et je pense franchement qu’on n’a pas le niveau pour gagner un match dans la saison . »
Quelles sont les plus grandes qualités du gardien ?
« Evan arrive bien à plonger sur les ballons en l’air, même si ça arrive qu’il fasse de grosses boulettes mais ça arrive aussi aux meilleurs. Ce que j’aime bien chez lui c’est aussi sa « niaque » : il pense toujours que l’on peut gagner et il encourage l’équipe tout au long du match. »
Le rendez-vous des collégiens du samedi après-midi
A la croisée du Beaujolais, du Mâconnais et proche du Clunysois, le centre équestre de Cenves est un lieu connu et apprécié des cavaliers. Ils y passent de bons moments ensemble. Les monitrices et moniteurs sont chaleureux et très compétents. C’est ce que nous avons constaté quand nous y sommes allées.
Une fois au centre équestre, on ne voit que les bâtiments du centre. Les manèges sont grands. Nous pouvons les voir de loin. La carrière est spacieuse, pratique pour faire du dressage et du saut d’obstacle. Les box sont pour les propriétaires de chevaux et les chevaux appartenant au centre.
C’est plutôt un endroit où il y a de la verdure. L’accueil y est très chaleureux. Nous avons eu la chance d’avoir un beau temps. A notre arrivée, nous avons été accueillies par la monitrice . Nous avons été surprises du nombre de chevaux.
Il y avait les monitrices, des enfants et des parents. Ils s’occupaient des chevaux. Il y avait des coupes et des flots (ruban de l’on gagne avec la coupe en concours). Il y a un endroit convivial, où nous sommes allées pour l’interview.
Ce centre équestre compte une trentaine d’équidés dont plusieurs poneys, double poneys et chevaux.
La parole aux acteurs !
Une monitrice du centre équestre a chaleureusement accepté de nous recevoir et de nous répondre.
Depuis combien de temps travaillez- vous ici ?
» Nous avons acheté à Serrières en 1993 puis nous avons déménagé à Cenves en 2001. »
Quel(s) diplôme(s) faut-il avoir pour faire ce métier ?
» Un BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport ) + option »
Qu’est-ce-que l’on fait principalement dans vos cours ?
« Il y a trois thèmes principaux :
-l’obstacle
-le dressage
– la mise en selle »
Quelle(s) école(s) faut-il faire pour accéder à ce métier?
» On peut aller dans un CFA (centre de formation des Apprentis) puis il y a trois filières de formation:
-La FFE (Fédération Française d’équitation)
-La CPNE (Commission Paritaire Nationale)
-La CPNE-EE (Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi des Entreprises Equestre) «
Est-ce-que tous les chevaux vous appartiennent ?
« A 90%oui mais il y en a qu’ils nous ont été prêtés il y a longtemps, d’autres qui sont à des propriétaires ou encore en élevage . »
Quelle est la particularité et l’atout du centre équestre ?
« Le centre équestre de Cenves est un club de loisir. Nous faisons de la compétition mais pour s’amuser. On fait aussi des spectacles équestre. »
Est-ce qu’il y a une limite d’âge pour s’inscrire?
« Pas avant 4 ans car nous voulons de l’autonomie et sinon non. »
Nous allons donner la parole à une collégienne cavalière expérimentée. Une cavalière du centre équestre et du collège a gentiment voulu nous communiquer ses impressions.
Les chevaux sont ils bien entretenus?
« Oui très bien. »
Selon toi le personnel est il assez nombreux pour le centre?
« Oui une monitrice est partie pour des raisons personnelles mais reviendra. Sinon il y a assez de monde. »
Depuis combien de temps pratiques-tu l’équitation?
« Depuis 8 ans. »
Pourquoi as-tu choisi de pratiquer l’équitation à Cenves et pas ailleurs?
» J’ai choisi de pratiquer à Cenves car c’est un endroit très convivial et que comme nous sommes très peu, nous travaillons mieux. Le personnel est aussi très gentil et j’aime aussi beaucoup les chevaux. »
As-tu un cheval préféré?
« Oui une double ponette ; elle s’appelle Laïs. »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du centre équestre !
Le poney club n’est pas qu’un centre de formation ; on y vient aussi pour ses activités annexes : spectacles, randonnées, TRECkS, déguisements, jeux d’hivers et d’été…
Durant l’été et le printemps, des randonnées sont organisées tous les vendredis par le centre.
On vient encore au centre pour les ballades en calèches, fêtes, démonstrations, ambiance saloon ou chasse aux papillons !
Comme chaque année, le modeste collège de Matour propose aux élèves intéressés de participer au Raid. Le Raid est un concept qui permet aux inscrits de partir une semaine en camping à la fin de l’année scolaire où ils participeront quotidiennement à une activité sportive différente telle que du VTT, de la marche d’orientation, du canoë, de l’escalade etc. Plusieurs mercredis après-midi et même certaines fois durant les cours de la matinée, les élèves s’entraînent dans les différents domaines pour se préparer à cette aventure.
Ce voyage permet aux élèves de découvrir la nature, de nouveaux sports et la vie en camping et en communauté. Chaque année ils auront la chance de découvrir un nouveau lieu à proximité du collège.
Pendant cette semaine les élèves dorment dans des tentes la nuit, afin de reprendre des forces pour l’activité du lendemain. Les sportifs sont plus autonomes. Par exemple, des casseroles sont à leur disposition pour qu’ils préparent eux-mêmes leurs repas, ils participent également aux tâches ménagères.
Pour cet article, nous avons eu la chance de recevoir quelques témoignages qui vous aideront à en apprendre plus sur cette aventure un peu mystérieuse !
L’expérience de Mathys
Cette année, tu as choisi encore une fois de participer au raid, qu’est-ce qui te plaît dans cette activité ?
» J’adore le sport, ça me plaît beaucoup »
Est-ce que tu trouves les épreuves sportives difficiles et éprouvantes ?
» Je pense que ça dépend des habitudes sportives de chacun mais pour ma part ça va. «
Durant la semaine, qu’est-ce qui te plaît le plus?
» J’aime beaucoup les sports que l’on pratique pendant le voyage mais le meilleur c’est la nuit à la belle étoile ! »
Maud, une fille, pour un point de vue différent !
On constate qu’il n’y a pas beaucoup de filles qui participent au Raid, pourquoi à ton avis?
» Je pense que les filles ont peur de cette sortie en fin d’année pendant une semaine à faire du camping et qu’elles ont peur qu’il n’y ait pas beaucoup d’autres filles avec elles. »
Est-ce queça te plaît ?
« Oui vraiment ! »
Est-ce que tu te sens un peu à l’écart par rapport aux garçons ?
« Non pas vraiment car il y a des garçons avec qui je m’entends bien. »
Dans les sports est-ce qu’il y a une différence de niveau entre les filles et les garçons ?
« Non pas vraiment, tout le monde est à peu près au même niveau sauf peut-être au VTT où les filles sont un peu derrière. »
M. Gracbling, professeur de sport co-organisateur du raid : Une personnalité très importante du Raid !
Depuis quand le Raid existe-t-il ?
« Le Raid existe depuis 2001. »
Combien d’élèves du collège de Matour participent au Raid chaque année ?
« Pour le collège de Matour, on a une variation entre 12 et 26 élèves, ça dépend des années avec une promotion plus ou moins importante. Cette année, on partira avec 19 élèves. »
Combien d’entrainements faites-vous par an?
« En général, une quinzaine de mercredis sont consacrés à la préparation du Raid. »
Les disciplines sont elles les mêmes chaque année?
« Oui : marche d’orientation, canoë –kayak, escalade, VTT. L’ordre peut changer d’une année sur l’autre. »
Comment se déroule la semaine de Raid ?
« Le déroulement de la semaine :le lundi, déplacement sur le site et sur le camp, et ensuite du mardi au vendredi, les 4 activités ont lieu. Cette année, l’ordre devrait être : escalade, VTT, canoë-kayak et marche d’orientation. »
Participez-vous aux sports durant la semaine ?
« En général, oui. Sur le VTT forcément, je participe à l’encadrement, en canoë-kayak également. Et puis à l’escalade, je participe également à l’encadrement. En revanche en marche d’orientation, je suis plutôt dans les véhicules. «
Participez-vous aux entrainements?
« Aux entrainements je suis forcément sur le vélo avec les élèves. Pour ce qui est de l’orientation, on est plus dans l’encadrement et puis dans les cross, on est dans l’encadrement également car en général on vous accompagne mais c’est vous qui courrez. Pour le canoë-kayak, on est sur l’eau avec vous. »
Alors à tous les amateurs de la nature et des belles aventures le collège de Matour vous accueillera à bras ouverts l’année prochaine pour partager un belle semaine sportive !
Les difficultés visibles dans l’orientation des filles poussent des professionnel.le.s à créer un événement tel que le Carrefour des Carrières au Féminin. Qu’est-ce que le Carrefour des Carrières au Féminin ? Est-ce un événement ayant du succès auprès de ces principales cibles ? Qui en sont les principaux organisateurs ? Et à quoi sont dues ces difficultés ?
Le Carrefour des Carrières au Féminin c’est quoi ?
Le Carrefour des Carrières au Féminin est un évènement durant lequel des intervenantes venant de tout le département présentent leurs métiers, peu féminisés, tels que ceux : de l’industrie, de la sécurité/défense, du numérique et des nouvelles technologies, du transport et de la logistique, du BTP, de l’agriculture , de l’environnement, etc.
Le Carrefour a-t-il eu un réel succès ?
Oui, car près de 900 visiteurs/euses étaient présents le vendredi 9 février de cette année au Carrefour des Carrières au Féminin qui s’était installé au COSEC Saint-Exupéry de Mâcon.
Sur les neuf élèves de la classe de 4ème Almodovar, sept d’entre elles ont répondu « OUI » et seulement deux ont répondu « NON » à la question suivante : « Avez-vous trouvé le Carrefour des Carrières au Féminin intéressant et révélateur de projets ? « . Néanmoins, elles ont toutes souligné le fait qu’il y avait trop de monde et pas assez d’intervenantes pour accueillir la foule.
Interview d’une participante
Voici l’interview de Léa Prost, élève de 4ème Almodovar, qui a accepté de répondre à nos questions, et nous faire part de ses remarques concernant l’évènement.
Avez-vous trouvé ce Carrefour des Carrières au Féminin intéressant? Et pourquoi ?
» Oui, car le carrefour nous a présenté des métiers divers et variés qui ne sont habituellement pas proposés ou du moins présentés aux filles. »
Si oui, l’avez-vous trouvé révélateur de projets ?
» Oui vraiment : je ne me projetais pas dans ces métiers. »
Quelles sont vos remarques sur cet évènement ? – » « J’ai trouvé que l’attente était trop longue pour les métiers que l’on voulait découvrir. »
Quelles sont vos idées et vos envies pour améliorer le prochain?
» J’aimerais qu’il y ait moins de monde, plus de métiers représentés et plus de temps de visite. »
Avez-vous des questions sur le Carrefour des Carrières au Féminin? » Est-ce que des métiers différents seront représentés l’année prochaine ? »
» Pourquoi le Carrefour des Carrières au Féminin ne dure pas plusieurs jours pour que les élèves en profitent plus longtemps ? » ( a ajouté Florine Bonnetain, élève de 4ème Almodovar ayant aussi participé à l’évènement. )
Interviews de Canelle Rechain, chargée de mission pour l’association FETE, et de Camille Clérin, Volontaire en Service Civique chez FETE
Caelle Rechain et Camille Clérin ont également accepté de répondre à nos interrogations et à celles de Léa Prost et Florine Bonnetain (voir ci-dessus ).
Selon votre organisation, quel est l’intérêt du Carrefour des Carrières au Féminin?
» Le Carrefour des Carrières au Féminin est l’opportunité pour des jeunes filles en cours d’orientation et des femmes en recherche d’emploi, de rencontrer des professionnelles qui ont choisi une carrière peu féminisée et qui viennent montrer par l’exemple que toutes les professions sont ouvertes aux femmes ! En partageant leurs expériences, elles permettent ainsi d’élargir les horizons professionnels des visiteuses et de casser les représentations qu’elles se font sur des métiers porteurs de débouchés. »
Depuis quand cette manifestation existe-t-elle ? Qui en est à l’origine?
» Le CCF existe depuis 1998. La première édition fut créée à Dijon par des professeur.e.s de différents établissements de Côte-d’Or (dont les fondatrices de FETE ), le rectorat, le CIO de Dijon et la Délégation régionale aux droits des femmes. Depuis, c’est chaque année l’association FETE ( anciennement Féminin Technique ) qui porte le projet aux côtés de nombreux partenaires. »
Combien de métiers en Saône-et-Loire ont été représentés en 2018 ? Et la première année ?
» En 2018 une soixantaine de métiers étaient présentés sur le forum en Saône-et-Loire. Lors de la première édition à Dijon en 1998 on comptait un peu moins d’une trentaine de métiers ; et en 2000 à Mâcon pour la première édition de Saône-et-Loire on comptait également une trentaine d’intervenantes. »
Qui sont les financeurs de cet important projet ?
» De nombreuses structures financent l’association FETE et le Carrefour des Carrières : – Le FSE ( Fond Social Européen ) – Le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – Les conseils départementaux de l’Yonne, de la Nièvre, de la Côte-d’or et de la Saône-et-Loire – La délégation régionale du droit des femmes et à l’égalité (DRDFE) – La ville de Mâcon – La ville de Dijon – Le Rectorat de l’académie de Dijon. »
Avez-vous eu des difficultés à trouver des représentantes de métiers et des financeurs ? Est-ce que des métiers différents seront représentés l’an prochain ?
» La manifestation a lieu depuis plus de 20 ans, au fil des ans l’association et ses partenaires ont pu créer un réseau conséquent permettant d’inviter chaque année de nombreuses intervenantes à présenter leur métier. En plus des intervenantes qui souhaitent revenir d’une édition à l’autre, nous essayons de renouveler la liste des métiers chaque année, surtout au vu des évolutions du marché du travail ces dernières années (en invitant des femmes pratiquant dans les métiers du développement durable ou de l’informatique par exemple). La recherche d’intervenantes peut s’avérer difficile par moment mais l’association et les partenaires sont motivés pour présenter un panel diversifié et conséquent de professionnelles. »
Pourquoi le carrefour des carrières au féminin ne dure pas plusieurs jours pour que les élèves en profitent plus longtemps ?
» Le Carrefour des Carrières au Féminin est un évènement organisé dans les 4 départements de Bourgogne. C’est une manifestation qui demande beaucoup de logistique et les partenaires qui nous aident à le mettre en place ne sont pas forcément prêts à être mobilisés sur plusieurs jours. De plus les intervenantes viennent pour une majorité sur un temps bénévole et, pour les autres, les employeurs ne sont pas forcément favorables à libérer les salariées sur plusieurs jours de travail. »
Pourquoi ces difficultés d’orientation chez les filles ?
Pour conclure, les problèmes d’orientation chez les filles, qui nous poussent à créer un évènement tel que le Carrefour des Carrières au Féminin, seraient tout simplement dus aux habitudes et à l’éducation des familles qui auraient peur que leur.s fille.s se dirigent vers des professions soit disant trop » masculines » ; a expliqué Clarisse Stines, psychologue de l’Education nationale au Collège Saint-Cyr de Matour et au CIO de Mâcon.
Pour plus de renseignement, visitez le site de l’association FETE : fete-bourgogne.org
l’UNSS est très populaire au collège. Il s’agit de sports que les élèves pratiquent entre midi et deux, ou le soir avec les professeurs de sport M. Gracbling et M. Pellenard. Ces séances se déroulent dans le gymnase du collège. Ces entrainements qui durent une heure servent à préparer les joueurs aux compétitions, qui auront lieux, soit dans le gymnase de l’établissement soit dans un autre collège le mercredi après midi. Les élèves inscrits à l’UNSS participent au sport choisi en début d’année, plusieurs sont possibles et accessibles ( tennis de table, futsal, handball, escalade, badminton). Cette association peut permettre d’occuper les élèves durant la longue récré de midi. Elle peut aussi motiver certains élèves à faire du sport en dehors des cours même si cela se déroule au collège avec les professeurs.
Interview d’une élève inscrite au tennis de table
Comment se déroule l’installation ?
« Tout le monde aide à disposer les tables de ping-pong. »
Est ce que le professeur vous aide à progresser ?
« Oui, il nous donne des conseils, mais il ne nous fait pas d’exercices particuliers pour progresser. »
Comment se déroule l’heure ?
« On s’entraine pendant la première partie de l’heure et nous terminons par des matchs. On monte si on gagne et on descend si on perd (on change de table de jeu). »
Interview du professeur d’EPS, M. Gracbling
Combien d’élèves sont inscrits à l’UNSS cette année ?
» Cette année 150 élèves sont inscrits. »
Une définition précise de l’UNSS ?
» UNSS signifie: Union Nationale du Sport Scolaire. »
Comment sont organisées les sorties ?
« Les championnats sont dans d’autres collèges que le nôtre, donc nous mangeons au collège et nous prenons un bus pour nous y rendre. Pour les sorties en VTT, nous partons du collège avec les vélos des élèves ou des vélos du collège et nous allons dans les villages voisins. »
Et parfois, de belles victoires !
En 2014, le collège de Matour à été sélectionné en escalade aux championnats de France UNSS !
Cliquez sur le site ci-dessous pour aller voir l’article.
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